Grains de mil (1854)
#ÉcrivainsFrançais
Connais-tu ces épis sans grâce, Qui, dans une manche glissés, Par leurs poils revêches hissés, Grimpent d’autant plus qu’on les c… Tels sont, contredisant toujours
Beaux jours, vous n’avez qu’un tem… Et souvent qu’une heure ! Quand gémissent les autans, Il faut que tout meure.— Calme-toi, cœur agité ;
Ô belle sérieuse, Dans l’œil ou dans le front, Ni la brune oublieuse, Ni la blonde rieuse N’ont ton charme profond.
Sur le sombre Océan tombait la nu… Les étoiles perlaient au ciel sile… Le flot montait sans bruit sur le… Ô nuit, quel souffle alors vint me… Le froid saisit mon cœur, quand, m…
Quand notre âme est pleine, Nous chantons, enfants ! La joie ou la peine Ont besoin des chants. Le chant, lit de mousse,
L’idole qui règne sur nous Voudrait y régner sans partage : Aussi nos travers sont jaloux, Chacun d’eux hait sa propre image. Désires-tu donc aujourd’hui
Sans le vouloir, sans le voir même… D’un cœur éveillant le poème, On peut, hélas ! faire souffrir, Faire vivre et faire mourir Ce cœur qui dans l’ombre nous aime…
L’heure a sonné, les échos de Gen… Ont dit : Savoie ! et, plus promp… Ce cri, parti du pied du vieux Sa… Éveille au Nord un autre écho viva… Du bleu Léman nous séparent cent…
Au temps des senteurs Et de l’alouette, Fille joliette, Aux vives couleurs, En fraîche toilette,
Tirer parti des circonstances, Précieux et rare talent ! Chacun se plaint et, nonchalant, Laisse passer et fuir ses chances. Qui toujours, sans hâte et sans tr…
Souffre ! qu’importe Si, dans ton cœur, Cette douleur Un bien apporte ? Divines fleurs
C’était un frais matin. Découpé d… En regard de Sorrente, au bord du… Se balançait un laurier-rose ; Et sous la branche en fleurs un ni… Où deux petits oiseaux, jouant dan…
—Ah ! c’est à détester la vie ! Toujours, partout, se sentir seul… A la solitude asservie, Mon âme file son linceul. DIX fois ! ma main l’a mise nue,
Ô philtre de la sympathie ! Comme le miel au doux rayon, Mis dans la bouche du lion, Ta douceur nous rend l’énergie, Tu rafraîchis le cœur souffrant ;
Qui veut rester fier et debout Offense les âmes serviles ; Il faut s’abaisser jusqu’au bout Pour réussir aux œuvres viles. J’admirais fort l’habileté ;