Le poète. Du temps que j’étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s’asseoir
Ainsi, ma douce guerrière Mon cœur, mon tout, ma lumière, Vivons ensemble, vivons Et suivons Les doux sentiers de la jeunesse :
Le porte-monnaie : Je suis d’une incontestable utilit… D’accord mais tout de même il faut… Que si je n’existais pas il faudra… Moi je me passe de commentaires
A la fin de la noce William Blake en fera cadeau au boucher Il oubliera défunt son perroquet Et s’en retournera tuer les bêtes Avec un gros maillet Nous ne sommes pas à un oiseau près P...
Lèvent Debout S’assoit Sur les tuiles du toit
Quand, au bord de chemin, vient la… Elle hésite un instant avant de le… Elle voudrait cacher sa course fug… Redoutant le chasseur qui la pourr… Dans ses grands yeux scintille une…
Noyé dans les grandes eaux de la m… Qui suintent horriblement Le long des murs de sa chambre sor… Un mourant Livide abandonné et condamné
Pour la première fois, quittant vo… Vous m’avez, hier soir, donné le b… Que j’allais près de vous ainsi, c… J’ai senti contre moi palpiter que… Mon visage soudain est devenu tout…
Avec tout votre esprit, la belle i… Avec tous vos grands airs de rigue… Qui nous font tant de mal et qui v… Il n’en est pas moins vrai que vou… Il n’en est pas moins vrai que, sa…
Voyage du silence De mes mains à tes yeux Et dans tes cheveux Où des filles d’osier S’adossent au soleil
La Nature est un temple où de viv… Laissent parfois sortir de confuse… L’homme y passe à travers des forê… Qui l’observent avec des regards f… Comme de longs échos qui de loin s…
Prenez garde, mes fils, côtoyez mo… Suivez le fond de la rivière ; Craignez la ligne meurtrière, Ou l’épervier plus dangereux encor… C’est ainsi que parlait une carpe…
Je ne suis pas d Ici .. je viens… La gastine tourangelle .. fière d… Nice et Nord .. comme le travaill… Adieu, les Coteaux des vignes et… Dans la grande marche vers l Infi…
Ne craignez rien Gens honnêtes et exemplaires Il n’y a pas de danger Vos morts sont bien morts Vos morts sont bien gardés
Pascal avait son gouffre, avec lui… —Hélas ! tout est abîme,—action, d… Parole ! Et sur mon poil qui tout… Mainte fois de la Peur je sens pa… En haut, en bas, partout, la profo…
Un Vieillard sur son Ane aperçut… Un Pré plein d’herbe et fleurissa… Il y lâche sa bête, et le Grison… Au travers de l’herbe menue, Se vautrant, grattant, et frottant…
Comme le vent d’automne emporte… Pour les ranimer un instant,… Fleur desséchée & feuille morte… En son tourbillon inconstant,… Dans ces lettres, tristes troph…
Ce n’est pas le canon du noir vend… Ni les boulets de juin, ni les bom… Qui font la haine éteinte et l’ulc… Moi, pour aider le peuple à résoud… Je me penche vers lui. Commenceme…
Il y a de grandes flaques de sang… où s’en va-t-il tout ce sang répan… est-ce la terre qui le boit et qui… drôle de soûlographie alors si sage... si monotone...
Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu d… Tes yeux creux sont peuplés de vis… Et je vois tour à tour réfléchis s… La folie et l’horreur, froides et… Le succube verdâtre et le rose lut…
Ensemencée d’étoiles Elle répand sur le sable Des paroles Des fragments Des sourires lointains.
On croit que c’est facile de ne ri… Ah ! du matin au soir je ne faisais rien rien
Dans le jardin de mon père . Tu vois .. il y avait des poires… Le portail ressemblait au soleil… Des arums où butinés les abeilles… À l ombre de la glycine .
Viens, ô toi que j’adore, Ton pas est plus joyeux Que le vent des cieux ; Viens, les yeux de l’aurore Sont divins, mais tes yeux
En ces temps merveilleux où la Th… Fleurit avec le plus de sève et d’… On raconte qu’un jour un docteur d… —Après avoir forcé les coeurs indi… Les avoir remués dans leurs profon…
Sur la place taillée en mesquines… Square où tout est correct, les ar… Tous les bourgeois poussifs qu’étr… Portent, les jeudis soirs, leurs b… —L’orchestre militaire, au milieu…
Pour ne poser qu’un doigt dessus Le chat est bien trop grosse bête. Sa queue rejoint sa tête, Il tourne dans ce cercle Et se répond à la caresse.
Vous qui venez ici Dans une humble posture De vos flancs alourdis Décharger le fardeau Veuillez quand vous aurez
Quand l’homme, en fin de querelle, a égrené tout son chapelet d’injures, il hausse les épaules pousse un grand soupir et dit : « Figure ! » Un autre jour, racontant ce qui s’est passé l...
Je suis dans le métro, je somnole et soudain je me réveille à cause de quelque chose de désagréable qui me chatouille le menton, je me réveille et vois un petit homme debout, en blouse ...
