Une terre fertile Une lune bonne enfant Une mer hospitalière Un soleil souriant Au fil de l’eau
A Paul et Virginie au tenon et à la mortaise à la chèvre et au chou
Boulevard de la Chapelle où passe le métro aérien Il y a des filles très belles et b… Les clochards affamés s’endorment… De vieilles poupées font encore le…
Il y a de grandes flaques de sang… où s’en va-t-il tout ce sang répan… est-ce la terre qui le boit et qui… drôle de soûlographie alors si sage... si monotone...
En Afrique, il existe beaucoup d’antilopes ; ce sont des animaux charmants et très rapides à la course. Les habitants de l’Afrique sont les hommes noirs, mais il y a aussi des hommes bl...
“ Si vous voulez que j’aime encore… Rendez-moi l’âge des amours ; Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s’il se peut, l’aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin
Le champ s’incline à la lumière Au bas du ciel bleu plus serein La route court sous la poussière Mais le soleil n’y est pour rien La voix qui monte est sans éclat
Mon coeur, comme un oiseau, voltig… Et planait librement à l’entour de… Le navire roulait sous un ciel san… Comme un ange enivré d’un soleil r… Quelle est cette île triste et noi…
En sortant de l’école nous avons rencontré un grand chemin de fer qui nous a emmenés tout autour de la terre
Une prairie vivante, qui s’adapte… Toujours revigorante, à jamais ver… Parsemée de tulipes, floraison mat… Que personne ne détruit, ou on oub… Donne moi un tournevis, que je bri…
Souvent sur la montagne, à l’ombre… Au coucher du soleil, tristement j… Je promène au hasard mes regards s… Dont le tableau changeant se dérou… Ici gronde le fleuve aux vagues éc…
L’habitude est une étrangère Qui supplante en nous la raison : C’est une ancienne ménagère Qui s’installe dans la maison. Elle est discrète, humble, fidèle,
Ils se promènent Ils se rencontrent Ils se saluent Ils se font des politesses Ils échangent des idées
Quoique tes sourcils méchants Te donnent un air étrange Qui n’est pas celui d’un ange, Sorcière aux yeux alléchants, Je t’adore, ô ma frivole,
Le poète. Du temps que j’étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s’asseoir
C’était un grand dîner de Première Communion Il y avait le cousin Ponce
Mon père, ce héros au sourire si d… Suivi d’un seul housard qu’il aima… Pour sa grande bravoure et pour sa… Parcourait à cheval, le soir d’une… Le champ couvert de morts sur qui…
L’oiseau qui vole si doucement L’oiseau rouge et tiède comme le s… L’oiseau si tendre l’oiseau moqueu… L’oiseau qui soudain prend peur L’oiseau qui soudain se cogne
Ô toison, moutonnant jusque sur l’… Ô boucles ! Ô parfum chargé de non… Extase ! Pour peupler ce soir l’a… Des souvenirs dormant dans cette c… Je la veux agiter dans l’air comme…
Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu d… Tes yeux creux sont peuplés de vis… Et je vois tour à tour réfléchis s… La folie et l’horreur, froides et… Le succube verdâtre et le rose lut…
C’est le moment crépusculaire. J’admire, assis sous un portail, Ce reste de jour dont s’éclaire La dernière heure du travail. Dans les terres, de nuit baignées,
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens… Tu réclamais le Soir ; il descend… Une atmosphère obscure enveloppe l… Aux uns portant la paix, aux autre… Pendant que des mortels la multitu…
- Je suis heureux ! - De quel droit ? Et on le fusille du regard en atte…
La pendule, sonnant minuit, Ironiquement nous engage À nous rappeler quel usage Nous fîmes du jour qui s’enfuit : —Aujourd’hui, date fatidique,
Sois pure comme la rosée, Comme le ciel que tu reflètes ; Sois légère aux herbes brisées, Ame tremblante du poète. Colore-toi du sang de l’aube,
Celui dont nous t’offrons l’image, Et dont l’art, subtil entre tous, Nous enseigne à rire de nous, Celui-là, lecteur, est un sage. C’est un satirique, un moqueur ;
Tes yeux sont si profonds qu’en me… J’ai vu tous les soleils y venir s… S’y jeter à mourir tous les désesp… Tes yeux sont si profonds que j’y… À l’ombre des oiseaux c’est l’océa…
rien de moins à signaler que le ro… rien sinon que le cycle des genèse… rien sinon le frai frissonnant des… des liaisons faciles et hors de combinaisons trop hâtiv…
J’ai fermé les yeux pour ne plus r… J’ai fermé les yeux pour pleurer De ne plus te voir. Où sont tes mains et les mains des… Où sont tes yeux les quatre volont…
Moi j’avais une lampe et toi la lumière Qui a vendu la mèche ?
