Les champs, les lacs et les vallée… Isolées Furent longtemps les seuls amours De mes jours. Il semblait que des voix mystiques…
La nuit enveloppait les sept Mont… Dans l’oratoire clos, le Pape Inn… Mains jointes, méditait, vêtu de b… Ou se détachait l’or pectoral de l… Du dôme surbaissé, seule, une lamp…
Elle habite en soupirant La mansarde mitoyenne. Parfois sa porte, en s’ouvrant, Pousse le coude à la mienne. Elle est fière ; parlons bas.
Si j’ai ri ce n’est pas du monde é… Les têtes penchées ou droites me f… Les jambes qui courent tremblent e… Je n’ai pas ri du monde qui passai…
Ô mon ami, mon vieil ami, mon seul… D’entre tout ce passé déjà mort à… Rappelle-toi nos soirs de détresse… L’été, dans un jardin public baign… Après avoir de rue en rue longtemp…
Le couchant dardait ses rayons sup… Et le vent berçait les nénuphars b… Les grands nénuphars entre les ros… Tristement luisaient sur les calme… Moi j’errais tout seul, promenant…
Le grain de blé qu’on va moudre co… Le vin se change au sang divin de… Le fruit tire son suc de la branch… La rose, vierge en pleurs, fléchit… Et le miel alourdit l’abeille susp…
A la petite fenêtre, sous les tuiles, regarde. Et les lignes de mes yeux et les lignes des siens se croisent. J’aurai l’avantage de la hauteur, se dit-elle. Mais en face on pousse les v...
Or, je suppose que nous sommes, Madame, dans votre salon : On parle chiffres, rentes, sommes… « Je suis le plus pauvre des homme… J’ai dans ma bourse un seul doublo…
Sonnet. Le magique soleil sur les hauteurs… Fait luire et triompher tous ces g… Qui, chevauchant leur corde au sor… Y sèchent, tour à tour inertes et…
(Du camp de Philisbourg, le 3 jui… C’est ici que l’on dort sans lit, Et qu’on prend ses repas par terre… Je vois et j’entends l’atmosphère Qui s’embrase et qui retentit
« Du vin ! Nous sommes trois ; du… Hôtesse ! nous voulons chanter jus… As-tu toujours ta vigne et ta fill… L’amour, le vin, voilà les seuls b… —Entrez, seigneurs, entrez.... le…
La lisière du bois suit le petit c… D’ocre jaune, où tout pli rit d’un… La pente, pleine d’air, est comme… D’un lever d’ailes d’or, de soufre… Vrilles des liserons glissant leur…
(Pour les hommes.) Si tu te plains que ta femme est t… L’ayant gardée trois semaines en t… Attends un an, et tu perdras à cou… L’occasion de t’en plaindre à pers…
À manger son propre sang En tartine sur du pain À boire l’eau de l’étang Où les morts prennent leur bain À prononcer des paroles
Pourquoi semer sur notre route Tant de vains dogmes affligeants ? L’amour s’enfuit sans qu’on s’en d… Lorsqu’il voit venir les vieux ans… On chante une fois la romance
Octobre à son manteau d’azur fourr… Arbore ce matin les joyaux de l’hi… Le ruisseau fume, un fin brouillar… Le jardin blanc miroite au soleil,… Et chatoie et ses fils de perles s…
J’admirais ses débris, ses longs portiques sombres, Tous ces grands monuments empruntaient de leurs ombres « Rome, pour la dernière fois « Je parcours ta funèbre enceinte : « Inspire le...
C est les Feuillets de l auteur… C est la rubrique du journal Donn… C est le plan des bals camps . Le conflit armé vient d apporter l… Par l empereur rouge et arrogant…
Je sais que les mots ne servent pa… Alors je t’envoie une pensée Une pensée pleine de repas Qu’on a partagés Une pensée remplie du son
Damœtas le poète et Methymne le s… Dans l’agreste douceur d’un calme… Où brille une eau courante, où pai… Assis près de la ruche, alternent… Methymne gravement dit l’essence d…
Sans doute elles vivaient, ces gra… Qu’une aveugle machine a sans piti… Ne souffraient-elles pas lorsque l… À déchiré leur chair du matin jusq… Et lorsque de leur sein, meurtri d…
Je porte un panier de mauvais réve… Oubli du repos fenêtre sévère La forme du corps la forme sans fa… Et les mains bornées les folles dé… Je porte des mains à cueillir Déc…
Les noirs corbeaux au noir plumage… Que chassa le vent automnal, Revenus de leur long voyage, Croassent dans le ciel vernal. Les taillis, les buissons moroses
Ô soldats de l’an deux ! ô guerres… Contre les rois tirant ensemble le… Prussiens, autrichiens. Contre toutes les Tyrs et toutes… Contre le czar du nord, contre ce…
Pourquoi ne pas aimer lorsqu’on es… Qu’on a la joue en fleur et que so… Où le sein devient fort à rompre l… On aperçoit éclore en leur nid de… Mille petits amours qui, du bout d…
Frère et sœur, les petiots, se ten… Vont au rythme pressé de leurs bra… Des hauteurs et des fonds de grand… Devant eux le soir lourd assombrit… Survient l’orage ! avec tout l’esp…
La qualité d’Ambassadeur Peut-elle s’abaisser à des contes… Vous puis je offrir mes vers et le… S’ils osent quelquefois prendre un… Seront-ils point traités par vous…
N’aimez plus tant, Phylis, à vous… Le plus ardent amour n’a pas grand… Les nœuds les plus serrés sont le… A force d’aimer trop, souvent on n… Et ces liens si forts ont des lois…
« A quoi songes-tu donc de t’engou… Serais-tu désormais à ce point rad… Géant qu’on disait si farouche ? Depuis plus d’un long mois, à quoi… D’être là, somnolent, de languir a…