Au temps des Empereurs, quand les… Impuissants à garder leur culte et… Pâlissaient, se taisaient sur l’au… Devant le Dieu nouveau dont on av… En ces jours de ruine et d’immense…
À André Theuriet. Le bouvreuil a sifflé dans l’aubép… Les ramiers, deux à deux, ont au l… Et les petits muguets, qui sous bo… Embaument les ravins où bleuit la…
De l’utilité des ennemis. Que tu sais bien, Racine, à l’aid… Emouvoir, étonner, ravir un specta… Jamais Iphigénie, en Aulide immol… N’a coûté tant de pleurs à la Grè…
Main dominée par le cœur Cœur dominé par le lion Lion dominé par l’oiseau L’oiseau qu’efface un nuage Le lion que le désert grise
Une longue aiguille traverse le ro… Un arbre Un doigt La lune borgne Une fenêtre qui nous lorgne
Les tapis fortement secoués laissaient des signes entre les arbres. On les avait déteints avec les pieds. Sur les quais, avec un regard attendri, les têtes se tournaient, mais les passa...
Ô saisons ô châteaux, Quelle âme est sans défauts ? Ô saisons, ô châteaux, J’ai fait la magique étude Du Bonheur, que nul n’élude.
Oui, c’est bien le vallon ! le val… Ici l’été plus frais s’épanouit à… Ici durent longtemps les fleurs qu… Ici l’âme contemple, écoute, adore… Et prend pitié du monde, étroit et…
J’aime ton nom d’Apollonie, Echo grec du sacré vallon, Qui, dans sa robuste harmonie, Te baptise soeur d’Apollon. Sur la lyre au plectre d’ivoire,
(À un poète exilé) Généreux favoris des filles de mém… Deux sentiers différents devant vo… L’un conduit au bonheur, l’autre m… Mortels, il faut choisir.
J’en ai vu un qui s’était assis sur le chapeau d’un autre il lui était absolument impossible de faire un geste ou de parler et l’autre l’autre qui cherchait « son » chapeau était plus p...
C’est une femme belle et de riche… Qui laisse dans son vin traîner sa… Les griffes de l’amour, les poison… Tout glisse et tout s’émousse au g… Elle rit à la Mort et nargue la D…
Aujourd’hui l’espace est splendide… Sans mors, sans éperons, sans brid… Partons à cheval sur le vin Pour un ciel féerique et divin ! Comme deux anges que torture
Se croire un personnage est fort c… On y fait l’homme d’importance, Et l’on n’est souvent qu’un bourge… C’est proprement le mal français. La sotte vanité nous est particuli…
L’espace est noir, l’onde est somb… Là-bas, sur le gouffre obscur, Brillent le phare dans l’ombre Et l’étoile dans l’azur. La nuit pose, pour la voile
Sonnet. Il faut, dans ce bas monde, aimer… Pour savoir, après tout, ce qu’on… Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’a… Les femmes, les chevaux, les lauri…
Le soleil s’est couvert d’un crêpe… Ô Lune de ma vie ! emmitoufle-toi… Dors ou fume à ton gré ; sois muet… Et plonge tout entière au gouffre… Je t’aime ainsi ! Pourtant, si tu…
C’est le moment crépusculaire. J’admire, assis sous un portail, Ce reste de jour dont s’éclaire La dernière heure du travail. Dans les terres, de nuit baignées,
Dans un square sur un banc Il y a un homme qui vous appelle q… Il a des binocles un vieux costume… Il fume un petit ninas il eet assi… Et il vous appelle quand on passe
Ce n’est pas la nuit, c’est la lun… Et tu me parles d’eux. Ils ornent… Mon ami, ils sont trop : père, mèr… Pourtant, ton rêve est calme, et j…
Le feu est presque éteint Et devant quelqu’un pleure Où passe cette main Dont la chaleur demeure Il fait nuit
(Écrit à l’âge de quatorze ans.) Après un si joyeux festin, Zélés sectateurs de Grégoire, Mes amis, si, le verre en main Nous voulons chanter, rire et boir…
Si je te parle c’est pour mieux t’… Si je t’entends je suis sûr de com… Si tu souris c’est pour mieux m’en… Si tu souris je vois le monde enti… Si je t’étreins c’est pour me cont…
« Délivrez-moi de ma lourde parure… Ces longs habits, cette riche coif… Doublent encore la fatigue du soir… L’heure s’avance, et déjà du manoi… Les murs épais sont enveloppés d’o…
J’ai regardé devant moi Dans la foule je t’ai vue Parmi les blés je t’ai vue Sous un arbre je t’ai vue Au bout de tous mes voyages
C’est l’hiver. Le charbon de terr… Flambe en ma chambre solitaire. La neige tombe sur les toits. Blanche ! Oh, ses beaux seins bla… Même sillage aux cheminées
Ô poète ! pourquoi tes stances fav… Marchent-elles toujours cueillant… Toujours des liserons et toujours… Et vont-elles s’asseoir au fond de… Laissant sur leurs pieds nus, lavé…
C’est la rubrique de Saturday . Le temps était devenu lugubre . Les ténèbres avaient envahit la va… C’est des mots .. que j avais ent… Le bruit des chopes de bières .
