Je rêve un frontispice à mes vers.… Fantasque, évoquerait sur le seuil… La fatale beauté d’une Chimère an… Levant vers moi son front cruel et… Pour abuser mon cœur par un espoir…
Depuis combien de temps Vois-tu le monde ainsi ? Depuis combien de temps Es-tu si assombri ? Je ne permettrai pas
Face à face, sous la pénombre, le… Depuis neuf jours, il est parti ;… dans le vide impossible de leurs â… ils vainquent la peur —que le ritu… Là où il gît, dans les entrailles…
Sonnet. Ami, la passion du Verbe et de se… Nous obsède tous deux. Toi, d’une… Tu scrutes savamment le son déposi… Du génie et du cœur des hommes d’a…
Devant le pur, devant le vaste cie… Où scintillaient déjà quelques éto… Sur la terrasse, avec des fichus e… Toute la compagnie avait voulu s’a… Devant nous l’étendue immense, fro…
C’est à cause du clair de la lune Que j’assume ce masque nocturne Et de Saturne penchant son urne Et de ces lunes l’une après l’une. Des romances sans paroles ont,
Du wagon sombre où rien ne bouge,… Las des rêves, mauvais compagnons… Le voyageur, avec le jour, chercha… Salue en souriant la campagne qui… Les arbres, les moissons hautes, l…
Je me souviens de toi enveloppée d… les sourcils froncés le regard sombre et des grandes ailes noires et bri… que moi seul pouvais voir
Pure et blanche aux reflets du gra… Comme dans les tableaux la Vierge… Elle hâte du doigt la lente quenou… L’œil pensif et la tête avec grâce… Près d’elle son chien dort, gronde…
Ses yeux, tout un printemps, éclai… Je marchais ébloui, la tenant par… Elle était le rayon, l’étoile du c… Et tant qu’elle a brillé sur moi,… Ainsi mes jours passaient sans but…
La rosée du matin, le crépuscule,… La défaillance, la décadence, la d… La fin, le déclin, le dédain. Mon cœur balance, mes émotions cha… L’évolution, l’incompréhension, la…
C’était un saltimbanque leste ! Sa vie était un carnaval ; Son costume d’un bleu céleste Scintillait d’astres en métal. Il avait le poing sur la hanche.
Sonnet. De grêles horizons noyés d’un brou… Et plaquant tout autour leur bordu… Sur un ciel moite et bas d’où pour… D’un nuageux funèbre où du gris s’…
Un fanfaron, amateur de la chasse, Venant de perdre un chien de bonne… Qu’il soupçonnait dans le corps d’… Vit un berger. « Enseigne-moi, de… De mon voleur, lui dit-il, la mais…
La paix, toujours et vainement bri… La paix me fuit ; oh ! je suis fat… Je voudrais vivre, et ne veux plus… Vivre, pour moi, serait ne rien en… Ne rien prévoir, surtout ne rien a…
Je suis la nuage blanche La feuille, l’oiseau chanteur, Tout ce que flotte de dans l’air Du vaste ciel de votre cœur Je suis la vague errant, calme
Il vit cette perle bleutée, Dont il ignorait presque tout, Et demanda, intéressé, Ce que nous y faisions, nous. Je me tus un instant,
À Philippe Gille. Deux ramiers voyageurs, emperlés d… Ont abattu leur vol au bord de ma… Ouverte à l’orient... Je les ai r… Car chez moi, l’an passé, tous deu…
N’êtes-vous pas toute petite Dans votre vaste appartement, Où comme un oiseau qui palpite Voltige votre pied normand ? N’est-elle pas toute mignonne,
Je ressens un vide, un vide immense, un vide qui était plein, un vide qui fait mal, un vide avec lequel il faut vivre. Mais ce vide est coloré, une belle couleur, une couleur qu’on ne p...
Dans la soudaine nuit d’une jarre… Plongé par des enfants cruels, ce… Regrettant le natal azur et la lum… Remplit d’un délicat bruit d’ailes… Ainsi, captive au creux d’une form…
Le chemin devant moi N’est pas une ligne droite Il y a des courbes et des raccourc… Il est large et étroite Il y a des hauts et des bas
Marchand d’habit ! Ce petit homme grisonnant S’en venait encore à l’automne, Le regard vif, l’air avenant, En poussant son cri monotone.
À la nue accablante tu Basse de basalte et de laves À même les échos esclaves Par une trompe sans vertu Quel sépulcral naufrage (tu
Le temps n’a point pâli ta souvera… Telle qu’un jour d’été, jadis, tu… Debout, battant du linge au bord d… Je te revois, fille aux bras nus. C’est dans une prairie où la chale…
Retourne moi regard vers mou amour… Plus que tout au monde, je t’aime… Parce que je suis heureuxe avec to… Dans quelques jour seulement tu m’… Je t’aime.
Qu’on vive dans les étincelles Ou qu’on dorme sur le gazon Au bruit des râteaux et des pelles… On entend mâles et femelles Prêtes à toute trahison,
À Léo Hector Claretie. Tu dois venir de loin, pauvre peti… Mince, pâle, amaigri, traînant ta… —Je viens de Ploërmel (la route e… Et ma dernière étape est au Havre…
Sonnet. S’il n’était rien de bleu que le c… De blond que les épis, de rose que… S’il n’était de beauté qu’aux inse… Le plaisir d’admirer ne serait poi…
Le soleil de ce jour d’automne se… Les chênes étaient noirs sur l’occ… Vénus brillait au bord d’un golfe… Et les troupeaux obscurs rentraien… Heure où s’enivre l’âme inquiète d…