"Répétitions"
#ÉcrivainsFrançais
Le rire tenait sa bouteille À la bouche riait la mort Dans tous les lites où l’on dort Le ciel sous tous les corps sommei… Un clair ruban vert à l’oreille
Ferme les yeux visage noir Ferme les jardins de la rue L’intelligence et la hardiesse L’ennui et la tranquillité Ces tristes soirs à tout moment
On nous enseigne trop la patience,… Mourir, surpris par la plus furtiv… « Moi, dans la Belle au bois dorm… Je connais tous les chants des ois… Nous avons crié gaiement : « Nous…
Main dominée par le cœur Cœur dominé par le lion Lion dominé par l’oiseau L’oiseau qu’efface un nuage Le lion que le désert grise
Un miracle de sable fin Transperce les feuilles les fleurs Éclôt dans les fruits Et comble les ombres Tout est enfin divisé
J’ai regardé devant moi Dans la foule je t’ai vue Parmi les blés je t’ai vue Sous un arbre je t’ai vue Au bout de tous mes voyages
Le petit est malade, le petit va mourir. Lui qui nous a donné la vue, qui a enfermé les obscurités dans les forêts de sapins, qui séchait les rues après l’orage. Il avait, il avait un e...
Nous deux nous tenant par la main Nous nous croyons partout chez nou… Sous l’arbre doux sous le ciel noi… Sous tous les toits au coin du feu Dan la rue vide en plein soleil
L’oreille du taureau à la fenêtre Et la lumière d’aujourd’hui le pri… Sur la paille du vaincu sur l’or d… Sur la table au niveau du vin dans… L’œil qui saisit la bouche et l’em…
L’heure qui tremble au front du te… Un bel oiseau léger plus vif qu’un… Traîne sur un miroir un cadavre sa… Des boules de soleil adoucissent s… Et le vent de son vol affole la lu…
Un aigle, sur un rocher, contemple l’horizon béat. Un aigle défend le mouvement des sphères. Couleurs douces de la charité, tristesse, lueurs sur les arbres décharnés, lyre en étoile d’...
Où la vie se contemple tout est su… Monté les couronnes d’oubli Les vertiges au cœur des métamorph… D’une écriture d’algues solaires L’amour et l’amour.
La courbe de tes yeux fait le tour… Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne… Et si je ne sais plus tout ce que… C’est que tes yeux ne m’ont pas to…
Il fallait bien qu’un visage Réponde à tous les noms du monde.
Il va sous un soleil de foin Et son regard est un chemin Où marche un âne