Caricamento in corso...

Les gl’eitel’rs

I
 
Il v avait un couloir au fond du jardin.
Je ic’vais que j’allais dans ce couloir,
La mort venait avec ses
Heurs hautes flétries.
Je rêvais que je lui prenais ce bouquet noir.
 
Il v axait une étagère dans ma chambre.
J’entrais au soit.
El je venais deux femmes racornies
Crier debout sut le bois peint de noir.
 
Il v avait un escalier, et je rêvais
Qu’au milieu de la nuit un chien hurlait
Dans cet espace de nul chien, et je venais
Un horrible chien blanc sortir de l’ombre.
 
II
 
J’attendais, j’avais peur, je la guettais.
Peut-être enfin une porte s’ouvrait (Ainsi parfois dans la salle durait
Dans le plein jour une lampe allumée.
Je n’ai jamais aimé que cette rive ».
 
Était-elle la mort, elle ressemblait
A un port vaste et vide, et je savais
Que dans ses yeux avides le passé
El l’avenir toujours se détruiraient
Comme le sable et la mer sur la rive.
 
Et qu’en elle pourtant j’établirais
Le lieu triste d’un chant que je portais
Comme l’ombre et la boue dont je faisais
Des images d’absence quand venait
L’eau effacer l’amertume des rives.
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