J’aime à changer de cieux, de clim… Oiseau d’une saison, je fuis avec… Et mon vol inconstant va du rivage… Au rivage enchanté. Mais qu’à jamais le vent bien loin…
L’homme d’aujourd’hui Qu’est donc devenu la vie de l’hom… Dans un langage muet une angoisse… Qu’a-t-il fait de sa joie maintena… S’enfermerait-il dans une tristess…
Tout seul au plus profond d’un boi… Dans un fouillis de ronce et d’her… Se dresse, oublié, mais superbe, Un grand vase du temps des rois. Beau de matière et pur de ligne,
Paris en Juin. L’été débute par l… Et, rouvrant ma croisée à l’aube,… De voir le ciel toujours brouillé… Sous mes yeux assoupis rien de ble… C’est la rue et la fange, au mois…
C est le poids des mots . Le choc des belles photos . Le poète Alain sur la plage . Est allongé nu sur la serviette . Son ami est sur lui .. pour le sod…
Trône de fleurs, lit de verdure, Gazon planté par les amours, Recevez l’onde fraîche et pure Que ma main vous doit tous les jou… Couronnez-vous d’herbes nouvelles…
C’est un article de Friday . C est dans les mémoires et de l hi… C est les mots bleus sur quelques… Le poète était allongé sur le lit… Son copain avait la bite en érecti…
Rétines lumière éblouissante rayons perçants accablé de chaleur parfum des étaient Pupilles
L’amour se définit comme un seul s… De tous désirs et de pleurs, non a… De toutes passions et de vie, oui… Mais pour l’atteindre, il faudra b… Votre mur de glace étouffant et im…
Cruel dédain Pendant que certains rient, D’autres pleurent leur triste vie, Misérables sans un seul espoir, Sur cette terre perdus dans le noi…
Les saphirs durs et froids, voilés… De l’orgueilleuse chair, ressemble… D’où jaillissent de bleus rayons s… Inquiétants éclairs d’un soir chau… Couvrant le front, comme au hasard…
Elles seraient la nacre au bord de… Si les nacres avaient ces humaines… Elles seraient le rose et le satin… Si les roses vivaient aux barreaux… Il semble qu’une fée, en de lointa…
À Émile Wroblewski. Apportez-moi des fleurs odorantes, Pour me parer, compagnes errantes, Pour te charmer, ô mon bien-aimé. Déjà le vent s’élève embaumé.
Sonnet CXXV. Dedans le ventre obscur, où jadis… Tout cela qui depuis a rempli ce g… L’air, la terre, et le feu, et l’é… Et tout cela qu’Atlas soutient de…
Ah ! comme tout est lourd, comme t… Comme ton cœur d’enfant prodigue b… Devant ces murs où tu laissas ta v… La vigne vierge rouge étreint les… Le seuil humide et froid est obscu…
Qu’un jeune amour plein de mystère Pardonne à la vieille amitié D’avoir troublé son sanctuaire. D’une belle âme qui m’est chère Si j’ai jamais eu la moitié,
Mon cœur est froid, ma tête est vi… Je suis triste, et ne sais pourquo… Toujours, comme un spectre livide, L’ennui se dresse devant moi. Sous un poids mortel abattue,
À Philippe Gille. Deux ramiers voyageurs, emperlés d… Ont abattu leur vol au bord de ma… Ouverte à l’orient... Je les ai r… Car chez moi, l’an passé, tous deu…
Quand le Faisan doré courtise sa… Et fait, pour l’éblouir, la roue,… De feux plus chatoyants qu’un oise… Dressant sa huppe d’or, hérissant… Couleur d’aube et zébré de rayures…
Voici le cabinet charmant Où les Grâces font leur toilette. Dans cette amoureuse retraite J’éprouve un doux saisissement. Tout m’y rappelle ma maîtresse,
Ainsi les plus abjects, les plus v… Vont régner ! ce n’était pas assez… Qui de leur sceptre d’or insultent… Et sont rois et méchants par la gr… Quoi ! tel gueux qui, pourvu d’un…
Ceux-ci partent, ceux-là demeurent… Sous le sombre aquilon, dont les m… Poussière et genre humain, tout s’… Hélas ! le même vent souffle, en l… Sur toutes les têtes des hommes,
Beaux jours, vous n’avez qu’un tem… Et souvent qu’une heure ! Quand gémissent les autans, Il faut que tout meure.— Calme-toi, cœur agité ;
J’ai mal dormi. C’est votre faute… J’ai rêvé que, sur des sommets, Nous nous promenions côte à côte, Et vous chantiez, et tu m’aimais. Mes dix-neuf ans étaient la fête
Ce qu’on appelle Charte ou Consti… C’est un antre qu’un peuple en rév… Creuse dans le granit, abri sûr et… Joyeux, le peuple enferme en cette… Ses conquêtes, ses droits, payés d…
Sonnet. Ici, le rocher, l’arbre et l’eau Font pour mon œil ce qu’il convoit… Tout ce qui luit, tremble ou miroi… Forme un miraculeux tableau.
Les pieds branlants et lourds et l… Moins utile qu’aimé, vieilli comme… Mais d’un attrait pareil à celui d… Le clavecin repose, immobile et mu… L’œil avait des lueurs et le cœur…
Ils sont assis dans l’ombre et dis… Ils peuplent d’innocents les geôle… Et les pontons, nefs abhorrées, Qui flottent au soleil sombres com… Tandis que le reflet des mers sur…
Amour inaccessible, Désir inassouvi Torturé de ne pouvoir aimé l’être… S’obliger à se ramener à la raison Alors que la déraison est à la bas…
Adieu, chère amie ! Quelle dure étape que la séparatio… C’est comme si l’on nous arrachait… Ce soir c’est une fin tragique de… Un pas difficile après des jours p…