La cloche qui sonnait au loin Dès le réveil Battement d’aile Sur ma tête où joue le soleil Un souvenir remue à peine
S’il est vrai que ce monde est pou… Où, ployant sous le faix du labeur… Il expie en pleurant sa vie antéri… S’il est vrai que, dans une existe… Parmi les astres d’or qui roulent…
Sur les continents morts, les houl… Où le dernier frisson d’un monde a… S’enflent dans le silence et dans… Et le rouge Sahil, du fond des nu… Seul flambe, et darde aux flots so…
Deux jeunes bacheliers logés chez… Y travaillaient avec ardeur A se mettre en état de prendre leu… Là, du matin au soir, en public di… Prouvant, divisant, ergotant
Une tempête souffle, et sur l’imme… S’appesantit un ciel presque noir… Où s’obstine le vol grisâtre d’un… Qui le rend plus funèbre encore et… Un tourbillon de sable éperdu se p…
Froide raison, pompeuse idole, Divinité, chère à l’orgueil, Tu n’as pas un mot qui console Les souffrances d’un cœur en deuil… Jamais, dans ton œil inflexible,
Dans cette mascarade immense des v… Nul ne parle à son gré ni ne march… Faite pour révéler, la parole dégu… Et la face n’est plus qu’un masque… Mais vient l’heure où le corps, in…
Perdu dans les brouillards du soph… Le monde, dans un noir tournoîment… S’effarait, quand soudain retentit… La voix de l’immanente infaillibil… Et l’on vit, aveuglant les fils de…
Aimer la Vérité, C’est aimer dans son cœur une Naï… Le peintre la demande aux rires de… * Sans la beauté de Dieu, le cœur d…
Ces rout’ à tas d’ cailloux où des… S’ rencontr’ avec des ân’, des per… Où pass’ carriol’, patach’, tap’-c… Att’lés d’ bidets pansus quand c’e… Pour moi, c’est des ch’mins d’ vil…
Oui. Je comprends qu’on aille aux… Qu’on soit foule, qu’on brille aux… Qu’on fasse, amis, ce que vous fai… Et qu’on trouve cela joyeux ; Mais vivre seul sous les étoiles,
Le plus aimé des rois est toujours… En vain la fortune l’accable ; En vain mille ennemis ligués avec… Semblent lui présager sa perte iné… L’amour de ses sujets, colonne iné…
La chapelle de l’abbaye Avait été toute envahie D’un flot d’oisifs & de flâneurs ; Et sur le marbre blanc des dalles, Deux moins, traînant leurs sandale…
À Victor Lalotte. Pas de larmes extérieures ! Sois le martyr mystérieux ; Cache ton âme aux curieux Chaque fois que tu les effleures.
Laine blanche, crochet, roulés ent… Combien vous ai-je dit de secrets… Combien avez-vous vu de doux rêves… Vous en souvenez-vous ?... Hélas… Quand mon cœur palpitait d’espéran…
Sois-moi fidèle, ô pauvre habit qu… Ensemble nous devenons vieux. Depuis DIX ans, je te brosse moi… Et Socrate n’eut pas fait mieux. Quand le sort à ta mince étoffe
Centenaires, la chaîne à la patte,… Somptueux, ils sont là, du matin j… Et piétinent, d’un air important,… En rabâchant tout bas leurs étrang… Ce ne sont pas ceux-là qui pourrai…
Ils sont fiers ceux-là !... comme… C’est à la don-juan qu’ils vous fo… Ils ne sentent pas bon, mais ils f… Valeureux vauriens, crétins cheval… Prenant sans demander – toujours s…
Chère âme, si l’on voit que vous p… Le chagrin du poète exilé qui vous… On raillera ma peine et l’on vous… Que l’amour fait souffrir, mais qu… Ainsi qu’un mutilé qui survit aux…
Le soleil verse aux toits des cham… Ses urnes enflammées ; En attendant le kief, toutes sont… Sur les divans brodés de chimères… Annès, Nazlès, Assims, Bourbaras…
Tout ce qu’ont dit les hirondelles Sur ce colossal bâtiment, C’est que c’était à cause d’elles Qu’on élevait un monument. Leur nid s’y pose si tranquille,
Pour boire dessus l’herbe tendre Je veux sous un laurier m’étendre, Et veux qu’Amour, d’un petit brin Ou de lin ou de chènevière Trousse au flanc sa robe légère,
Ô flots ! De votre voix profonde,… Bercez un vieil ami revenu de si l… Dans ce lit que mes mains ont creu… Donnez-moi, donnez-moi la paix don… Me reconnaissez-vous ? Le voyageu…
Dans la famille, Autrefois j’arrivais gaiement, Mais aujourd’hui sur ma béquille Je viens un peu moins lestement Dans la famille.
Contrerime XLV. Molle rive dont le dessin Est d’un bras qui se plie, Colline de brume embellie Comme se voile un sein,
Un lièvre de bon caractère Voulait avoir beaucoup d’amis. Beaucoup ! Me direz-vous, c’est u… Un seul est rare en ce pays. J’en conviens ; mais mon lièvre av…
Sonnet. Furie aux crins retors, exécrable… Qui te fait tant vomir de poison c… Et troubler la beauté qui me donne… Des importuns discours de ta langu…
Chantre aimable, sur plus d’un ton… Sous vos habiles doigts votre lyre… Virgile, Homère, et le Tasse, et… De leurs lauriers détachent un fes… Pour composer votre couronne.
Il lui disait : – Vos chants sont… Ange inquiet, quels pleurs mouille… Pourquoi, pauvre âme tendre, incli… Comme un jonc que le vent a ployé… Pencher votre beau front assombri…
Wattier n’est pas Watteau : vous… Doux ébats de Cythère à l’ombre d… Convives attablés à de joyeux banq… Ou, sur l’herbe, faisant un déjeun… Beautés à falbalas aimant à se rep…