À Madame ***. La rose humide et vierge encore, Que l’aube embellit de ses pleurs, N’est pas plus fraîche que les fle… Que votre pinceau fait éclore.
Il ne se faut jamais moquer des mi… Car qui peut s’assurer d’être touj… Le sage Ésope dans ses fables Nous en donne un exemple ou deux. Celui qu’en ces vers je propose,
Capitaine Renard allait de compag… Avec son ami Bouc des plus haut e… Celui-ci ne voyait pas plus loin q… L’autre était passé maître en fait… La soif les obligea de descendre e…
Voici l’heure décolorée : La créole a quitté l’ombrelle Et bâille dans son hamac frêle Au bruit de la vague éplorée. Les chatoiements du clair de lune
Je n’ose plus aimer : Tous ceux q… Comme un souffle brûlant, mon amou… Ont senti se flétrir leur jeunesse… Et pareils à la fleur qu’un soleil… Sur leur tombeau se sont penchés.
L’amitié nous entoure L’amitié nous régénère L’amitié nourrit notre âme et notr… L’amitié nous donne tout ce que l’… L’amitié plus forte que l’amour
Comme un ange gardien prenez-moi s… Tendez, en souriant et daignant vo… À ma petite main votre main matern… Pour soutenir mes pas et me faire… Car Jésus le doux maître, aux cél…
Vous qui m’aiderez dans mon agonie… Ne me dites rien ; Faites que j’entende un peu d’harm… Et je mourrai bien. La musique apaise, enchante et dél…
Épigramme. Le bossu dit au boiteux, chancelan… Comme un bateau qu’on pourmeine (*… Ô que tu sais des nouvelles, galan… Toi qui toujours vas de coté et d’…
Sonnet L. Quand du sort inhumain les tenaill… Du milieu de mon corps tirent crue… Mon coeur qui bat encor’ et pousse… Abandonnant le corps, ses plaintes…
Fable XVII, Livre I. Un grand fleuve parcourt le monde… Tantôt lent, il serpente entre des… Les embellit et les féconde ; Tantôt rapide, il s’enfle, il se c…
Le soleil de la nuit éclaire la mo… Sur le sable désert faut-il encore… Doucement dans mes bras laisse-moi… Bon maître, éveille-toi ! marchons… Tes yeux sont clos depuis trois jo…
« De l’ardente cigale J’eus le destin, Sa récolte frugale Fut mon festin. Mouillant mon seigle à peine
Moi mouchard ?...oui, madame Phaï… Comme on Vous nomme dans l’endroi… Que Tu ravis avec ta taille, Où tu prends du bout d’une paille, Au temps chaud, ton sorbet... très…
C’est en vain qu’au Parnasse un t… Pense de l’art des vers atteindre… S’il ne sent point du Ciel l’infl… Si son astre en naissant ne l’a fo… Dans son génie étroit il est toujo…
Déjà la nuit s’avance, et du sombr… Ses voiles par degrés dans les air… Sommeil, doux abandon, image du né… Des maux de l’existence heureux dé… Tranquille oubli des soins où les…
Ministre financier, que la France… Que les heureux aînés ont appelé l… Et qui, sachant que l’or pourrait… Cherche de tous côtés des gens à c… Permets qu’émerveillé de tes talen…
De la Renommée du Roi Henri le G… Ballet de la Reine, dansé au mois… Pleine de langues et de voix, Ô roi, le miracle des rois, Je viens de voir toute la terre,
Sonnet CVI. Qui niera, Gillebert, s’il ne veu… Au jugement commun, que le siège d… Qu’on peut dire à bon droit un par… Aussi bien que le ciel, n’ait son…
En gardant ses douze cochons Ainsi que leur mère qui grogne, Et du groin laboure, cogne, Derrière ses fils folichons, La sœurette, bonne d’enfant,
Je ne veux pas dormir. Ô ma chère… Quel sommeil aurait ta douceur ? L’ivresse qu’il accorde est souven… Et la tienne est réelle, ineffable… Quel calme ajouterait au calme que…
Ma plume, cette nuit de doute et d… Pèse âmes doigts tremblants comme… Manquerai-je au destin que vous m’… Ou mon nom vivra-t-il entre les no… Seigneur ? Interrogez mon œuvre e…
Ma chambre est un univers Mon plafond un ciel ouvert, Mes draps gris sont une dune Où le vide fait fortune. Août s’annonce mais l’hiver
La lisière du bois suit le petit c… D’ocre jaune, où tout pli rit d’un… La pente, pleine d’air, est comme… D’un lever d’ailes d’or, de soufre… Vrilles des liserons glissant leur…
La mer, ce soir, est taciturne, Lourde, lisse, lasse, immobile, Comme de l’huile dans une urne ; Et, dans le ciel déjà nocturne, Un puissant nuage est tranquille.
Sonnet. Je n’entends que le bruit de la ri… Le chagrin résigné d’une source qu… Ou d’un rocher qui verse une larme… Et le vague frisson des feuilles d…
Sa robe était de tulle avec des ro… Et rose pâle était sa lèvre, et se… Froids et bleus comme l’eau qui rê… La mer Tyrrhénienne aux langueurs… Berçait sa vie éparse en suaves pé…
Transpira el temps en el cos d’un vers fet dona com un verb de tardor als ulls mentre camines És temps de castanyes i de fulles.
À Alfred Barthe. En pays de Saintonge, où nos meil… Sont, comme au champ d’honneur, mo… Sous le fléau terrible, on voit en… Dominant les hauteurs, un vieux mo…
Synopsis : poème sur la mort, le t… Sous tes paupières, les perles d'u… Sourdent et glissent d'un des plus… Puis disparaissent, aux sables de… A quoi bon pleurer sur ce qui n'es…