Romances sans paroles (1874)
#ÉcrivainsFrançais
Et l’enfant répondit, pâmée Sous la fourmillante caresse De sa pantelante maîtresse : « Je me meurs, ô ma bien-aimée ! « Je me meurs : ta gorge enflammée
L’âme antique était rude et vaine Et ne voyait dans la douleur Que l’acuité de la peine Ou l’étonnement du malheur. L’art, sa figure la plus claire
Je ne veux plus aimer que ma mère… Tous les autres amours sont de com… Nécessaires qu’ils sont, ma mère s… Pourra les allumer aux coeurs qui… C’est pour Elle qu’il faut chérir…
Toute grâce et toutes nuances Dans l’éclat doux de ses seize ans… Elle a la candeur des enfances Et les manèges innocents. Ses yeux, qui sont les yeux d’un a…
Parfums, couleurs, systèmes, lois… Les mots ont peur comme des poules… La chair sanglote sur la croix. Pied, c’est du rêve que tu foules, Et partout ricane la voix,
Mon ami, vous m’avez, quoiqu’encor… Vu déjà bien divers, mais ondoyant… Direct et bref, oui : tels les Ju… Ou comme un affamé de la veille dé… Homme de primesault et d’excès, je…
Et nous voilà très doux à la bêtis… Lui pardonnant vraiment et même un… De sa candeur extrême et des torts… Dans le fond, qu’elle assume et du… Pauvres gens que les gens ! Mouri…
Car mon cœur, jamais fatigué D’être ou du moins de le paraître, Quoi qu’il en soit, s’efforce d’êt… Ou de paraître fol et gai. Mais, mieux que de chercher fortun…
Leurs jambes pour toutes montures, Pour tous biens l’or de leurs rega… Par le chemin des aventures Ils vont haillonneux et hagards. Le sage, indigné, les harangue ;
Le bruit des cabarets, la fange du… Les platanes déchus s’effeuillant… L’omnibus, ouragan de ferraille et… Qui grince, mal assis entre ses qu… Et roule ses yeux verts et rouges…
Tu nous rends l’égal des héros et… Et, nous procurant d’être les seul… Fais de nos orgueils des sommets r… Non plus ces foyers de troubles in… Tu brilles et luis, vif astre aux…
Ô Cloître Saint-Merry funèbre ! s… Je ne foule jamais votre morne pav… Sans frissonner devant les affres… Toujours ton mur en vain recrépit… Ô maison Transnonain, coin maudit,…
La mer est plus belle Que les cathédrales, Nourrice fidèle, Berceuse de râles, La mer sur qui prie
Le long bois de sapins se tord jus… L’étroit bois de sapins, de laurie… Avec la ville autour déguisée en v… Chalets éparpillés rouges dans le… Et les blanches villas des station…
L’échelonnement des haies Moutonne à l’infini, mer Claire dans le brouillard clair Qui sent bon les jeunes baies. Des arbres et des moulins