Romances sans musique
#ÉcrivainsFrançais
Contrerime II. Toi qu’empourprait l’âtre d’hiver Comme une rouge nue Où déjà te dessinait nue L’arôme de ta chair ;
Contrerime LV. À Londres je connus Bella, Princesse moins lointaine Que son mari le capitaine Qui n’était jamais là.
Contrerime XLVII. Nous jetâmes l’ancre, Madame, Devant l’île Bourbon A l’heure où la nuit sent si bon Qu’elle vous troublait l’âme.
Contrerime XL. L’immortelle, et l’oeillet de mer Qui pousse dans le sable, La pervenche trop périssable, Ou ce fenouil amer
Contrerime XLIV. Vous qui retournez du Cathai Par les Messageries, Quand vous berçaient à leurs féeri… L’opium ou le thé,
Longtemps si j’ai demeuré seul, Ah ! qu’une nuit je te revoie. Perce l’oubli, fille de joie, Sors du linceul. D’une figure trop aimée,
Contrerime XXVI. Comme les dieux gavant leur panse, Les Prétendants aussi. Télémaque en est tout ranci : Il pense à la dépense.
Contrerime XXIV. Ah, Curnonsky, non plus que l’aub… N’était bien rigolo Il regardait le fil de l’eau. C’était avant les Taube.
Contrerime XXIX. Tel variait au jour changeant —Avec l’or de tes boucles, Le sang d’un collier d’escarboucle… Dans ma tasse d’argent
Contrerime V. Dans le lit vaste et dévasté J’ouvre les yeux près d’elle ; Je l’effleure : un songe infidèle L’embrasse à mon côté.
Contrerime XXXI. Tandis qu’à l’argile au flanc vert… Dessus ton front haussée, Perlait le pleur d’une eau glacée, Les dailleurs, à couvert :
Filippa, Faïs, Esclarmonde, Les plus rares, que l’on put voir, Beautés du monde ; Mais toi si pâle encor d’avoir Couru la lune l’autre soir
Contrerime LIX. Dessous la courtine mouillée Du matin soucieux, Tu balances, harmonieux, Ta branche dépouillée,
Contrerime XLIX. J’ai beau trouver bien sympathique Feu Loufoquadio, Ses Japs en sucre candiot, Son Bouddha de boutique ;
Contrerime XXIX. “– Embrassez-moi, petite fille, Là, bien. Quoi de nouveau ? As-tu retrouvé le cerveau Qui manque à ta famille ?