Un grain d’ambre fondant et roulan… Ou la goutte de miel d’une abeille… Un éclair de soleil dans un rayon… Un peu d’or sous la peau pris comm… Voilà les tons subtils du cou, si…
Ma chambre est un univers Mon plafond un ciel ouvert, Mes draps gris sont une dune Où le vide fait fortune. Août s’annonce mais l’hiver
Des larges prés ayant le flot bleu… Jetés dans les wagons monstrueux e… Les bœufs, souffrant de l’air qui… Ont roidi leurs jarrets une nuit t… Ils entrent dans Paris par l’anci…
Terre, que fallut-il quand l’Euro… Ne pouvait retenir la France débo… Et grosse de fléaux ; Quand les trônes des rois chancela… Quand nos champs se vidaient, quan…
Saison fidèle aux cœurs qu’importu… Te voilà, chère Automne, encore d… La feuille quitte l’arbre, éclatan… Dans les forêts à jour. Les aboiements des chiens de chass…
Pompeïa-station – Vésuve, est-ce… Toi qui fis mon bonheur, tout peti… –Du bon temps où la foi transporta… Sur un bel abat-jour, chez une tan… Tu te détachais noir, sur un fond…
Est-ce l’avril ? Sur la colline Rossignole une voix câline, De l’aube au soir. Est-ce le chant de la linotte ? Est-ce une flûte ? est-ce la note
Mon compagnon de jeux me disait qu… « Viens aux abeilles, viens ! » E… Nous allions, curieux et troublés,… Je vois encore le bois de pins qui… J’entends ses longs rameaux bercés…
David, brûlé de pures flammes, Dans un chant aux notes divines, Pour faire soupirer deux âmes Croise des rimes féminines. La Volupté ravie embrase
Ai-je voulu ma vie assez libre et… Pleine d’amour, de bruit, de dépar… L’ai-je nourrie assez de labeurs,… De quadrilles parmi les passions h… Et de courses vaguant des bas-fond…
Sonnet CXXIII. Nous ne sommes fâchés que la trêve… Car bien que nous soyons de la Fr… Si est chacun de nous à soi-même t… Combien la France doit de la guer…
Je vois celui qui parle dans l’omb… Et je pense Que sa parole monte au plafond ple… Que ses yeux servent de lampe à l’… l’air noir pour atteindre le ciel
Le gai chevreau bondit et se suspe… Aux longs rameaux du cytise ou du… Capricieux, sur les cimes grimpant… Il court aux fleurs, aux feuillage… Rêvant la lutte en ses joyeux ébat…
Sans feu Paris ne peut plus vivre… Il court, tout crispé de frissons, Secouant sa barbe de givre Et son lourd manteau de glaçons. Sous la laine où le vent pénètre,
Matin, j’ai tout aimé, et j’ai tou… À l’heure où les humains vous dema… Pour aborder la vie accommodante o… Rendez mon cœur pesant, calme et d… Les humains au réveil ont besoin q…
Je suis bien ignorant, Madame : Je ne sais si j’ai quatre mains, Si je n’ai qu’un corps ou qu’une â… Ou quatre pieds sur les chemins. Je ne sais pas si j’ai deux queues…
Ainsi qu’un lierre obscurceint le… La montagne en traits noirs sur le… Sur le ciel pâlissant et pur d’un… L’âme à la fin du jour goûte la vo… D’être comme une fleur trop lourde…
À Marc… Un poète ayant rimé, IMPRIMÉ Vit sa Muse dépourvue De marraine, et presque nue :
Sans bruit, sous le miroir des lac… Le cygne chasse l’onde avec ses la… Et glisse. Le duvet de ses flancs… À des neiges d’avril qui croulent… Mais, ferme et d’un blanc mat, vib…
L’homme d’aujourd’hui Qu’est donc devenu la vie de l’hom… Dans un langage muet une angoisse… Qu’a-t-il fait de sa joie maintena… S’enfermerait-il dans une tristess…
Goûte, me dit le Soir de juin ave… Goûte ma reposante et secrète harm… Et forme tendrement ton âme et ton… Sur le ciel d’où je viens avec la… Regarde-nous marcher au bord de la…
Chantre aimable, sur plus d’un ton… Sous vos habiles doigts votre lyre… Virgile, Homère, et le Tasse, et… De leurs lauriers détachent un fes… Pour composer votre couronne.
Venez ce soir, m’amie, à la vespré… Pendant qu’au bourg on danse la bo… Vous passerez par la porte du clos… Et je vous attendrai sous les boul… Près de la source au soleil empour…
C’est le grand jour des mascarades… Le bon public prend ses ébats, Et partout sur nos promenades Il fait cortège au mardi gras. Au froid, sur la dalle fangeuse,
Je ne puis résister à la mélancoli… De la feuille qui tombe & du jour… À ce moment, en moi quelque chose… Quelque chose de fier qui souffrir… Cette feuille qui tombe & qu’à jam…
Maîtresse, tendre et noble amie au… Qu’un sévère destin me ravit sans… Si quelque triste et doux hasard t… Ce livre d’un enfant prématurément… Où je pleure le temps, hélas ! de…
Tu rangeais en chantant pour le re… Le pain blond, du laitage et le fr… Autour d’un rayon d’or formé par l… Et te voici qui viens tout près de… Il a plu ; l’air mouillé répand un…
Il y plusieurs manières D’un message transmettre De donner des informations Et de se faire connaître Sans jamais faire un son
À la porte d’un beau château Bâti pendant la Renaissance, Une dame au riche manteau, Les cheveux baignés d’une essence Divine, rit au vert coteau.
Là ! Je me tue à vos genoux ! Car ma détresse est infinie, Et la tigresse épouvantable d’Hyr… Est une agnelle au prix de vous. Oui, céans, cruelle Clymène,