Poésies érotiques (1778)
#ÉcrivainsFrançais
Déjà la nuit s’avance, et du sombr… Ses voiles par degrés dans les air… Sommeil, doux abandon, image du né… Des maux de l’existence heureux dé… Tranquille oubli des soins où les…
Rions, chantons, ô mes amis, Occupons-nous à ne rien faire, Laissons murmurer le vulgaire, Le plaisir est toujours permis. Que notre existence légère
Élégie VII. Il faut tout perdre, il faut vous… Je vous les rends ces lettres indi… De votre cœur éloquents interprète… Et que le mien eût voulu retenir ;
Séjour triste, asile champêtre, Qu’un charme embellit à mes yeux, Je vous fuis, pour jamais peut-êtr… Recevez mes derniers adieux. En vous quittant, mon cœur soupire…
Fuyons ces tristes lieux, ô maître… Nous perdons en espoir la moitié d… Et la crainte importune y trouble… Non loin de ce rivage est une île… Interdite aux vaisseaux, et d’écue…
Dès que la nuit sur nos demeures Planera plus obscurément ; Dès que sur l’airain gémissant Le marteau frappera douze heures ; Sur les pas du fidèle Amour,
Abjurant ma douce paresse, J’allais voyager avec toi ; Mais mon cœur reprend sa faiblesse… Adieu, tu partiras sans moi. Les baisers de ma jeune Amante
Ô ciel ! après huit jours d’absenc… Après huit siècles de désirs, J’arrive, et ta froide prudence Recule l’instant des plaisirs Promis à mon impatience !
Tableau III. Le sommeil a touché ses yeux ; Sous des pavots délicieux Ils se ferment, et son cœur veille… À l’erreur ses sens sont livrés.
Tu l’as connu, ma chère Éléonore Ce doux plaisir, ce péché si charm… Que tu craignais, même en le désir… En le goûtant, tu le craignais enc… Eh bien ! dis-moi : qu’a-t-il donc…
Toujours le malheureux t’appelle, Ô Nuit, favorable aux chagrins ! Viens donc, et porte sur ton aile L’oubli des perfides humains. Voile ma douleur solitaire ;
Voici le cabinet charmant Où les Grâces font leur toilette. Dans cette amoureuse retraite J’éprouve un doux saisissement. Tout m’y rappelle ma maîtresse,
À M. de F... Abjurant ma douce paresse, J’allais voyager avec toi ; Mais mon cœur reprend sa faiblesse… Adieu ; tu partiras sans moi.
À Euphrosine. Vous m’amusez par des caresses, Vous promettez incessamment, Et le Zéphir, en se jouant, Emporte vos vaines promesses.
Bel arbre, je viens effacer Ces noms gravés sur ton écorce, Qui par un amoureux divorce Se reprennent pour se laisser. Ne parle plus d’Éléonore ;