Que me conseillez-vous, mon coeur… Irai-je par devers la belle Lui dire la peine mortelle Que souffrez pour elle en douleur… Pour votre bien et son honneur,
Une esclave aux longs yeux chargés… Change l’eau de mes fleurs, plonge… Au lit mystérieux prodigue ses doi… Elle met une femme au milieu de ce… Qui, dans ma rêverie errant avec d…
Le voici l’agneau si doux Le vrai pain des anges Ou ciel il descend sur nous Dévorons-le tous ! Dieu de clémence odieux vainqueur…
Ex-voto dans le goût espagnol Je veux bâtir pour toi, Madone, m… Un autel souterrain au fond de ma… Et creuser dans le coin le plus no… Loin du désir mondain et du regard…
Comme vous m’êtes nécessaires et comme vous m’êtes chères. Mes yeux qui se ferment sur des larmes imaginaires, mes mains qui se tendent sans cesse vers le vide. J’ai rêvé cette nuit de ...
Le soleil s’est couvert d’un crêpe… Ô Lune de ma vie ! emmitoufle-toi… Dors ou fume à ton gré ; sois muet… Et plonge tout entière au gouffre… Je t’aime ainsi ! Pourtant, si tu…
Ô père qu’adore mon père ! Toi qu’on ne nomme qu’à genoux ! Toi, dont le nom terrible et doux Fait courber le front de ma mère ! On dit que ce brillant soleil
Combien faut-il de fois secouer me… Et baiser ton front bas, morne car… Pour piquer dans le but, de mystiq… Combien, ô mon carquois, perdre de… Nous userons notre âme en de subti…
Homme libre, toujours tu chériras… La mer est ton miroir ; tu contemp… Dans le déroulement infini de sa l… Et ton esprit n’est pas un gouffre… Tu te plais à plonger au sein de t…
Dans les planches d’anatomie Qui traînent sur ces quais poudreu… Où maint livre cadavéreux Dort comme une antique momie, Dessins auxquels la gravité
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui… Ceux dont un dessein ferme emplit… Ceux qui d’un haut. destin graviss… Ceux qui marchent pensifs, épris d… Ayant devant les yeux sans cesse,…
“ Va-t’en, chétif insecte, excréme… C’est en ces mots que le Lion Parlait un jour au Moucheron. L’autre lui déclara la guerre. “ Penses-tu, lui dit-il, que ton t…
Vois, cette branche est rude, elle… Verse la pluie à flots sur son éco… Mais attends que l’hiver s’en aill… Une feuille percer ces noeuds si d… Et tu demanderas comment un bourge…
(Le lézard sur les ruines de Rome… Un jour, seul dans le Colisée, Ruine de l’orgueil romain, Sur l’herbe de sang arrosée Je m’assis, Tacite à la main.
Je compare vos yeux à ces claires… Où les astres d’argent et les étoi… Font miroiter, la nuit, des flamme… Vienne à glisser le vent sur leur… Il faut que l’astre émigre et que…
Donne-moi tes mains pour l’inquiét… Donne-moi tes mains dont j’ai tant… Dont j’ai tant rêvé dans ma solitu… Donne-moi tes mains que je sois sa… Lorsque je les prends à mon propre…
Ange plein de gaieté, connaissez-v… La honte, les remords, les sanglot… Et les vagues terreurs de ces affr… Qui compriment le coeur comme un p… Ange plein de gaieté, connaissez-v…
Les revenants de Pâques ou de la Trinité traînent leurs chaînes de montre jusqu’au
Ce spectre singulier n’a pour tout… Grotesquement campé sur son front… Qu’un diadème affreux sentant le c… Sans éperons, sans fouet, il essou… Fantôme comme lui, rosse apocalypt…
La barque est sur le sable Le sable est sur la barque C’est un restant d’embarcation Un squelette Que le vent enlace
La haute cathédrale est grise, pre… Et découpe un profil austère sur l… Une voix vague sort des blocs sile… Dans leur langue gothique ils nous… C’est le reflet et c’est la vibran…
Un oiseau s’envole, II rejette les nues comme un voil… II n’a jamais craint la lumière, Enfermé dans son vol, II n’a jamais eu d’ombre.
(Sur la mort d’Iris en 1654.) Parmi les doux transports d’une am… Je voyais près d’Iris couler mes… Iris que j’aime encore, et que j’a… Brûlait des mêmes feux dont je brû…
C’est le carnet de bord .. lundi… Tu vois .. j écris quelques ligne… Une vie de chantiers et d écriture… Des gestes de tout les jours . Préparer le café chaud et le jus…
Sommes-nous, dit-il, en Provence… Quel amas d’arbres toujours verts Triomphe ici de l’inclémence Des aquilons et des hivers ? Jasmins dont un air doux s’exhale,
Puisque mai tout en fleurs dans le… Viens ! ne te lasse pas de mêler à… La campagne, les bois, les ombrage… Les larges clairs de lune au bord… Le sentier qui finit où le chemin…
Parmi l’arbre, la brise berce La vipère que je vêtis ; Un sourire, que la dent perce Et qu’elle éclaire d’appétits, Sur le Jardin se risque et rôde,
De ce terrible paysage, Tel que jamais mortel n’en vit, Ce matin encore l’image, Vague et lointaine, me ravit. Le sommeil est plein de miracles !
Prenez garde, mes fils, côtoyez mo… Suivez le fond de la rivière ; Craignez la ligne meurtrière, Ou l’épervier plus dangereux encor… C’est ainsi que parlait une carpe…
Sonnet. Au creux de mon abîme où se perd t… Maintenant, jour et nuit, je vois… Amoureux élixirs de la flamme et d… Reflets changeants du spleen et de…