Ses yeux ont tout un ciel de larme… Ni ses paupières ni ses mains Ne sont une nuit suffisante Pour que la douleur s’y cache. Il ira demander
Viens !—une flûte invisible Soupire dans les vergers.— La chanson la plus paisible Est la chanson des bergers. Le vent ride, sous l’yeuse,
Alain, je reviens après .. un lon… Des années entières sur cette plag… J ai regardé les hommes nus sur le… Le poète vient de finir l ouvrage… L homme avait subit des évènements…
Il est nuit : la mer dans son lit… Assoupie au loin si tranquillement Que pas une brise à cette heure n’… Troubler d’un baiser son recueille… Sans murmure aucun, sans aucune ri…
Immense et rouge Au-dessus du Grand Palais Le soleil d’hiver apparaît
J’attends le doux veuvage j’attend… Il a mis en veilleuse ma lampe d’… J’attends le doux veuvage j’attend… En entrant au bordel il a retiré s… une femme à ma ressemblance
Le Mulet d’un prélat se piquait d… Et ne parlait incessamment Que de sa mère la Jument, Dont il contait mainte prouesse. Elle avait fait ceci, puis avait é…
Vivant dans un village calme D’où la route part longue et dure Pour un lieu de sang et de larmes Nous sommes purs. Les nuits sont chaudes et tranquil…
Ni vu ni connu Je suis le parfum Vivant et défunt Dans le vent venu ! Ni vu ni connu
Bizarre déité, brune comme les nui… Au parfum mélangé de musc et de ha… Oeuvre de quelque obi, le Faust d… Sorcière au flanc d’ébène, enfant… Je préfère au constance, à l’opium…
Contemplons ce trésor de grâces fl… Dans l’ondulation de ce corps musc… L’Elégance et la Force abondent,… Cette femme, morceau vraiment mira… Divinement robuste, adorablement m…
Si je veux abuser mon cœur D’une autre image que la sienne, Peu à peu, tristement moqueur, Il retrace l’image ancienne. C’est un pêle-mêle inouï,
C’est les Treize Nuances de Sund… C’est un article sur le journal de… Nous avons laissés dans le quartie… Des souvenirs jamais oubliés . Nous avons passés des nombreuses a…
Au retour des beaux jours, dans ce… Où meurent les Danton trahis par… Quand l’étable s’agite au fond des… Quand l’eau vive au soleil se chan… Quand la grisette assise, une aigu…
Sonnet. Le rêve, serpent traître éclos dan… Roule autour de mes bras une flatt… Sur mes lèvres distille un philtre… Et m’amuse aux couleurs changeante…
Non, non, je ne suis pas de ces fe… Et rendent ce dernier service à le… Pour qu’ils vivent en paix & sans… Vois-tu, ces dévoûments sont niais… Les hommes, je le sais, se complai…
Un voile clair, un voile épais Recouvre notre destinée Mais l’étoile qui nous est née Demeure une étoile de paix. Peuvent-ils nous mentir, les astre…
Enfin j’ai cédé, je me plie Encor cette fois sous ta main. Ta volonté s’est accomplie : Me voilà hors de ton chemin. Pourtant, parce que trop docile
Allons allons Pressons Allons allons Voyons pressons Il y a trop de voyageurs
En argot les hommes appellent les… c’est dire comme ils sentent que l… mais la languie verte des arbres e… Qui peut savoir ce qu’ils disent l… Les arbres parlent arbre comme les…
Rentrez dans vos cartons, robe, ru… Rentrez, je ne suis plus l’heureus… Que vous avez connue en de plus an… Je ne suis plus coquette, ô mes pa… Laissez-moi ma cornette & ma robe…
Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s’est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau. Il n’y a beste, ne oyseau,
Ouvrière sans yeux, Pénélope imbé… Berceuse du chaos où le néant osci… Guerre, ô guerre occupée au choc d… Toute pleine du bruit furieux des… Ô buveuse de sang, qui, farouche,…
Le soir, à la campagne, on sort, o… Le pauvre dans son champ, le riche… Moi, je vais devant moi ; le poète… Se sent chez lui, sentant qu’il es… Je vais volontiers seul. Je médit…
Viens sur mon coeur, âme cruelle e… Tigre adoré, monstre aux airs indo… Je veux longtemps plonger mes doig… Dans l’épaisseur de ta crinière lo… Dans tes jupons remplis de ton par…
Le monde rit, Le monde est heureux, content et j… La bouche s’ouvre, ouvre ses ailes… Les bouches jeunes retombent, Les bouches vieilles retombent.
Bientôt nous plongerons dans les f… Adieu, vive clarté de nos étés tro… J’entends déjà tomber avec des cho… Le bois retentissant sur le pavé d… Tout l’hiver va rentrer dans mon ê…
Nous deux nous tenant par la main Nous nous croyons partout chez nou… Sous l’arbre doux sous le ciel noi… Sous tous les toits au coin du feu Dan la rue vide en plein soleil
Telle qu’un moissonneur, dont l’av… Abat le frais bleuet, comme le dur… Telle qu’un plomb cruel qui, dans… Siffle, et, fendant les airs, vous… Telle l’affreuse mort sur un drago…
Il a fait don à la France de sa personne et n’a pas hésité à donner aux fli… Cité des enfants voués au noir désespér…