Tu fus une grande amoureuse À ta façon, la seule bonne Puisqu’elle est tienne et que pers… Plus que toi ne fut malheureuse, Après la crise de bonheur
En gardant ses douze cochons Ainsi que leur mère qui grogne, Et du groin laboure, cogne, Derrière ses fils folichons, La sœurette, bonne d’enfant,
Vous me reprochez, entre tant, D’être chipé pour la boniche. Mais vous donner mon cœur, autant Porter des cerises à Guiche. Ne prenez pas cet air pointu
Fable IX, Livre III. Dans une rue, au bord du moins cla… Etait un tas de neige auprès d’un… Un carrosse a passé ; sous la quad… Du noir bourbier au loin j’ai vu j…
Sonnet. J’ai vu le soleil dur contre les t… Ferrailler. – J’ai vu deux fers s… Deux fers qui faisaient des parade… Des merles en noir regardaient bri…
Dans les taillis vivants l’insecte… Oh ! la grande herbe verte et le g… Dieu travaille : oubliez ce que le… Les oiseaux tout joyeux jasent dan… L’air est calme ; le ciel resplend…
Que ton âme soit blanche ou noire, Que fait ? Ta peau de jeune ivoir… Est rose et blanche et jaune un pe… Elle sent bon, ta chair, perverse Ou non, que fait ? puisqu’elle ber…
La vie est si souvent morne & déco… À l’ennui l’heure lourde est tant… Que le corps s’engourdit, Et que l’âme, fuyant les épreuves… S’envole & vient saisir à travers…
Je… Mo… D’une aile inquiète et folle vole… To… D’…
Retourne moi regard vers mou amour… Plus que tout au monde, je t’aime… Parce que je suis heureuxe avec to… Dans quelques jour seulement tu m’… Je t’aime.
Il faut, voyez-vous, nous pardonne… De cette façon nous serons bien he… Et si notre vie a des instants mor… Du moins nous serons, n’est-ce pas… Ô que nous mêlions, âmes soeurs qu…
Quant vint a la prochaine feste Qu’Amours tenoit son parlement, Je lui presentay ma requeste Laquelle leut tresdoulcement, Et puis me dist : « Je suy dolent…
Ah ! soyez ce que pense une foule… Ou ce que le penseur lui-même dit… Bassement orgueilleux, haineusemen… Avares, impurs, durs, la vérité vo… Et, de fait, nul de vous ne risque…
En forêt. À M.… Au creux des humides savanes, Ceint des herbes et des lianes Qui foisonnent dans les roseaux,
La passrelle est un mythe, que le… Une forêt magique, d’où l’on resso… Une montagne flottante, aux arbres… Une mer dansante, aux poissons ima… Où les sirènes grandissent, des gr…
Oui, mon pays est encor France : La fougue, la verve, l’accent, L’âme, l’esprit, le coeur, le sang… Tout nous en donne l’assurance : La France reste toujours France.
Du fond du grabat As-tu vu l’étoile Que l’hiver dévoile ? Comme ton cœur bat, Comme cette idée,
Tu nous rends l’égal des héros et… Et, nous procurant d’être les seul… Fais de nos orgueils des sommets r… Non plus ces foyers de troubles in… Tu brilles et luis, vif astre aux…
À Charles Keller. Venus des quatre coins de l’horizo… De la cime des pics et du fond des… Les aquilons rageurs sont d’invisi… Qui fouettent sans lanière et qui…
A changer ce monde, en bain de bon… A transformer les frondes, en lumi… Je ne suis pas artistes, juste mél… D’une nature reine, où grandissent… Où les arbres centenaires, apprenn…
Marchand d’habit ! Ce petit homme grisonnant S’en venait encore à l’automne, Le regard vif, l’air avenant, En poussant son cri monotone.
Perdu, Ne sentant plus rien, A part le vide et ses inconnus, Plongé dans un monde sans fin. Se dirigeant à l’instinct,
Sonnet XXXVI. Depuis que j’ai laissé mon naturel… Pour venir où le Tibre aux flots… Le ciel a vu trois fois par son ob… Recommencer son cours la grand lam…
Au printemps, c’est dans les bois… Qu’un jour nous nous sommes connus… Les bourgeons poussaient vapeur ve… L’amour fut une découverte. Grâce aux lilas, grâce aux muguets…
Dieu fit votre corps noble et votr… Le corps sort de la terre et l’âme… L’un est un amoureux et l’autre es… Dans la paix d’un jardin vaste et… Dieu souffla dans un peu de boue u…
Avant l’amour fatal de ce qu’on ne… Je tends vers l’inconnu les forces… Je voudrais secouer mes ailes, et… A rencontrer partout l’ombre devan… Les étoiles où vont les rêves d’ic…
Que la nuit m’enveloppe et dorlote… De toute sa bonté, de toute sa dou… Que les flocons légers de la neige… S’enroulent comme au noir rouet la… La chambre est une tendre aïeule q…
Le soleil des beaux yeux ne brûle… Plus tard il s’affaiblit ; plus tô… C’est un rayon d’avril, pâle encor… N’échauffant que la grâce au lieu… Au solstice de l’âge un instant ar…
Pompeïa-station – Vésuve, est-ce… Toi qui fis mon bonheur, tout peti… –Du bon temps où la foi transporta… Sur un bel abat-jour, chez une tan… Tu te détachais noir, sur un fond…
Aux branches que l’air rouille et… Comme par un prodige inouï du sole… Avec plus de langueur et plus de c… Les roses du parterre ouvrent leur… Dans sa corbeille d’or, août cueil…