Victorieusement fui le suicide bea… Tison de gloire, sang par écume, o… Ô rire si là-bas une pourpre s’app… À ne tendre royal que mon absent t… Quoi ! de tout cet éclat pas même…
Ange plein de gaieté, connaissez-v… La honte, les remords, les sanglot… Et les vagues terreurs de ces affr… Qui compriment le coeur comme un p… Ange plein de gaieté, connaissez-v…
La lune mince verse une lueur sacr… Toute une jupe d’un tissu d’argent… Sur les bases de marbre où vient l… Que suit d’un char de perle une ga… Pour les cygnes soyeux qui frôlent…
En ce monde il se faut l’un l’autr… Si ton voisin vient à mourir, C’est sur toi que le fardeau tombe… Un Âne accompagnait un Cheval peu… Celui-ci ne portant que son simple…
Qui donc a baissé cet épouvantable rideau de poussière et de fer sur cette rue cette rue autrefois si heureuse et si fière d’être rue comme une fille heureuse et fière d’être nue. Pauvr...
Ce qu’on appelle Charte ou Consti… C’est un antre qu’un peuple en rév… Creuse dans le granit, abri sûr et… Joyeux, le peuple enferme en cette… Ses conquêtes, ses droits, payés d…
Au milieu de cet attroupement il y a avec un enfant qui danse un homme qui soulève des poids. Ses bras tatoués de bleu prennent le ciel à témoin de leur force inutile. L’enfant danse, l...
Mon coeur, comme un oiseau, voltig… Et planait librement à l’entour de… Le navire roulait sous un ciel san… Comme un ange enivré d’un soleil r… Quelle est cette île triste et noi…
La cloche qui sonne on ne l’entend… L’air est trouble Un bruit de pas glisse sur le pali… Personne n’entre Non personne ne veut entrer
C’est ma faute C’est ma faute Cest ma très grande faute d’orthog… Voilà comment j’écris Giraffe.
Sonnet. Je chéris ma défaite, et mon desti… Beauté, charme puissant des yeux e… Et je n’ai point regret qu’une heu… Me coûte en votre absence et des s…
Donne-moi tes mains pour l’inquiét… Donne-moi tes mains dont j’ai tant… Dont j’ai tant rêvé dans ma solitu… Donne-moi tes mains que je sois sa… Lorsque je les prends à mon propre…
(Après la mort de sa fille.) Quel est donc ce chagrin auquel je… Nous nous étions connus par l’espr… Nous n’avions fait que rire, et ca… Quand sa vivacité coudoya ma pares…
Je l’avais saisi par la bride ; Je tirais, les poings dans les noe… Ayant dans les sourcils la ride De cet effort vertigineux. C’était le grand cheval de gloire,
Ils se promènent Ils se rencontrent Ils se saluent Ils se font des politesses Ils échangent des idées
Quand le lionceau déjeune la lionne rajeunit Quand le feu réolame sa part la terre rougit Quand la mort lui parle de l’amour
C’est la légende d Alain . Qui naquit aux quatre chemins . Le pays des trois rivières .. le… Entre l odeur de l alambic et les… Sur les rives du vieux Chinon .
Mère des jeux latins et des volupt… Lesbos, où les baisers, languissan… Chauds comme les soleils, frais co… Font l’ornement des nuits et des j… Mère des jeux latins et des volupt…
Jours de lenteur, jours de pluie, Jours de miroirs brisés et d’aigui… Jours de paupières closes à l’hori… D’heures toutes semblables, jours… Mon esprit qui brillait encore sur…
Ferme les yeux visage noir Ferme les jardins de la rue L’intelligence et la hardiesse L’ennui et la tranquillité Ces tristes soirs à tout moment
Ah ! vous allez là-bas Oui Vous savez où c’est ? Non mais je connais Et vous emmenez tous ces bagages ?
Le vent trop fort ferme ma porte Emporte mon chapeau comme une feui… Tout a disparu dans la poussière Qui sait ce qu’il y a par derrière Un homme court sur l’horizon
(Au bas d’un portrait.) J’ai vu ton sourire et tes larmes, J’ai vu ton cœur triste et joyeux… Qui des deux a le plus de charmes… Dis-moi ce que j’aime le mieux :
Les ailes de la bruine virevoltent… Bec salé de poissons lumineux L’oiseau de pluie crie sa fougue a… Et apaise la faim de ses petits da… Les mains impénitentes de l’océan
Au printemps, c’est dans les bois… Qu’un jour nous nous sommes connus… Les bourgeons poussaient vapeur ve… L’amour fut une découverte. Grâce aux lilas, grâce aux muguets…
Un jour que l’océan gonflé par la… Réunissant les eaux de ses fleuves… Fier de tout envahir, marchait à l… De ce vaste univers ; Une voix s’éleva du milieu des ora…
N’y va pas tout est combiné d’avance le match est truqué et quand il apparaîtra sur le ring environné d’éclairs de magnésium
Ma muse dort comme une marmotte de… Comme il vous plaira, ma verve ; c… C’est que je ne ferai rien sans vo… Jean-François Ducis. Souvent un grand désir de choses i…
Devant le bateau immobile Quelqu’un qui attend C’est le port qui bouge Il fait trop de vent le niveau de… tant la mer est lasse
Nous allions au verger cueillir de… Avec ses beaux bras blancs en marb… Elle montait dans l’arbre et courb… Les feuilles frissonnaient au vent… O Virgile, ondoyait dans l’ombre…
A la pêche à la baleine, à la pêch… Disait le père d’une voix courrouc… A son fils Prosper, sous l’armoire allongé, A la pêche à la baleine, à la pêch…
Il est un sentier creux dans la va… Qui ne sait trop s’il marche à gau… —C’est plaisir d’y passer, lorsque… Comme un jeune prodigue, égrène se… L’aubépine fleurit ; les frêles pâ…