Un voile clair, un voile épais Recouvre notre destinée Mais l’étoile qui nous est née Demeure une étoile de paix. Peuvent-ils nous mentir, les astre…
Oubliettes des châteaux de sable Meurtrières fenêtres de l’oubli Tout est toujours pareil Et cependant tout a changé Tu étais nue dans le soleil
II est de forts parfums pour qui… Est poreuse. On dirait qu’ils pén… En ouvrant un coffret venu de l’O… Dont la serrure grince et rechigne… Ou dans une maison déserte quelque…
Je fais souvent ce rêve étrange et… D’une femme inconnue, et que j’aim… Et qui n’est, chaque fois, ni tout… Ni tout à fait une autre, et m’aim… Car elle me comprend, et mon coeur…
Mes silences t’enrageaient, Ils te rendaient fou, Ils te faisaient hurler, Trembler, donner des coups. Tu frappais les murs,
Boulevard de la Chapelle où passe le métro aérien Il y a des filles très belles et b… Les clochards affamés s’endorment… De vieilles poupées font encore le…
Le Mulet d’un prélat se piquait d… Et ne parlait incessamment Que de sa mère la Jument, Dont il contait mainte prouesse. Elle avait fait ceci, puis avait é…
À Démètre Perticari. Des parfums, des fleurs, des schal… Dans un château vaste. Des amants heureux sur tous les pa… Gens de haute caste.
Celles qui sont des fleurs légères… Figurines d’or et beautés toutes m… Où s’irise une faible lune... Les… Mélodieuses fuir dans le bois écla… De mauves et d’iris et de nocturne…
Isur le perron de la mairie de la place Saint-Sulpice à Paris où tu passais très vite lorsque j’étais enfant riant dans les feuilles du vent Je te salue oiseau marrant oiseau si heureux...
“ Va-t’en, chétif insecte, excréme… C’est en ces mots que le Lion Parlait un jour au Moucheron. L’autre lui déclara la guerre. “ Penses-tu, lui dit-il, que ton t…
De deux choses lune l’autre c’est le soleil les pauvres les travailleurs ne vo… leur soleil c’est la soif la pouss… et s’ils travaillent en plein sole…
Je te l’ai dit pour les nuages Je te l’ai dit pour l’arbre de la… Pour chaque vague pour les oiseaux… Pour les cailloux du bruit Pour les mains familières
Horloge ! dieu sinistre, effrayant… Dont le doigt nous menace et nous… Les vibrantes Douleurs dans ton c… Se planteront bientôt comme dans u… Le Plaisir vaporeux fuira vers l’…
La pendule, sonnant minuit, Ironiquement nous engage À nous rappeler quel usage Nous fîmes du jour qui s’enfuit : —Aujourd’hui, date fatidique,
Le feu couve au brasier Les regards les attentes Tous ces visages-là penchés près d… Où se lit l’histoire simple et mag…
Sonnet. Pour une heure de joie unique et s… De larmes précédée et de larmes su… Pour une heure tu peux, tu dois ai… Quel homme, une heure au moins, n’…
J’ai fait ce rêve. J’étais mort. Une voix dit :—Ton âme impie, En un très-misérable fort, Va revivre afin qu’elle expie. Dans le bois qu’octobre jaunit
Sur la petite place, au lever de l… Le marché rit joyeux, bruyant, mul… Pêle-mêle étalant sur ses tréteaux… Ses fromages, ses fruits, son miel… Et, sur la dalle où coule une eau…
Voilà le banc rustique où s’asseya… La salle où résonnait sa voix mâle… Quand les pasteurs assis sur leurs… Lui comptaient les sillons par cha… Ou qu’encor palpitant des scènes d…
Si j’étais le Zéphyr ailé, J’irais mourir sur votre bouche. Ces voiles, j’en aurais la clé Si j’étais le Zéphyr ailé. Près des seins pour qui je brûlai
Ma sœur, écoute-moi ! je vais t’ou… Mais détourne un instant ton regar… Pour mes quinze printemps, ne sois… Tu promis de m’aimer à notre vieil… Un ange aux blonds cheveux déjà te…
Il ne se faut jamais moquer des mi… Car qui peut s’assurer d’être touj… Le sage Ésope dans ses fables Nous en donne un exemple ou deux. Celui qu’en ces vers je propose,
Dans un siècle de fer, de houille… La vie est rude, hélas ! pour le p… Si la gloire est souvent un mirage… La foi ne s’éteint pas dans un vra… Par toutes les saisons et sur tous…
Il y a de grandes flaques de sang… où s’en va-t-il tout ce sang répan… est-ce la terre qui le boit et qui… drôle de soûlographie alors si sage... si monotone...
