Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu d… Tes yeux creux sont peuplés de vis… Et je vois tour à tour réfléchis s… La folie et l’horreur, froides et… Le succube verdâtre et le rose lut…
Il me semble, ce soir, Que le ciel étoile, s’élargissant, Se rapproche de nous ; et que la n… Derrière tant de feux, est moins o… Et le feuillage aussi brille sous…
Louis XIV qu’on appelait aussi l… était souvent assis sur une chaise… vers la fin de son règne une nuit où il faisait très sombre le Roi Soleil se leva de son lit
A la grande nuit au petit jour au… Voilà ce qu’il lui chantait Son cœur à elle lui battait froid Je voudrais que tu n’aimes que moi Il lui disait qu’il était fou d’el…
Viens !—une flûte invisible Soupire dans les vergers.— La chanson la plus paisible Est la chanson des bergers. Le vent ride, sous l’yeuse,
Tant de forêts arrachées à la terr… et massacrées achevées rotativées Tant de forêts sacrifiées pour la…
La confusion morose Qui me servait de sommeil, Se dissipe dès la rose Apparence du soleil. Dans mon âme je m’avance,
Au milieu des flacons, des étoffes… Et des meubles voluptueux, Des marbres, des tableaux, des rob… Qui traînent à plis somptueux, Dans une chambre tiède où, comme e…
Il est des jours de brume et de lu… Où l’homme, que la vie à chaque in… Étudiant la plante, ou l’étoile, o… S’accoude au bord croulant du prob… Où le songeur, pareil aux antiques…
Regarde le pauvre Vincent Foudroyé par son propre orage Qui s’écroule sur le carreau Couché dans son plus beau tableau Et l’orage s’en va calmé indifférent En roulant devant lui ses gra...
Comme c’est beau ce qu’on peut voir comme ça à travers le sable à travers le ve… à travers les carreaux tenez regardez par exemple
« Allah ! qui me rendra ma formida… Emirs, cavalerie au carnage animée… Et ma tente, et mon camp, éblouiss… Qui la nuit allumait tant de feux,… On eût dit que le ciel sur la coll…
Un feu distinct m’habite, et je vo… La violente vie illuminée entière.… Je ne puis plus aimer seulement qu… Ses actes gracieux mélangés de lum… Mes jours viennent la nuit me rend…
Heureux comme la truite remontant… Heureux le cœur du monde Sur son jet d’eau de sang Heureux le limonaire Hurlant dans la poussière
Il dit non avec la tête mais il dit oui avec le cœur il dit oui à ce qu’il aime il dit non au professeur il est debout
Je n’aime plus la rue Saint-Martin Depuis qu’André Platard l’a quittée. Je n’aime plus la rue
Scaramouche et Pulcinella, Qu’un mauvais dessein rassembla, Gesticulent, noirs sur la lune. Cependant l’excellent docteur Bolonais cueille avec lenteur
Le noir roc courroucé que la bise… Ne s’arrêtera ni sous de pieuses m… Tâtant sa ressemblance avec les ma… Comme pour en bénir quelque funest… Ici presque toujours si le ramier…
Où vas-tu beau geôlier Avec cette clé tachée de sang Je vais délivrer celle que j’aime S’il en est encore temps Et que j’ai enfermée
Un voile clair, un voile épais Recouvre notre destinée Mais l’étoile qui nous est née Demeure une étoile de paix. Peuvent-ils nous mentir, les astre…
Au globule de vie toute la chance… tôt décidés que disparus dont elle… C’est comme les perles de ces peti… jusqu’au dernier alvéole une bouch… La tête d’Ogmius coiffée du sangl…
Cet amour Si violent Si fragile Si tendre Si désespéré
Si la plage planche, si L’ombre sur l’oeil s’use et pleure Si l’azur est larme, ainsi Au sel des dents pure affleure La vierge fumée ou l’air
Une fille nue nage dans la mer Un homme barbu marche sur l’eau Où est la merveille des merveilles Le miracle annoncé plus haut ?
Rubens, fleuve d’oubli, jardin de… Oreiller de chair fraîche où l’on… Mais où la vie afflue et s’agite s… Comme l’air dans le ciel et la mer… Léonard de Vinci, miroir profond…
De sa profonde mère, encor froide… Voici qu’au seuil battu de tempête… Amèrement vomie au soleil par la m… Se délivre des diamants de la tour… Son sourire se forme, et suit sur…
L’oiseau qui vole si doucement L’oiseau rouge et tiède comme le s… L’oiseau si tendre l’oiseau moqueu… L’oiseau qui soudain prend peur L’oiseau qui soudain se cogne
Viens-tu du ciel profond ou sors-t… O Beauté ? ton regard, infernal e… Verse confusément le bienfait et l… Et l’on peut pour cela te comparer… Tu contiens dans ton oeil le couch…
Vous je ne vous regarde pas ma vie non plus ne vous regarde pa… J’aime ce que j’aime et cela seul me regarde
Oh ! Je voudrais tant que tu te souvien… des jours heureux où nous étions a… En ce temps-là la vie était plus b… et le soleil plus brûlant qu’aujou…