La rivière bourgeonne Dans l’orchestre des becs Son cours se libère Des griffes des crues. Les racines noyées
Prestige, disais-tu, de notre lamp… Ces hôies de nos soirs. Ils tirent jusqu’à nous leurs barq… Ils connaisseni notre désir de l’é… La nuit parfaite dans le ciel cria…
Au fond d’un antre sauvage Un Satyre et ses enfants Allaient manger leur potage, Et prendre l’écuelle aux dents. On les eût vus sur la mousse,
On me félicite, sourire aux lèvres… Pour ce seize qui brille comme un… Mais dans mon cœur, l’écho est sou… J’y vois l’échec, j’y sens le lour… J’ai veillé tard, j’ai lu cent foi…
Dans un siècle de fer, de houille… La vie est rude, hélas ! pour le p… Si la gloire est souvent un mirage… La foi ne s’éteint pas dans un vra… Par toutes les saisons et sur tous…
Vois, cette branche est rude, elle… Verse la pluie à flots sur son éco… Mais attends que l’hiver s’en aill… Une feuille percer ces noeuds si d… Et tu demanderas comment un bourge…
Au temps des Empereurs, quand les… Impuissants à garder leur culte et… Pâlissaient, se taisaient sur l’au… Devant le Dieu nouveau dont on av… En ces jours de ruine et d’immense…
(Après la mort de sa fille.) Quel est donc ce chagrin auquel je… Nous nous étions connus par l’espr… Nous n’avions fait que rire, et ca… Quand sa vivacité coudoya ma pares…
Le feu est presque éteint Et devant quelqu’un pleure Où passe cette main Dont la chaleur demeure Il fait nuit
Ô saisons ô châteaux, Quelle âme est sans défauts ? Ô saisons, ô châteaux, J’ai fait la magique étude Du Bonheur, que nul n’élude.
Je voudrais aimer autrement, Hélas ! Je voudrais être heureuse… Pour moi l’amour est un tourment, La tendresse m’est douloureuse. Ah ! Que je voudrais être heureus…
Au pays parfumé que le soleil care… J’ai connu, sous un dais d’arbres… Et de palmiers d’où pleut sur les… Une dame créole aux charmes ignoré… Son teint est pâle et chaud ; la b…
J’aime ton nom d’Apollonie, Echo grec du sacré vallon, Qui, dans sa robuste harmonie, Te baptise soeur d’Apollon. Sur la lyre au plectre d’ivoire,
(À un poète exilé) Généreux favoris des filles de mém… Deux sentiers différents devant vo… L’un conduit au bonheur, l’autre m… Mortels, il faut choisir.
J’en ai vu un qui s’était assis sur le chapeau d’un autre il lui était absolument impossible de faire un geste ou de parler et l’autre l’autre qui cherchait « son » chapeau était plus p...
Aujourd’hui l’espace est splendide… Sans mors, sans éperons, sans brid… Partons à cheval sur le vin Pour un ciel féerique et divin ! Comme deux anges que torture
Se croire un personnage est fort c… On y fait l’homme d’importance, Et l’on n’est souvent qu’un bourge… C’est proprement le mal français. La sotte vanité nous est particuli…
L’espace est noir, l’onde est somb… Là-bas, sur le gouffre obscur, Brillent le phare dans l’ombre Et l’étoile dans l’azur. La nuit pose, pour la voile
C’est le moment crépusculaire. J’admire, assis sous un portail, Ce reste de jour dont s’éclaire La dernière heure du travail. Dans les terres, de nuit baignées,
Debout devant le zinc Sur le coup de DIX heures Un grand plombier zingueur Habillé en dimanche et pourtant c’… Chante pour lui tout seul
(Écrit à l’âge de quatorze ans.) Après un si joyeux festin, Zélés sectateurs de Grégoire, Mes amis, si, le verre en main Nous voulons chanter, rire et boir…
J’ai regardé devant moi Dans la foule je t’ai vue Parmi les blés je t’ai vue Sous un arbre je t’ai vue Au bout de tous mes voyages
Ô poète ! pourquoi tes stances fav… Marchent-elles toujours cueillant… Toujours des liserons et toujours… Et vont-elles s’asseoir au fond de… Laissant sur leurs pieds nus, lavé…
Celui qui croyait au ciel Celui qui n’y croyait pas Tous deux adoraient la belle (*) Prisonnière des soldats Lequel montait à l’échelle
Mortellement atteint d’une flèche… Un Oiseau déplorait sa triste des… Et disait, en souffrant un surcroî… « Faut-il contribuer à son propre… Cruels humains ! vous tirez de nos…
Tu es là en face de moi dans la lumière de l’amour Et moi je suis là
Sur la maison du rire Un oiseau rit dans ses ailes. Le monde est si léger Qu’il n’est plus à sa place Et si gai
J’imagine au Congrès ce message sur l’état de l… situation tragique, plus ne nous reste au sous-sol que… mais pour 55 ans de soufre et 20 a…
Enfant, je m’étais dit et souvent… « Jamais, jamais d’amour ; c’est a… En des siècles sans nombre étendon… Et semons ici-bas pour l’immortali… Plus tard je me disais : « Amour…
En ce monde il se faut l’un l’autr… Si ton voisin vient à mourir, C’est sur toi que le fardeau tombe… Un Âne accompagnait un Cheval peu… Celui-ci ne portant que son simple…
Qui donc a baissé cet épouvantable rideau de poussière et de fer sur cette rue cette rue autrefois si heureuse et si fière d’être rue comme une fille heureuse et fière d’être nue. Pauvr...