Comme une grande fleur trop lourde… Parfois, toute en mes bras, tu ren… Et plonges dans mes yeux tes beaux… Avec un long sourire où miroitent… Je t’enlace ; j’ai comme un peu de…
Si ce qu’on dit d’Esope est vrai, C’était l’Oracle de la Grèce : Lui seul avait plus de sagesse Que tout l’Aréopage. En voici pou… Une histoire des plus gentilles,
Une Idée, une Forme, un Etre Parti de l’azur et tombé Dans un Styx bourbeux et plombé Où nul oeil du Ciel ne pénètre ; Un Ange, imprudent voyageur
Je ne peux plus regarder ton visag… Où te caches-tu La maison s’est évanouie parmi les… Et tu as quitté la dernière fenêtr… Où tu m’apparaissais
Mortellement atteint d’une flèche… Un Oiseau déplorait sa triste des… Et disait, en souffrant un surcroî… « Faut-il contribuer à son propre… Cruels humains ! vous tirez de nos…
A Paul et Virginie au tenon et à la mortaise à la chèvre et au chou
Le soir couchant ferme une porte Nous sommes au bord du chemin Dans l’ombre près du ruisseau où tout se tient Si c’est encore une lumière
Porte ta vie ailleurs, ô toi qui f… Verse ailleurs ce trésor que j’ava… Va chercher d’autres lieux, toi qu… Va fleurir, ô soleil, ô ma belle c… Fais riche un autre amour et souvi…
Sous les lueurs des plantes rares les joues roses des cerisiers les diamants de la distance Et les perles dont elle se pare Sous les lustres des flaques tiède…
Dans le ciel gris des anges de faï… Dans le ciel gris des sanglots éto… Il me souvient de ces jours de Ma… Dans le Rhin noir pleuraient des… On trouvait parfois au fond des ru…
À Madame L. sur son album. Amitié, doux repos de l’âme, Crépuscule charmant des cœurs, Pourquoi dans les yeux d’une femme As-tu de plus tendres langueurs ?
La courbe de tes yeux fait le tour… Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne… Et si je ne sais plus tout ce que… C’est que tes yeux ne m’ont pas to…
Dans la salle à manger brune, que… Une odeur de vernis et de fruits,… Je ramassais un plat de je ne sais… Belge, et je m’épatais dans mon im… En mangeant, j’écoutais l’horloge,…
Un soir, l’âme du vin chantait dan… « Homme, vers toi je pousse, ô che… Sous ma prison de verre et mes cir… Un chant plein de lumière et de fr… Je sais combien il faut, sur la co…
Debout devant le zinc Sur le coup de DIX heures Un grand plombier zingueur Habillé en dimanche et pourtant c’… Chante pour lui tout seul
Esa es su sombra...; el alma, aver… Para más no volver, huyóse al ciel… Solitaria, sombría, abandonada, Esa fantasma se encontró en el sue… Si es pedestal o túmulo, se ignora…
Qu’est-ce que Dieu fait donc de c… Qui monte tous les jours vers ses… Comme un tyran gorgé de viande et… II s’endort au doux bruit de nos… Les sanglots des martyrs et des su…
J’ai dit à mon cœur, à mon faible… N’est-ce point assez d’aimer sa ma… Et ne vois-tu pas que changer sans… C’est perdre en désirs le temps du… Il m’a répondu : Ce n’est point a…
“ Le Phénix ” Toutes les choses au hasard Tous les mots dits sans y penser Et qui sont pris comme ils sont di… Et nul n’y perd et nul n’y gagne
L’espoir divin qu’à deux on parvie… Et qu’à deux on partage, L’espoir d’aimer longtemps, d’aime… Chaque jour davantage ; Le désir éternel, chimérique et to…
Compagnons des mauvais jours Je vous souhaite une bonne nuit Et je m’en vais. La recette a été mauvaise C’est de ma faute
Devenir me Voici venir le temps d… Par la fenêtre fermée les oiseaux… comme les poissons d’aquarium. A la devanture d’une boutique une jolie femme sourit.
Cris muets Taffetas noirs Redingo… Tous les mannequins ont le même re… Mais ce lord a dansé dans un bouge… Il a des dents d’or et des favoris Sales
Les bêtes qui descendent des faubo… Les oiseaux qui secouent leurs plu… Les terribles ciels jaunes, les nu… Ont, en toute saison, fêté cette s… Elle est belle, statue vivante de…
À Jules Guiffrey. J’étais, j’entrais au tombeau Où mes aïeux rêvent ensemble. Ils ont dit : « La nuit lourde tr… Est-ce l’approche d’un flambeau,
Chute superbe, fin si douce, Oubli des luttes, quel délice Que d’étendre à même la mousse Après la danse, le corps lisse ! Jamais une telle lueur
Je veux, humiliant mon front et me… Prosterné devant toi comme on est… Sous le ciel de tes yeux qui font… Baiser pieusement tes pieds petits… J’étancherai, gardant tout mon dés…
Du repos des humains implacable en… J’ai rendu mille amants envieux de… Je me repais de sang, et je trouve… Dans les bras de celui qui recherc…
La lueur plus loin que la tête Le saut du cœur Sur la pente où l’air roule sa voi… Au carrefour près du talus une prière
Demain, dès l’aube, à l’heure où b… Je partirai. Vois-tu, je sais que… J’irai par la forêt, j’irai par la… Je ne puis demeurer loin de toi pl… Je marcherai les yeux fixés sur me…
Par la surprise saisie, Une bouche qui buvait Au sein de la Poésie En sépare son duvet : –Ô ma mère Intelligence,
Ce Zoïle cagot naquit d’une Javot… Le diable,—ce jour-là Dieu permit… D’un peu de Ravaillac et d’un de… Composa ce gredin béat. Tout jeune, il contemplait, sans g…
Elle était orpheline et servait da… Saint-Martin et Saint-Jean d’été… Où les gros métayers, au chef-lieu… Disputant et frappant à terre du b… Viennent, pour la saison, louer de…
L’amour est clair comme le jour l’amour est simple comme bonjour l’amour est nu comme la main c’est ton amour et le mien pourquoi parler du grand amour pourquoi chanter la grande vie ? ...
tournant et qu’on rate un chagrin d’homme sombre paysage choses déjà vues et qui reviennent en disant c’est pas pareil c’est beaucoup mieux orchestre sanglots fantômes à tête de cœur so...