#LesFleursDuMal #ÉcrivainsFrançais
Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu d… Tes yeux creux sont peuplés de vis… Et je vois tour à tour réfléchis s… La folie et l’horreur, froides et… Le succube verdâtre et le rose lut…
Pour l’enfant, amoureux de cartes… L’univers est égal à son vaste app… Ah ! que le monde est grand à la c… Aux yeux du souvenir que le monde… Un matin nous partons, le cerveau…
Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir
Les amoureux fervents et les savan… Aiment également, dans leur mûre s… Les chats puissants et doux, orgue… Qui comme eux sont frileux et comm… Amis de la science et de la volupt…
Les amants des prostituées Sont heureux, dispos et repus ; Quant à moi, mes bras sont rompus Pour avoir étreint des nuées. C’est grâce aux astres nonpareils,
Vous qui raffolez des squelettes Et des emblèmes détestés, Pour épicer les voluptés, (Fût-ce de simples omelettes !) Vieux Pharaon, ô Monselet !
Dans les planches d’anatomie Qui traînent sur ces quais poudreu… Où maint livre cadavéreux Dort comme une antique momie, Dessins auxquels la gravité
De ce terrible paysage, Tel que jamais mortel n’en vit, Ce matin encore l’image, Vague et lointaine, me ravit. Le sommeil est plein de miracles !
Souvent à la clarté rouge d’un rév… Dont le vent bat la flamme et tour… Au coeur d’un vieux faubourg, laby… Où l’humanité grouille en ferments… On voit un chiffonnier qui vient,…
Sans cesse à mes côtés s’agite le… II nage autour de moi comme un ai… Je l’avale et le sens qui brûle mo… Et l’emplit d’un désir éternel et… Parfois il prend, sachant mon gran…
Tu mettrais l’univers entier dans… Femme impure ! L’ennui rend ton â… Pour exercer tes dents à ce jeu si… Il te faut chaque jour un coeur au… Tes yeux, illuminés ainsi que des…
Il me dit qu’il était très riche, Mais qu’il craignait le choléra ; —Que de son or il était chiche, Mais qu’il goûtait fort l’Opéra ; —Qu’il raffolait de la nature,
Avec ses vêtements ondoyants et na… Même quand elle marche on croirait… Comme ces longs serpents que les j… Au bout de leurs bâtons agitent en… Comme le sable morne et l’azur des…
Sous les ifs noirs qui les abriten… Les hiboux se tiennent rangés Ainsi que des dieux étrangers Dardant leur oeil rouge. Ils médi… Sans remuer ils se tiendront
Celui dont nous t’offrons l’image, Et dont l’art, subtil entre tous, Nous enseigne à rire de nous, Celui-là, lecteur, est un sage. C’est un satirique, un moqueur ;