Ne t’en va pas, reste au rivage ; L’amour le veut, crois-en l’amour. La mort sépare tout un jour : Tu fais comme elle ; ah ! quel cou… Vivre et mourir au même lieu,

J’ai vu dans l’air passer deux ail… Est-ce pour moi que ce présage a l… J’entends chanter tout un nid dans… Trop de bonheur me menace aujourd’… Pour le braver je suis trop faible…

Sur la musique de Garni. En vain l’aurore, Qui se colore, Annonce un jour Fait pour l’amour ;

Ma demeure est haute, Donnant sur les cieux ; La lune en est l’hôte, Pâle et sérieux : En bas que l’on sonne,

« Oui, je le sais, voilà des fleur… Des vallons, des ruisseaux, des pr… Mais une onde plus pure et de plus… Enchantent ma pensée, et me coûten… Oui, je le vois, ces frais zéphyrs

S’il avait su quelle âme il a bles… Larmes du coeur, s’il avait pu vou… Ah ! si ce coeur, trop plein de sa… De l’exprimer eût gardé le pouvoir… Changer ainsi n’eût pas été possib…

Adieu pour toujours, Mes amours ; Ne pleure pas, Tes pleurs ont trop d’appas ! Presse encor ma main ;

N’entend-elle jamais une voix me d… Un conseil attendri rappeler son d… Une larme furtive, un feu sous cet… Un reproche d’en haut lui crier :… Moi, je n’y peux courir : sa clame…

Si ta marche attristée S’égare au fond d’un bois, Dans la feuille agitée Reconnais-tu ma voix ? Et dans la fontaine argentée,

Qui, toi, mon bien-aimé, t’attache… Te parer d’une fleur que la tombe… Lier tes jours de gloire à ma trem… Et ton baiser d’amour au baiser de… Me suivre, toi si cher, aux rives…

Il est deux Amitiés comme il est… L’une ressemble à l’imprudence ; Faite pour l’âge heureux dont elle… C’est une enfant qui rit toujours. Bruyante, naïve, légère,

Si l’enfant sommeille, Il verra l’abeille, Quand elle aura fait son miel, Danser entre terre et ciel. Si l’enfant repose,

Tu t’en vas ? Reste encore : Je te perds pour longtemps ! Et tu vois que l’aurore Luit depuis peu d’instants. Tantôt sur le rivage

J’ai rencontré sur la terre où je… Plus d’un abîme où je tombais, sei… Lors, d’un long cri j’appelais dan… Mon Dieu, mon père, ou quelque an… Doux et penché sur l’abîme funeste…

Mon seul amour ! embrasse-moi. Si la mort me veut avant toi, Je bénis Dieu ; tu m’as aimée ! Ce doux hymen eut peu d’instants : Tu vois ; les fleurs n’ont qu’un p…