Depuis qu’Amour cruel empoisonna Premièrement de son feu ma poitrin… Toujours brûlai de sa fureur divin… Qui un seul jour mon coeur n’aband… Quelque travail, dont assez me don…
Ma femme à la chevelure de feu de… Aux pensées d’éclairs de chaleur A la taille de sablier Ma femme à la taille de loutre ent… Ma femme à la bouche de cocarde et…
—Elle était fort déshabillée Et de grands arbres indiscrets Aux vitres jetaient leur feuillée Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise,
Quand Don Juan descendit vers l’o… Et lorsqu’il eut donné son obole à… Un sombre mendiant, l’oeil fier co… D’un bras vengeur et fort saisit c… Montrant leurs seins pendants et l…
Tes yeux sont si profonds qu’en me… J’ai vu tous les soleils y venir s… S’y jeter à mourir tous les désesp… Tes yeux sont si profonds que j’y… À l’ombre des oiseaux c’est l’océa…
Tandis que les crachats rouges de… Sifflent tout le jour par l’infini… Qu’écarlates ou verts, près du Ro… Croulent les bataillons en masse d… Tandis qu’une folie épouvantable b…
C’était bien longtemps .. bonjour… Sur le journal bleu .. le poète é… Le soleil s’est levé du bon pied… Je suis assis sur le vieux taboure… J attends le retour du copain .
C’est la légende et la nature . Le poing virgule et aucune rupture… La valeur n attends pas les années… Ton cœur ne pleure plus en secret… Le poète .. c’est le gaillard com…
On dirait ton regard d’une vapeur… Ton oeil mystérieux (est-il bleu,… Alternativement tendre, rêveur, cr… Réfléchit l’indolence et la pâleur… Tu rappelles ces jours blancs, tiè…
Une nuit que j’étais près d’une af… Comme au long d’un cadavre un cada… Je me pris à songer près de ce cor… À la triste beauté dont mon désir… Je me représentai sa majesté nativ…
Idole de ma vie, Mon tourment, mon plaisir, Dis-moi si ton envie S’accorde à mon désir ? Comme je t’aime en mes beaux jours…
Il dit non avec la tête mais il dit oui avec le cœur il dit oui à ce qu’il aime il dit non au professeur il est debout
La mère fait du tricot Le fils fait la guerre Elle trouve ça tout naturel la mèr… Et le père qu’est-ce qu’il fait le… Il fait des affaires
C’est un Breton qui revient au pays natal Après avoir fait plusieurs mauvais… Il se promène devant les fabriques… Douarnenez
Comme l’autre Ophélie, Dont la douce folie S’endort en murmurant Dans le torrent, Pâle, déchevelée
Tous les yeux d’une femme joués sur le même tableau Les traits de l’être aimé traqué par le destin sous la fleur immobile d’un sordide papier peint L’herbe blanche du meurtre dans une f...
Entre tant de beautés que partout… Je contemple bien, amis, que le dé… Mais on voit scintiller en Lola d… Le charme inattendu d’un bijou ros…
Ô beaux yeux bruns, ô regards déto… Ô chauds soupirs, ô larmes épandue… Ô noires nuits vainement attendues… Ô jours luisants vainement retourn… Ô tristes plaints, ô désirs obstin…
Une fois, une seule, aimable et do… À mon bras votre bras poli S’appuya (sur le fond ténébreux de… Ce souvenir n’est point pâli); II était tard ; ainsi qu’une méda…
À Édouard Manet. Le vent, tiède éclaireur de l’assa… Soulève un brouillard vert de bour… La pluie et le soleil, le calme et… Les bois noirs sur le ciel, la nei…
Des oiseaux par milliers volent ve… Le gardien ne peut supporter des c… Tant pis je m’en fous ! Et il éteint tout Au loin un cargo fait naufrage un…
Quoique tes sourcils méchants Te donnent un air étrange Qui n’est pas celui d’un ange, Sorcière aux yeux alléchants, Je t’adore, ô ma frivole,
Quand chez les débauchés l’aube bl… Entre en société de l’Idéal ronge… Par l’opération d’un mystère venge… Dans la brute assoupie un ange se… Des Cieux Spirituels l’inaccessib…
Les Sirènes chantaient... Là-bas,… Une harpe d’amour soupirait, infin… Les flots voluptueux ruisselaient… Et des larmes montaient aux yeux d… Les Sirènes chantaient... Là-bas,…
Beaucoup d’eau a passé sous les po… et puis aussi énormément de sang Mais aux pieds de l’amour coule un grand ruisseau blanc Et dans les jardins de la lune
L’homme pâle, le long des pelouses… Chemine, en habit noir, et le ciga… L’Homme pâle repense aux fleurs d… —Et parfois son oeil terne a des r… Car l’Empereur est soûl de ses vi…
La nuit se déboutonne Sort un sein Et allaite l’orage. L’orage repu Crie sa fougue
Par les soirs bleus d’été, j’irai… Picoté par les blés, fouler l’herb… Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur… Je laisserai le vent baigner ma tê… Je ne parlerai pas, je ne penserai…
Je t’adore à l’égal de la voûte no… Ô vase de tristesse, ô grande taci… Et t’aime d’autant plus, belle, qu… Et que tu me parais, ornement de m… Plus ironiquement accumuler les li…
En argot les hommes appellent les… c’est dire comme ils sentent que l… mais la languie verte des arbres e… Qui peut savoir ce qu’ils disent l… Les arbres parlent arbre comme les…
C’était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. Lune, quel esprit sombre
Il n’avait peur de personne Il n’avait peur de rien Mais un matin un beau matin Il croit voir quelque chose Mais il dit
Pourquoi le prononcer ce nom de la… Dans son brillant exil mon coeur e… Il résonne de loin dans mon âme at… Comme les pas connus ou la voix d’… Montagnes que voilait le brouillar…
Bonjour, j écris ces quelques mot… Pour vous dire .. que je suis deb… Je viens de la gastine tourangelle… J avais connu le gland puissant . C’est le parfum des fleurs du prin…
Celui dont nous t’offrons l’image, Et dont l’art, subtil entre tous, Nous enseigne à rire de nous, Celui-là, lecteur, est un sage. C’est un satirique, un moqueur ;
C’est le chapitre .. la poésie co… Tu vois .. j ai des projets nouve… Rester ici .. où repartir ailleurs… Mais, c’est peut-être un brutal av… C est un rêve vague et lointain .
