Amie consolatrice C’est dans une profonde tristesse Que mon coeur est plongé. Et toi, mon amie, tu viens me cons… De tous ces maux qui me blessent.
Sois ton bourreau toi-même ; N’abandonne le soin de te martyris… A personne, jamais. Donne ton seu… Au désespoir ; déchaîne en toi l’â… Force ton âme, éreinte-la contre l…
Vous me reprochez, entre tant, D’être chipé pour la boniche. Mais vous donner mon cœur, autant Porter des cerises à Guiche. Ne prenez pas cet air pointu
Que fais-tu là, chère attendue ? L’ennui fâcheux vient-il souvent Rendre à ton doux esprit rêvant Une longue visite indue ? Fais-tu des voyages charmants
Sur les tuiles où se hasarde Le chat guettant l’oiseau qui boit… De mon balcon une mansarde Entre deux tuyaux s’aperçoit. Pour la parer d’un faux bien-être,
Halte, voiturin ! Je veux, au riv… Suivre ici la route en humble piét… Il eut pour berceau cet obscur vil… Celui dont ce mur porte inscrit le… Tout jeune, il venait s’asseoir à…
Je vis l’Ange gardienne en tel ja… Sous des nimbes de fleurs irradian… Et des vignes comme en voussoir ; Auprès d’elle montaient des hélian… Ses doigts, dont les bagues humble…
J’avais un coeur il y a longtemps. Mais je suis tombé amoureux et mon coeur est tombé en panne. Maintenant je marche sur le bord des ciseaux. Ma sang rafraîchit mes pieds et j’attends l...
En la forest d’Ennuyeuse Tristess… Un jour m’avint qu’a par moy chemi… Si rencontray l’Amoureuse Deesse Qui m’appella, demandant ou j’aloy… Je respondy que, par Fortune, est…
Dans la rue. Il est un vieil air populaire Par tous les violons raclé, Aux abois des chiens en colère Par tous les orgues nasillé.
Ma sœur, écoute-moi ! je vais t’ou… Mais détourne un instant ton regar… Pour mes quinze printemps, ne sois… Tu promis de m’aimer à notre vieil… Un ange aux blonds cheveux déjà te…
La fin d’une histoire Voici vient les temps où tout peut… Ce qui a commencé peut maintenant… Ce dernier poème marque la fin d’u… Une rose fleurit un matin, mais fl…
La mort, reine du monde, assembla… Dans les enfers, toute sa cour. Elle voulait choisir un bon premie… Qui rendît ses états encore plus f… Pour remplir cet emploi sinistre,
Je n’aimerai jamais que toi... A moins qu’une femme ne m’aime, Et ne me donne aussi sa foi Pour me la reprendre de même. Car, vois-tu, nous ne pouvons pas,
Voici venir le printemps vague Je veux être belle. Une bague Attire à ma main ton baiser. Aime-moi bien ! Aime-moi toute Surtout jamais, jamais de doute.
Cette vie nouvelle Qu’étais-je devenu en ce temps, Un homme rempli d’un mal sévissant… Enfermé par ma nature pécheresse, Causant à d’autres quelques triste…
Chère épave d’amour ! Se peut-il… Oh ! ne laissez jamais le doux êtr… Pleurant et souriant, dire : « Je… Ceux-là qui s’étaient joints, l’ab… Petite lettre écrite avec mélancol…
Petite maison basse, au grand chap… Qui, d’hiver en hiver, semble s’êt… Dans la terre sans fleurs, autour… Petite maison grise, au grand chap… Au lointain bleu, là-bas, dis-le-m…
Petite flamme Brille, brille petite flamme,, ill… Ta compagnie en moi bouillonne ave… Tu es une force divine qui me main… Un puissant soutient en qui je tro…
Le jour est à sa place et coule à… A moins que l’être monte à travers… Superposés dans la mémoire et déle… La cervelle et le cœur de souvenir… Étés, puissants étés, votre nom mê…
Reliées par la mer On se rencontre très petites Puis sur les vagues on erre Cherchant notre pépite Tu es attirée par les phares
Épigramme. Quand je te caresse, Angélique, Tu dis que ma barbe te pique ; Aimes-tu tant le poil follet ? Baise le trou par où je pète,
Heure bleue et une flaque désolée… J’ai remboursé toutes mes dettes Et je reste cette mendiante pour u… Exilée sur le quai de Buxtehude Heure bleue et le printemps tarde…
Étant au frais de l’ombrage De cet ormeau refrisé Sur les plis de son feuillage, D’un beau sep favorisé, D’un beau sep qui l’entortille,
Toi qui veux femme choisir, À plaisir, Si ta belle te demeure, Des amis de ses beaux yeux Curieux,
« Tout fait l’amour. » Et moi, j’… Lorsque tu dis : « Tout fait l’am… Même le pas avec la route, La baguette avec le tambour. Même le doigt avec la bague,
L’infime infini de ton sourire, L’éternel battement d’ailes de tes… Sont autant de vestiges qui s’écho… Sur l’oreiller vide que tu as lais… Dans la chambre moite et blême.
Que la nuit m’enveloppe et dorlote… De toute sa bonté, de toute sa dou… Que les flocons légers de la neige… S’enroulent comme au noir rouet la… La chambre est une tendre aïeule q…
Il est une claire fontaine, Qui murmure nonchalamment Non loin d’un cabaret flamand. Le soir, dès que l’ombre incertain… A jeté ses voiles flottants
Mon bon ami, poète aux longs cheve… Joueur de flûte à l’humeur vagabon… Pour l’an qui vient je t’adresse m… Enivre-toi, dans une paix profonde… Du vin sanglant et de la beauté bl…