LXXIV. Tu dis que Du Bellay tient réputa… Et que de ses amis il ne tient plu… Si ne suis-je seigneur, prince, ma… Et n’ai changé d’état ni de condit…
Le soir, au soleil je m’assieds Devant ma porte ; Le jardin, les arbres fruitiers, La brise forte Soufflent jusqu’à moi la rumeur
Or, je suppose que nous sommes, Madame, dans votre salon : On parle chiffres, rentes, sommes… « Je suis le plus pauvre des homme… J’ai dans ma bourse un seul doublo…
Dans les taillis vivants l’insecte… Oh ! la grande herbe verte et le g… Dieu travaille : oubliez ce que le… Les oiseaux tout joyeux jasent dan… L’air est calme ; le ciel resplend…
(Pour le jardin de Mme D’houdetot… Ô Combien j’aime mieux vos riants… Que ces parcs de Plutus, dispendi… Où venaient à grand bruit se cache… Et les ennuis des grands, et les c…
L’homme fin comprend la finesse, Mais non pas la simplicité : Veux-tu dépister son adresse ? Demeure dans ta vérité. Nul œil ne peut, comme une sonde,
Je porte un nom assez... bizarre, Tu diras : « Ton cas n’est pas ra… Oh !... je ne pose pas pour ça, Du tout... mais... permettez, Mad… Je découvre en son anagramme :
Les cavaliers se tiennent sur la route et de profil. On ne sait plus quel est leur nombre. Contre la nuit qui ferme le chemin, entre la rivière et le pont une source qui pleure—un arbre...
Froide raison, pompeuse idole, Divinité, chère à l’orgueil, Tu n’as pas un mot qui console Les souffrances d’un cœur en deuil… Jamais, dans ton œil inflexible,
Le ciel est plus gris qu’une feuil… Qui traîna longtemps dans la boue… Les rameaux menus que le vent empo… Sont les os du pin et ceux du boul… On entend couler ainsi que des lar…
Stance. Que vous sert-il de me charmer ? Aminte, je ne puis aimer Où je ne vois rien à prétendre ; Je sens naître et mourir ma flamme…
Ô grand charmeur du siècle et des… Pourquoi te reléguer dans ces pâle… Sous l’oblique faux jour de ces ét… Pour les morts d’autrefois classiq… Pourquoi donc t’exiler dans ce fro…
Sonnet. La blanche Vérité dort au fond d’… Plus d’un fuit cet abîme ou n’y pr… Moi, par un sombre amour, tout seu… J’y descends à travers la plus noi…
Je connais, Madame, un bonhomme Qui serait bien mal à la Cour. Je ne sais comment il se nomme, Sa femme n’est pas laide, en somme… Non..., elle est très digne d’amou…
Maîtresse, tendre et noble amie au… Qu’un sévère destin me ravit sans… Si quelque triste et doux hasard t… Ce livre d’un enfant prématurément… Où je pleure le temps, hélas ! de…
Comment disparaître quand nous som… par tous ? Ton âme n’est vue que par toi-même… Cependant, je souhaiterais la cont… Si tu voulais bien me la montrer.
La fille du gai Thespis Est tout endormie Et penche son front de lys Sur sa main blêmie. Ses Bacchantes aux doux yeux
Tu sommeilles ; je vois tes yeux s… Ta gorge, ainsi deux beaux ramiers… Se soulève et s’abaisse au gré de… Tu t’abandonnes, lasse et nue et t… Et ta chair amoureuse est rose de…
Moi mouchard ?...oui, madame Phaï… Comme on Vous nomme dans l’endroi… Que Tu ravis avec ta taille, Où tu prends du bout d’une paille, Au temps chaud, ton sorbet... très…
Que la nuit m’enveloppe et dorlote… De toute sa bonté, de toute sa dou… Que les flocons légers de la neige… S’enroulent comme au noir rouet la… La chambre est une tendre aïeule q…
Plus vite que les autans, Saqui, l’immortelle, au temps De sa royauté naissante, Tourbillonnait d’un pied sûr, A mille pieds en l’air, sur
Quand le vieux Gœthe un jour cria… Contre l’obscurité luttant avec ef… Ah ! lui du moins déjà sentait sur… Peser le voile de la mort. Nous, pour le proférer ce même cri…
Je déteste ce silence qui m’agripp… je verrouille ma porte, dans l’obscurité de cette nuit san… le froid s’installe, j’ai besoin de passion pour me réc…
Et tu m’as dit : Pourquoi revenir… Le golfe aux blanches eaux rit sou… Il fait si doux de vivre au bord d… Un tel apaisement coule du ciel pr… Regarde ! Les rocs noirs, effroi…
Matin, j’ai tout aimé, et j’ai tou… À l’heure où les humains vous dema… Pour aborder la vie accommodante o… Rendez mon cœur pesant, calme et d… Les humains au réveil ont besoin q…
C’était la fin d’un bal ; nous éti… Où sous la volupté l’archet frisso… Où sous les gants flétris les doig… Où les fleurs et les pas, les rayo… Et la gaze envolée en un tourbillo…
L’auberge était sinistre, isolée ;… On eût dit une tombe au fond d’un… Pareille au croque-mort qui recouv… La nuit l’enveloppait de son grand… Voyageur attardé, je couchais dans…