Du fond du grabat As-tu vu l’étoile Que l’hiver dévoile ? Comme ton cœur bat, Comme cette idée,
Sur la peau de lion, fauve et roya… Voyez agoniser la belle Cléopâtre… Elle est là toute nue, et de ses b… L’œil suit complaisamment le suave… Il effleure l’épaule et la hanche…
L’infime infini de ton sourire, L’éternel battement d’ailes de tes… Sont autant de vestiges qui s’écho… Sur l’oreiller vide que tu as lais… Dans la chambre moite et blême.
Sonnet. C’était un vrai petit voyou, Elle venait on ne sait d’où, Moi, je l’aimais comme une bête. Oh ! la jeunesse, quelle fête.
À Madame Victor Hugo. Notre bonheur n’est qu’un malheur… Jean-François Ducis. Oh ! que la vie est longue aux lon… Et que le temps y pèse à mon cœur…
Quelle soie aux baumes de temps Où la Chimère s’exténue Vaut la torse et native nue Que, hors de ton miroir, tu tends… Les trous de drapeaux méditants
C’est l’heure où la fatigue au som… Où la brise fraîchit avec l’ombre… Je m’en vais seul et triste en reg… Hélas ! de tout le jour je n’ai pa… Je regarde le ciel pour découvrir…
Ivre d’un parfum d’un hibiscus en… Je dessinais les contours d’un rêv… L’imaginaire secret d’une de mes n… Un éclair gravé sur une feuille de… Sur la table des songes, mes pensé…
Le papillon, là-bas, au loin, brille d’un dernier rire parfumé. Ruissellement diamantin de souffle… Bal et épi solaire. L’or à grains se lève,
Poètes, peintres parlants, que vou… Peintres, poètes muets, que vous s… Des feux, des fouets, des fers, de… Des rages, des fureurs, des lieux… Pour exprimer l’horreur des enfers…
Agile, adroit,—cheveux livrés aux… L’aîné de la famille, enfant de qu… Oublieux de l’école et des heures… Grimpe à cheval dans l’arbre aux l… Où pendent les cerises.
La sœur. Qu’avez-vous, qu’avez-vous, mes fr… Vous baissez des fronts soucieux. Comme des lampes funéraires, Vos regards brillent dans vos yeux…
La douceur de tes yeux, apaise mon… La brume de tes mains, éclaircit m… Maudit soit ta splendeur, qui m’éc… Devenons tous mesquin, gardons not… Il bat que vers ma fleur, gardienn…
Chantez ; l’ardent refrain flamboi… Jurez même, noble ou vilain ! Le chant est un verre de joie Dont le juron est le trop-plein. L’homme est heureux sous la tonnel…
Ô croisée ensommeillée, Dure à mes trente-six morts ! Vitre en diamant, éraillée Par mes atroces accords ! Herse hérissant rouillée
Pourquoy m’as tu vendu, Jeunesse, A grant marchié, comme pour rien, Es mains de ma dame Viellesse Qui ne me fait gueres de bien ? A elle peu tenu me tien,
« Détends l’arc, » t’ont dit Ésope Et le grondeur de Sinope ; Si ta tête est en syncope, C’est que l’arc fut trop tendu. Or qui trop fend est fendu,
Un jour, tu cesseras de parcourir le monde comme si tu devais tout porter à bout de bras : le Soleil, le Ciel, les heures sombres de la nuit, l’instant secret où l’on frappe à ta porte ...
Petit papillon doux Essaie de se nourrir Pauvre petit papillon Il n’a rien demander Juste un peu d’eaux
Abîme A quoi bon se trouver, dans l’océa… Pourquoi chercher à être, dans l’i… Ne pas se séparer, vivre le rassem… Au loin une lumière, m’attire en u…
Fable XIV, Livre III. Le zèbre débarque en Europe ; Les ânes d’admirer, et les savants… « Le beau cheval que celui-ci ! » Disent nos connaisseurs qu’éblouit…
Ne blâmez point la molle rêverie Qui m’aide à fuir les pensers glor… Je ne puis rien aux maux de ma pat… Je veux du moins en détourner les… Festins, où naît l’éclatante saill…
Dieu, c’est la beauté, Dieu, beau… Dans le buisson de flamme à son pe… Aux lèvres de Moïse, aux lèvres d… Et ses discours profonds sont clai… Son livre est un chœur vaste où D…
Ma vie, je la vis maintenant Parce que hier ne sera qu’un souve… Les larmes d’hier ne seront que tr… Les joies d’aujourd’hui ne seront… Je m’accroche à l’idée que cette f…
De mes rêves brillants douce et fr… Ces chants, que produisit un trop… C’est au poète de la France, C’est à toi, Béranger, que j’ose… J’aurais pu, leur donnant un essor…
Comme un prince à genoux, le voyageur imprudent, adresse une prière à la terre. Aimer Les bonheurs simples,
Sous les branches de saule en la v… Un peuple impur se tait, glacé dan… Tandis qu’on voit sur l’eau de grê… Fuir vers les nymphéas que voile u… Mais, planant sur ce monde où la v…
Gloire à Dieu dans les hauteurs, Paix aux hommes sur la terre ! Aux hommes qui l’attendaient Dans leur bonne volonté. Le salut vient sur la terre...
Hypocrisie masquée J’ai longtemps cru en l’existence… J’ai rêvé que l’amour rallierai to… C’est une illusion stupide qui m’a… L’esprit naïf, j’ai cru que l’homm…
Il est tombé, l’arbre au vaste feu… Il est tombé le vieux roi du cotea… Ô mes amis ! qu’un regret, qu’un h… Suive du moins, suive l’antique or… Pleurez, il vit nos gloires, nos m…