"Répétitions"
#ÉcrivainsFrançais
Sous un soleil ressort du paysage Une femme s’emballe Frise son ombre avec ses jambes Et d’elle seule espère les espoirs… Je la trouve sans soupçons sans au…
La petite personne noire a froid. À peine si trois lumières bougent encore, à peine si les planètes, malgré leur voilure complète, avancent en flottant : depuis trois heures il n’y a pl...
Si calme la peau grise éteinte cal… Faible de la nuit prise dans ses f… Elle n’a plus de la lumière que le… Amoureuse cela lui va bien d’être… Elle n’attend pas le printemps.
Les corbeaux battent la campagne La nuit s’éteint Pour une tête qui s’éveille Les cheveux blancs le dernier rêve Les mains se font jour de leur san…
L’instrument Comme tu le vois Espérons Et Espérons
Ce n’est pas la nuit, c’est la lun… Et tu me parles d’eux. Ils ornent… Mon ami, ils sont trop : père, mèr… Pourtant, ton rêve est calme, et j…
Un aigle, sur un rocher, contemple l’horizon béat. Un aigle défend le mouvement des sphères. Couleurs douces de la charité, tristesse, lueurs sur les arbres décharnés, lyre en étoile d’...
Faites mon portait. Il se modifiera pour remplir tous… Faites mon portrait sans bruit, se… À moins que—s’il—sauf—excepté— Je ne vous entends pas.
Ses yeux sont des tours de lumière… Sous le front de sa nudité. À fleur de transparence Les retours de pensées Annulent les mots qui sont sourds.
Rouge amoureuse Pour prendre part à ton plaisir Je me colore de douleur. J’ai vécu tu fermes les yeux Tu t’enfermes en moi
Dans le royaume des coiffeurs, les heureux ne perdent pas tout leur temps à être mariés. Au-delà de la coquetterie des guéridons, les pattes des canards abrègent les cris d’appel des da...
Adieu ! Vaches plus précieuses Que mille bouteilles de lait, Précieuses aux jeunes qui se marie… Et dont la femme est jolie,
J’ai regardé devant moi Dans la foule je t’ai vue Parmi les blés je t’ai vue Sous un arbre je t’ai vue Au bout de tous mes voyages
Petite table enfantine, il y a des femmes dont les yeux so… il y a des femmes graves comme les… il y a des femmes au visage pâle d’autres comme le ciel à la veille…
La pierre rebondit sur l’eau, La fumée n’y pénètre pas. L’eau, telle une peau Que nul ne peut blesser Est caressée