Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson trem… Dans la maison qui touche aux bois… Elle avait DIX ans, et moi trent…
De sa grâce redoutable Voilant à peine l’éclat, Un ange met sur ma table Le pain tendre, le lait plat ; Il me fait de la paupière
Rue de Seine DIX heures et demie le soir au coin d’une autre rue un homme titube... un homme jeune
LUI.– Ta poitrine sur ma poitrin… Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne
Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les Et sitôt qu’il est seul Travaille arbitrairement S’érigeant pour soi-même Et soi-disant généreusement en l’honneur des travailleu...
Moi je joue du piano disait l’un moi je joue du violon disait l’autre moi de la harpe moi du banjo
Le soleil gît sur le sol Litre de vin rouge brisé Une maison comme un ivrogne Sur le pavé s’est écroulée Et sous son porche encore debout
Un homme entre chez une fleuriste et choisit des fleurs la fleuriste enveloppe les fleurs l’homme met la main à sa poche pour chercher l’argent
Mon arbre. Sous le mûrier platane, en été, do… Où l’ombre bienfaisante apaise not… Son feuillage éployé offre un toit… Un havre rafraîchissant aux heures…
Il y a sur la plage quelques flaqu… Il y a dans les bois des arbres fo… La neige fond dans la montagne Les branches des pommiers brillent… Que le pâle soleil recule
Braves gens écoutez ma complainte écoutez l’histoire de ma vie c’est un orphelin qui vous parle qui vous raconte ses petits ennuis hue donc...
(Sur la mort d’Iris en 1654.) Parmi les doux transports d’une am… Je voyais près d’Iris couler mes… Iris que j’aime encore, et que j’a… Brûlait des mêmes feux dont je brû…
Lorsque avec un bon sourire dans le métropolitain poliment vous nous demandiez deux points ouvrez les guillemets vous les avez laissés glisser dans la boue tricolore En arrière grand-pè...
L’homme pâle, le long des pelouses… Chemine, en habit noir, et le ciga… L’Homme pâle repense aux fleurs d… —Et parfois son oeil terne a des r… Car l’Empereur est soûl de ses vi…
Dans les profondeurs de mon esprit… les mots s’attardent comme des vol… Ephémères, intouchables, refusant… Les choses que je veux dire, les pensées qui tourbillonnent com…
La Nature est un temple où de viv… Laissent parfois sortir de confuse… L’homme y passe à travers des forê… Qui l’observent avec des regards f… Comme de longs échos qui de loin s…
Des milliers et des milliers d’ann… Ne sauraient suffire Pour dire La petite seconde d’éternité Où tu m’as embrassé
Pluie de plumes plumes de pluie Celle qui vous aimait n’est plus Que me voulez-vous oiseaux Plumes de pluie pluie de plumes Depuis que tu n’es plus je ne sais…
Sonnet IX. France, mère des arts, des armes e… Tu m’as nourri longtemps du lait d… Ores, comme un agneau qui sa nourr… Je remplis de ton nom les antres e…
Il dit non avec la tête mais il dit oui avec le cœur il dit oui à ce qu’il aime il dit non au professeur il est debout
Quand le ciel couleur d’une joue Laisse enfin les yeux le chérir Et qu’au point doré de périr Dans les roses le temps se joue, Devant le muet de plaisir
Rubens, fleuve d’oubli, jardin de… Oreiller de chair fraîche où l’on… Mais où la vie afflue et s’agite s… Comme l’air dans le ciel et la mer… Léonard de Vinci, miroir profond…
Il me dit qu’il était très riche, Mais qu’il craignait le choléra ; —Que de son or il était chiche, Mais qu’il goûtait fort l’Opéra ; —Qu’il raffolait de la nature,
Il n’avait peur de personne Il n’avait peur de rien Mais un matin un beau matin Il croit voir quelque chose Mais il dit
Couronné d’étincelles Un marchand de pierres à briquet Élève la voix le soir Dans les couloirs de la station Javel
Où vas-tu beau geôlier Avec cette clé tachée de sang Je vais délivrer celle que j’aime S’il en est encore temps Et que j’ai enfermée
Sur une assiette bien ronde en por… une pomme pose Face à face avec elle un peintre de la réalité essaie vainement de peindre
L’âne le roi et moi Nous serons morts demain L’âne de faim Le roi d’ennui Et moi d’amour
Des draps blancs dans une armoire Des draps rouges dans un lit Un enfant dans sa mère Sa mère dans les douleurs Le père dans le couloir
C’est un Breton qui revient au pays natal Après avoir fait plusieurs mauvais… Il se promène devant les fabriques… Douarnenez