Quand, les deux yeux fermés, en un… Je respire l’odeur de ton sein cha… Je vois se dérouler des rivages he… Qu’éblouissent les feux d’un solei… Une île paresseuse où la nature do…
Grands bois, vous m’effrayez comme… Vous hurlez comme l’orgue ; et dan… Chambres d’éternel deuil où vibren… Répondent les échos de vos De pro… Je te hais, Océan ! tes bonds et…
Tu n’es certes pas, ma très-chère, Ce que Veuillot nomme un tendron. Le jeu, l’amour, la bonne chère, Bouillonnent en toi, vieux chaudro… Tu n’es plus fraîche, ma très-chèr…
Dis-moi ton coeur parfois s’envole… Loin du noir océan de l’immonde ci… Vers un autre océan où la splendeu… Bleu, clair, profond, ainsi que la… Dis-moi, ton coeur parfois s’envol…
La femme cependant, de sa bouche d… En se tordant ainsi qu’un serpent… Et pétrissant ses seins sur le fer… Laissait couler ces mots tout impr… —« Moi, j’ai la lèvre humide, et j…
Les cloîtres anciens sur leurs gra… Etalaient en tableaux la sainte V… Dont l’effet réchauffant les pieus… Tempérait la froideur de leur aust… En ces temps où du Christ floriss…
Contemplons ce trésor de grâces fl… Dans l’ondulation de ce corps musc… L’Elégance et la Force abondent,… Cette femme, morceau vraiment mira… Divinement robuste, adorablement m…
Au milieu des flacons, des étoffes… Et des meubles voluptueux, Des marbres, des tableaux, des rob… Qui traînent à plis somptueux, Dans une chambre tiède où, comme e…
Que m’importe que tu sois sage ? Sois belle ! Et sois triste ! Les… Ajoutent un charme au visage, Comme le fleuve au paysage ; L’orage rajeunit les fleurs.
Ô Lune qu’adoraient discrétement n… Du haut des pays bleus où, radieux… Les astres vont te suivre en pimpa… Ma vieille Cynthia, lampe de nos… Vois-tu les amoureux sur leurs gra…
Entre tant de beautés que partout… Je contemple bien, amis, que le dé… Mais on voit scintiller en Lola d… Le charme inattendu d’un bijou ros…
Ô toi, le plus savant et le plus b… Dieu trahi par le sort et privé de… Ô Satan, prends pitié de ma longue… Ô Prince de l’exil, à qui l’on a f… Et qui, vaincu, toujours te redres…
Viens sur mon coeur, âme cruelle e… Tigre adoré, monstre aux airs indo… Je veux longtemps plonger mes doig… Dans l’épaisseur de ta crinière lo… Dans tes jupons remplis de ton par…
Mère des jeux latins et des volupt… Lesbos, où les baisers, languissan… Chauds comme les soleils, frais co… Font l’ornement des nuits et des j… Mère des jeux latins et des volupt…
La servante au grand coeur dont vo… Et qui dort son sommeil sous une h… Nous devrions pourtant lui porter… Les morts, les pauvres morts, ont… Et quand Octobre souffle, émondeu…
Dans des fauteuils fanés des court… Pâles, le sourcil peint, l’oeil câ… Minaudant, et faisant de leurs mai… Tomber un cliquetis de pierre et d… Autour des verts tapis des visages…
Tes beaux yeux sont las, pauvre am… Reste longtemps, sans les rouvrir, Dans cette pose nonchalante Où t’a surprise le plaisir. Dans la cour le jet d’eau qui jase…
Je te donne ces vers afin que si m… Aborde heureusement aux époques lo… Et fait rêver un soir les cervelle… Vaisseau favorisé par un grand aqu… Ta mémoire, pareille aux fables in…
Je t’adore à l’égal de la voûte no… Ô vase de tristesse, ô grande taci… Et t’aime d’autant plus, belle, qu… Et que tu me parais, ornement de m… Plus ironiquement accumuler les li…
Je n’ai pas oublié, voisine de la… Notre blanche maison, petite mais… Sa Pomone de plâtre et sa vieille… Dans un bosquet chétif cachant leu… Et le soleil, le soir, ruisselant…
J’aime le souvenir de ces époques… Dont Phoebus se plaisait à dorer… Alors l’homme et la femme en leur… Jouissaient sans mensonge et sans… Et, le ciel amoureux leur caressan…
Pouvons-nous étouffer le vieux, le… Qui vit, s’agite et se tortille Et se nourrit de nous comme le ver… Comme du chêne la chenille ? Pouvons-nous étouffer l’implacable…
Une Idée, une Forme, un Etre Parti de l’azur et tombé Dans un Styx bourbeux et plombé Où nul oeil du Ciel ne pénètre ; Un Ange, imprudent voyageur
Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir
Harpagon, qui veillait son père ag… Se dit, rêveur, devant ces lèvres… « Nous avons au grenier un nombre… Ce me semble, de vieilles planches… Célimène roucoule et dit : « Mon…
Ce ne seront jamais ces beautés de… Produits avariés, nés d’un siècle… Ces pieds à brodequins, ces doigts… Qui sauront satisfaire un coeur co… Je laisse à Gavarni, poète des ch…
Viens-tu du ciel profond ou sors-t… O Beauté ? ton regard, infernal e… Verse confusément le bienfait et l… Et l’on peut pour cela te comparer… Tu contiens dans ton oeil le couch…
À la très chère, à la très belle Qui remplit mon coeur de clarté, À l’ange, À l’idole immortelle, Salut en l’immortalité ! Elle se répand dans ma vie
De ce ciel bizarre et livide, Tourmenté comme ton destin, Quels pensers dans ton âme vide Descendent ? réponds, libertin. —Insatiablement avide
Sans cesse à mes côtés s’agite le… II nage autour de moi comme un ai… Je l’avale et le sens qui brûle mo… Et l’emplit d’un désir éternel et… Parfois il prend, sachant mon gran…