Le cactus délicat est un sacré gaillard est un fameux dépendeur d’andouill… est un grand flandrin est un va-nu-pied
C’est le Champoésies .. c’est le… Du poète Alain .. c’est le mouli… C’est les chapitres bleus .. le c… C’est les cinquante nuances de sym… Des fragments à lire .. pour trou…
La cloche qui sonne on ne l’entend… L’air est trouble Un bruit de pas glisse sur le pali… Personne n’entre Non personne ne veut entrer
Le lion dort, seul sous sa voûte. Il dort de ce puissant sommeil De la sieste, auquel s’ajoute, Comme un poids sombre, le soleil. Les déserts, qui de loin écoutent,
C’est ma faute C’est ma faute Cest ma très grande faute d’orthog… Voilà comment j’écris Giraffe.
Sonnet. Je chéris ma défaite, et mon desti… Beauté, charme puissant des yeux e… Et je n’ai point regret qu’une heu… Me coûte en votre absence et des s…
Donne-moi tes mains pour l’inquiét… Donne-moi tes mains dont j’ai tant… Dont j’ai tant rêvé dans ma solitu… Donne-moi tes mains que je sois sa… Lorsque je les prends à mon propre…
Quand le lionceau déjeune la lionne rajeunit Quand le feu réolame sa part la terre rougit Quand la mort lui parle de l’amour
Mère des jeux latins et des volupt… Lesbos, où les baisers, languissan… Chauds comme les soleils, frais co… Font l’ornement des nuits et des j… Mère des jeux latins et des volupt…
Le vent trop fort ferme ma porte Emporte mon chapeau comme une feui… Tout a disparu dans la poussière Qui sait ce qu’il y a par derrière Un homme court sur l’horizon
Les ailes de la bruine virevoltent… Bec salé de poissons lumineux L’oiseau de pluie crie sa fougue a… Et apaise la faim de ses petits da… Les mains impénitentes de l’océan
Sonnet. Dans l’ombre tiède, où toute empha… Sur les coussins, parmi la flore d… L’effeuillement des heures d’or qu… Vibrer ainsi qu’un son d’archet qu…
Ma muse dort comme une marmotte de… Comme il vous plaira, ma verve ; c… C’est que je ne ferai rien sans vo… Jean-François Ducis. Souvent un grand désir de choses i…
Devant le bateau immobile Quelqu’un qui attend C’est le port qui bouge Il fait trop de vent le niveau de… tant la mer est lasse
Pascal avait son gouffre, avec lui… —Hélas ! tout est abîme,—action, d… Parole ! Et sur mon poil qui tout… Mainte fois de la Peur je sens pa… En haut, en bas, partout, la profo…
Nous allions au verger cueillir de… Avec ses beaux bras blancs en marb… Elle montait dans l’arbre et courb… Les feuilles frissonnaient au vent… O Virgile, ondoyait dans l’ombre…
La lune mince verse une lueur sacr… Toute une jupe d’un tissu d’argent… Sur les bases de marbre où vient l… Que suit d’un char de perle une ga… Pour les cygnes soyeux qui frôlent…
Il est un sentier creux dans la va… Qui ne sait trop s’il marche à gau… —C’est plaisir d’y passer, lorsque… Comme un jeune prodigue, égrène se… L’aubépine fleurit ; les frêles pâ…
Un voile clair, un voile épais Recouvre notre destinée Mais l’étoile qui nous est née Demeure une étoile de paix. Peuvent-ils nous mentir, les astre…
Oubliettes des châteaux de sable Meurtrières fenêtres de l’oubli Tout est toujours pareil Et cependant tout a changé Tu étais nue dans le soleil
Je fais souvent ce rêve étrange et… D’une femme inconnue, et que j’aim… Et qui n’est, chaque fois, ni tout… Ni tout à fait une autre, et m’aim… Car elle me comprend, et mon coeur…
Ah ! ne ralentis pas tes flammes ; Réchauffe mon coeur engourdi, Volupté, torture des âmes ! Diva ! Supplicem exaudî ! Déesse dans l’air répandue,
Quand avec celle qu’on enlève, Joyeux, on s’est enfui si loin, Si haut, qu’au-dessus de son rêve On n’a plus que Dieu, doux témoin… Quand, sous un dais de fleurs sans…
Elle dit au berger : « Approche. C’est moi qui t’attirais enfant ve… baissées. Seulement à la lumière frisante, c…
Le sommeil a pris ton empreinte Et la colore de tes yeux.
Le Mulet d’un prélat se piquait d… Et ne parlait incessamment Que de sa mère la Jument, Dont il contait mainte prouesse. Elle avait fait ceci, puis avait é…
Amoureuse au secret derrière ton s… Toute nue les mots d’amour Découvrent tes seins et ton cou Et tes paupières Découvrent toutes les caresse
Souvent sur la montagne, à l’ombre… Au coucher du soleil, tristement j… Je promène au hasard mes regards s… Dont le tableau changeant se dérou… Ici gronde le fleuve aux vagues éc…
Si je te parle c’est pour mieux t’… Si je t’entends je suis sûr de com… Si tu souris c’est pour mieux m’en… Si tu souris je vois le monde enti… Si je t’étreins c’est pour me cont…