J’ai mis mon képi dans la cage et je suis sorti avec l’oiseau sur… Alors on ne salue plus a demandé le commandant
De sa profonde mère, encor froide… Voici qu’au seuil battu de tempête… Amèrement vomie au soleil par la m… Se délivre des diamants de la tour… Son sourire se forme, et suit sur…
Le tendre et dangereux visage de l… C’était peut-être un archer avec s… Je ne sais plus Je ne sais rien Tout ce que je sais c’est qu’il m’…
« Le mal, c’est comme les enfants,… Par ce temps qui délabre tout, as-… et que l’eau qui tombe entre nous…
Toi tu dors la nuit moi j’ai de l’… Tes yeux fermés ton grand corps al… c’est drôle mais ça me fait pleure… et soudain voilà que tu ris tu ris aux éclats en dormant
Comme c’est beau ce qu’on peut voir comme ça à travers le sable à travers le ve… à travers les carreaux tenez regardez par exemple
Tu es là en face de moi dans la lumière de l’amour Et moi je suis là
Pluie de plumes plumes de pluie Celle qui vous aimait n’est plus Que me voulez-vous oiseaux Plumes de pluie pluie de plumes Depuis que tu n’es plus je ne sais…
Deux et deux quatre quatre et quatre huit huit et huit font seize... Répétez ! dit le maître Deux et deux quatre
Imaginez Diane en galant équipage… Parcourant les forêts ou battant l… Cheveux et gorge au vent, s’enivra… Superbe et défiant les meilleurs c… Avez-vous vu Théroigne, amante du…
Chanson d’automne. Déjà plus d’une feuille sèche Parsème les gazons jaunis ; Soir et matin, la brise est fraîch… Hélas ! les beaux jours sont finis…
Un Vieillard sur son Ane aperçut… Un Pré plein d’herbe et fleurissa… Il y lâche sa bête, et le Grison… Au travers de l’herbe menue, Se vautrant, grattant, et frottant…
Tous les jours, écartant les rosea… Près du fleuve où j’habite un pêch… —Car sous l’onde il a vu glisser d… Et reste là, rêveur, du matin jusq… L’air frémit, l’eau soupire et sem…
Ah ! Jeannot je chante, je chante Pour t’avoir le même demain Car la vie a l’air trop méchante Sans la caresse de ta main.
Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu d… Tes yeux creux sont peuplés de vis… Et je vois tour à tour réfléchis s… La folie et l’horreur, froides et… Le succube verdâtre et le rose lut…
J’ai fermé les yeux pour ne plus r… J’ai fermé les yeux pour pleurer De ne plus te voir. Où sont tes mains et les mains des… Où sont tes yeux les quatre volont…
Un cheval s’écroule au milieu d’un… Les feuilles tombent sur lui Notre amour frissonne Et le soleil aussi.
Combien faut-il de fois secouer me… Et baiser ton front bas, morne car… Pour piquer dans le but, de mystiq… Combien, ô mon carquois, perdre de… Nous userons notre âme en de subti…
Bien ! pillards, intrigants, fourb… Attablez-vous en hâte autour des j… Accourez ! place à tous ! Maîtres, buvez, mangez, car la vie… Tout ce peuple conquis, tout ce pe…
Quand j’étais jeune et fier et que… Les ailes de mon âme à tous les ve… Les voiles emportaient ma pensée a… Et mes rêves flottaient sur tous l… Je voyais dans ce vague où l’horiz…
Cent mille hommes, criblés d’obus… Cent mille hommes, couchés sur un… Tombés pour leur pays par leur mor… Comme on tombe à Fleurus, comme o… Cent mille ardents soldats, héros…
Notre Père qui êtes aux cieux Restez-y Et nous nous resterons sur la terr… Qui est quelquefois si jolie
Sur la crête du toit il y a une armée immobile ou une rangée de cheminées sans armes. En bas, de rares éclaireurs montent la garde et poursuivent de leur falot l’ombre imprécise. Dans l...
Pour soulever un poids si lourd, Sisyphe, il faudrait ton courage ! Bien qu’on ait du coeur à l’ouvrag… L’Art est long et le Temps est co… Loin des sépultures célèbres,