Connais-tu ces épis sans grâce, Qui, dans une manche glissés, Par leurs poils revêches hissés, Grimpent d’autant plus qu’on les c… Tels sont, contredisant toujours
Sonnet. Beauté qui rends pareils à des tem… Es-tu donc à ce point par les dieu… De descendre du ciel sur la prosti… De prêter ta splendeur vivante à d…
À Marc… Un poète ayant rimé, IMPRIMÉ Vit sa Muse dépourvue De marraine, et presque nue :
Oui, pour le moins, laissez-moi, j… Pleurer tout bas ; si jamais, inhu… J’osais vous peindre avec de vrais… Le feu caché qu’en mes veines je s… Vous gémiriez, cruelle, de ma pein…
Les ailleurs d’un délire **** Ahmed Khettaoui/ Algérie **** Pourquoi lorsque je déterre mes dr…
Qui fait naître en mon cœur ces do… Qui charme ainsi mes sens ? Quels… M’enlèvent de la terre aux plaines… Où je découvre un nouveau ciel ? Les airs ont plus d’azur, l’aurore…
Dieu, c’est la beauté, Dieu, beau… Dans le buisson de flamme à son pe… Aux lèvres de Moïse, aux lèvres d… Et ses discours profonds sont clai… Son livre est un chœur vaste où D…
Contrerime LXV. I. M. N. Plus souple à dénouer mes plis Que le serpent n’ondule, Ayant tous, ô Vénus Pendule,
Couple heureux et brillant, vous q… Dès longtemps comme un hôte à vos… Qui m’avez laissé voir, en votre d… Triomphante, et d’éclat partout en… Le cours intérieur de vos félicité…
L’épanouissement, c’est la loi du… Il a fait la beauté, l’amour et le… Il veut la fleur dans la broussail… Son âme immense, à qui l’aube sert… Vibre à l’anxiété du moindre mouch…
L’abeille qui plongeait dans cette… Mes doigts agilement sur elle ont… Entends, si ton oreille approche s… L’insecte bourdonner sur un ton qu… Ce n’est là qu’une image encore, m…
Sonnet. Quand l’avenir pour moi n’a pas un… Quand pour moi le passé n’a pas un… Où puisse, dans son vol qu’elle a… Un instant se poser mon âme en déf…
Polynice, Etéocle, Abel, Caïn !… Vieille querelle humaine ! échafau… Batailles ! ô drapeaux, ô linceuls… Ouverture hâtive et sombre des tom… Dieu puissant ! quand la mort sera…
Alfred, j’ai vu des jours où nous… Servant les mêmes dieux aux autels… Le ciel n’avait formé qu’une âme p… Beaux jours d’épanchement, d’amour… Où ma voix à la tienne incessammen…
Ô lumineux matin, jeunesse des jou… Matin d’or, bourdonnant et vif com… Qui piques chaudement la nature, é… De te revoir après un temps de nui… Matin, fête de l’herbe et des bonn…
La maison du pêcheur, qui près du… Entre ses murs étroits nous avait… C’était l’heure du soir, l’heure p… La mer, sous une brise, arrivait à… En doux et larges plis.
Mon fils, disait un jour Jupiter… Toi qui juges la race humaine, Explique-moi pourquoi l’enfer suff… Aux nombreux criminels que t’envoi… Quel est de la vertu le fatal adve…
Quand l’homme approche enfin des s… Va plonger dans votre ombre inerte… Debout sur la hauteur aveuglément… Les premiers jours vécus éblouisse… Tandis que la nuit monte et débord…
Ne me dis pas que j’ai du pain à m… Il est à moi puisque j’en ai envie… Remarquez qu’on lui a mis de la sa… S’il continue à bouffer de ce trai… Sans parler de ce que je tiens dan…
Il avait plu. Le ciel jetait par… Des rayons incertains sur la vallé… Et trouait le brouillard et les nu… Sur le bord du chemin les fins bou… Et les chênes trapus auprès des sa…
Voici dans le couvent voisin qui s… Le rosaire et le bruit d’abeilles… Voici le vent du soir qui joue ave… Ô bien-aimée, un jour encore s’est… Joignons les mains, joignons nos c…
Ris sous la griffe des vautours, Cœur meurtri, que leur bec entame… Vas-tu te plaindre d’une femme ? Non ! je veux boire à ses amours ! Je boirai le vin et la lie,
Quand avec celle qu’on enlève, Joyeux, on s’est enfui si loin, Si haut, qu’au-dessus de son rêve On n’a plus que Dieu, doux témoin… Quand, sous un dais de fleurs sans…
La Justice tardant à faire la lev… Du cadavre lardé de coups, Les gendarmes, là-bas, mangent sur… En attendant son arrivée. L’énorme assassiné que la vermine…
Ô douce Nuit, ô Nuit plus amoureu… Plus claire et belle, et à moi plu… Que le beau jour, et plus chère ce… D’autant que moins, ô Nuit, je t’… Et vous, du ciel étoiles bien appr…
Ô toi dont la pénible enfance S’écoule au milieu des douleurs, Toi, dont la fragile existence M’a déjà coûté tant de pleurs ; Ô ! De ta mère,
Dans ce cabriolet de place j’exami… L’homme qui me conduit, qui n’est… Hideux, à barbe épaisse, à longs c… Vice et vin et sommeil chargent se… Comment l’homme peut-il ainsi tomb…
À D.-U.-N. Maillart. Dans un cher souvenir de vos jeune… Ne regrettez-vous pas ces hautes c… Où l’âtre, réjoui par un grand feu… Réchauffait, en flambant, nos mais…
On devient attentif et rêveur, on… A voir passer là-haut quelque grou… Des choeurs éblouissants, des fête… Des archanges menant des pompes tr… Des âmes dans la gloire et dans l’…
Que ton souffle renaisse, Eté des… Et ramène l’espoir et son divin co… Et ravive l’écho de mes pas sur la… Où le vol des corbeaux et des rêve… Car ma jeunesse s’empoussière aux…