Feu de joie (1920)
#ÉcrivainsFrançais
Il existe près des écluses Un bas quartier de bohémiens Dont la belle jeunesse s’use À démêler le tien du mien En bande on s’y rend en voiture,
Dans ce bar dont la porte Sans cesse bat au vent Une affiche écarlate Vante un autre savon Dansez dansez ma chère
Rien n’est précaire comme vivre Rien comme être n’est passager C’est un peu fondre pour le givre Et pour le vent être léger J’arrive où je suis étranger
Bras en sang Gai comme les sainfo… L’hyperbole retombe Les mains Les oiseaux sont des nombres L’algèbre est dans les arbres C’est Rousseau qui peignit sur la…
Rien n’est jamais acquis à l’homme… Ni sa faiblesse ni son coeur Et q… Ouvrir ses bras son ombre est cell… Et quand il croit serrer son bonhe… Sa vie est un étrange et douloureu…
Soir de tilleul Été On parle bas aux portes Tout le monde écoute mes pas les coups de mon cœur sur l’asphal… Ma douleur ne vous regarde pas
L’ascenseur descendait toujours à… Haleine Et l’escalier montait toujours Cette dame n’entend pas les discou… Elle est postiche
J’ai traversé les ponts de Cé C’est là que tout a commencé Une chanson des temps passés Parle d’un chevalier blessé D’une rose sur la chaussée
À l’Hôtel de l’Univers et de l’Av… Le Métropolitain passe par la fen… La fille aux-yeux-de-sol m’y rejoi… Mon cœur Que lui dirons-nous quand nous la…
Rues, campagnes, où courais-je ? Les glaces me chassaient aux tournants vers d’autres mares. Les boulevards verts ! Jadis, j’admirais sans baisser les paupières, mais le soleil n’est pl...
Je danse au milieu des miracles Mille soleils peints sur le sol Mille amis Mille yeux ou monocles M’illuminent de leurs regards Pleurs du pétrole sur la route
Cris muets Taffetas noirs Redingo… Tous les mannequins ont le même re… Mais ce lord a dansé dans un bouge… Il a des dents d’or et des favoris Sales
L’AMI sans cœur ou le théâtre Adieu Celui qui est trop gai c’est-à-dire trop rouge pour vivre loin du feu des rampes
Malheureux comme les pierres triste au possible l’homme maigre le pupitre à musique aurait voulu… Quel froid Le vent me perce à l’e…
BROUF Fuite à jamais de l’amertume Les prés magnifiques volants peint… Tournent Tournent champs qui chancellent