La nuit répand sur le village Son ombre et sa tranquillité. L’âme inquiète du feuillage Soupire aux souffles de l’été. En face du jour qui s’achève
L’aigle noir aux yeux d’or, prince… Ouvre, dès le premier rayon de l’a… Ses ailes comme un large et sombre… Un instant immobile, il plane, épi… Là-bas, au flanc du roc crevassé,…
Quand la mer me prend le cœur Un jour d’automne à Honfleur Je suis celui qui disparaît Comme un crabe qui s’cache sous le… La mer qui perturbe nos habitudes
Sonnet. Ici gît qui chevauchait dès ses pl… Qui fut par un incube (*) au berce… Qui, petite, déjà d’un sale feu to… Se faisait chevaucher par les peti…
Un moment suffira pour payer une a… Le regret plus longtemps ne peut n… Quoi ! L’amour n’a-t-il pas une h… Pour celle dont, peut-être, il ava… Une heure, une heure, amour ! Une…
Mon frère, sais-tu la nouvelle ? Mouflar, le bon Mouflar, de nos c… Si redouté des loups, si soumis au… Mouflar vient, dit-on, de manger Le petit agneau noir, puis la breb…
Sonnet XXXV. La nef qui longuement a voyagé, D… Dedans le sein du port à la fin on… Et le boeuf, qui longtemps a renve… Le bouvier à la fin lui ôte le col…
Toute puissance est faible, à moin… Ecoutez là-dessus l’esclave de Ph… Si j’ajoute du mien à son inventio… C’est pour peindre nos moeurs, et… Je suis trop au-dessous de cette a…
Terre, que fallut-il quand l’Euro… Ne pouvait retenir la France débo… Et grosse de fléaux ; Quand les trônes des rois chancela… Quand nos champs se vidaient, quan…
Une tête penchée sous le poids des… Et les mains transpercées par des… Le front sanglant posé sur les nua… Les deux bras étendus pour barrer… Le monde est passé sous tes pieds
Oh ! que ne suis-je un de ces homm… Qui, géants d’un siècle effacé, Jusque dans le siècle où nous somm… Règnent du fond de leur passé ! Que ne suis-je, prince ou poète,
À D.-U.-N. Maillart. Dans un cher souvenir de vos jeune… Ne regrettez-vous pas ces hautes c… Où l’âtre, réjoui par un grand feu… Réchauffait, en flambant, nos mais…
À Ernest Chesneau. J’aime à suivre le bord des petite… Qui cheminent sans bruit dans les… À leur fil d’argent clair viennent… Et tournoyer le vol des jaunes lav…
Contrerime LIX. Dessous la courtine mouillée Du matin soucieux, Tu balances, harmonieux, Ta branche dépouillée,
Quand on arrive au Val des Ronces On l’inspecte, le cœur serré, Ce gouffre épineux, bigarré De rocs blancs qu’un torrent noir… Partout, sous ce tas qui s’engonce…
—Toi qui t’en vas là-bas, Par toutes les routes de la terre, Homme tenace et solitaire, Vers où vas-tu, toi qui t’en vas ? —J’aime le vent, l’air et l’espace…
Décor d’encre. Sur le ciel terne Court un fil de fer : Mansarde où l’on aima, vanterne Sans carreaux, où l’on a souffert. Une enfant fait le pied de grue
Parfois l’esprit se perd dans la f… Inquiet, il hésite, il tâtonne, il… Dans le lierre qui tord ses nœuds… Il appelle, et sa voix retombe des… Il frissonne au contact rugueux de…
Ces hommes qui mourront, foule abj… Sont de la boue avant d’être de la… Oui, certes, ils passeront et mour… Leur vue à l’honnête homme inspire… Envieux, consumés de rages puérile…
Deux fois je regarde ma montre, Et deux fois à mes yeux distraits L’aiguille au même endroit se mont… Il est une heure... une heure aprè… La figure de la pendule
A la brise du soir quand les feuil… Quand le soleil rougit dans un bea… Quand les nuages d’or à l’horizon… Quand le silence vient, et quand l… De mystère et d’obscurité,
J’étais monté plus haut que l’aigl… Sous mes pieds s’étendait un vaste… Cerclé d’un double azur par le cie… Et les crânes pelés des montagnes… En foule jaillissaient des profond…
Sonnet. Que de fois, près d’Oxford, en ce… Ou l’on voit fuir sans fin des col… Des bruyères couper des plaines ar… La rivière qui passe et le vivier…
La foule des vivants rit et suit s… Tantôt pour son plaisir, tantôt po… Mais par les morts muets, par les… Moi, rêveur, je me sens regardé fi… Ils savent que je suis l’homme des…
Retourne moi regard vers mou amour… Plus que tout au monde, je t’aime… Parce que je suis heureuxe avec to… Dans quelques jour seulement tu m’… Je t’aime.
Ô jeune Florentine à la prunelle n… Beauté dont je voudrais éterniser… Vous sur qui notre maître eût jeté… Que devant Galatée ou sur Amaryll… Vous qui d’un blond sourire éclair…
Ô mes concitoyens, que notre histo… De quels récits brillants elle eni… Que de fois elle y va, par ses acc… D’un courage endormi réveiller l’é… Dans ses feuillets brûlants si l’œ…
Brune à la taille svelte, aux gran… À la lèvre rieuse, aux gestes sémi… Blonde aux yeux bleus rêveurs, à l… La jeune fille plaît : ou réservée… Mélancolique ou gaie, il n’importe…
Ulysse, Ulysse, arrête-toi, Écoute la voix des sirènes Plonge, va trouver notre reine Dans sont palais, deviens le roi. Mais Ulysse préfère au toit
L’habit râpé Vivent les bas de soie et les soul… La chaise dépaillée Dieu dit aux bons fauteuils : faut… Le poêle froid