Les poissons, les nageurs, les bat… Transforment l’eau. L’eau est douce et ne bouge Que pour ce qui la touche. Le poisson avance
Dans un square sur un banc Il y a un homme qui vous appelle q… Il a des binocles un vieux costume… Il fume un petit ninas il eet assi… Et il vous appelle quand on passe
C’est l’été, de jeunes garçons, des enfants, font le tour des alignements de Carnac en racontant aux touristes le mystère des pierres levées. Bien sûr, ils ont appris cela par cœur, mai...
Heureux comme la truite remontant… Heureux le cœur du monde Sur son jet d’eau de sang Heureux le limonaire Hurlant dans la poussière
Penché contre un grand fleuve, inf… M’arrachent à regret aux riants en… Âme aux pesantes mains, pleines de… Il faut que le ciel cède au glas d… Le coeur dur, l’oeil distrait des…
Rue de Seine DIX heures et demie le soir au coin d’une autre rue un homme titube... un homme jeune
La terre est bleue comme une orang… Jamais une erreur les mots ne ment… Ils ne vous donnent plus à chanter Au tour des baisers de s’entendre Les fous et les amours
L’amour est clair comme le jour l’amour est simple comme bonjour l’amour est nu comme la main c’est ton amour et le mien pourquoi parler du grand amour pourquoi chanter la grande vie ? ...
Sur la maison du rire Un oiseau rit dans ses ailes. Le monde est si léger Qu’il n’est plus à sa place Et si gai
Isur le perron de la mairie de la place Saint-Sulpice à Paris où tu passais très vite lorsque j’étais enfant riant dans les feuilles du vent Je te salue oiseau marrant oiseau si heureux...
Boulevard de la Chapelle où passe le métro aérien Il y a des filles très belles et b… Les clochards affamés s’endorment… De vieilles poupées font encore le…
Oh ! Je voudrais tant que tu te souvien… des jours heureux où nous étions a… En ce temps-là la vie était plus b… et le soleil plus brûlant qu’aujou…
Une esclave aux longs yeux chargés… Change l’eau de mes fleurs, plonge… Au lit mystérieux prodigue ses doi… Elle met une femme au milieu de ce… Qui, dans ma rêverie errant avec d…
Vers la fin d’un discours extrêmem… le grand homme d’Etat trébuchant sur une belle phrase creuse tombe dedans et désemparé la bouche grande ouve…
Ni vu ni connu Je suis le parfum Vivant et défunt Dans le vent venu ! Ni vu ni connu
Une négresse par le démon secouée Veut goûter une enfant triste de f… Et criminels aussi sous leur robe… Cette goinfre s’apprête à de rusés… À son ventre compare heureuses deu…
Oranges des orangers citrons des c… Mystères fastueux et journaliers La vie est belle je me tue à vous le dire dit la fleur
« Délivrez-moi de ma lourde parure… Ces longs habits, cette riche coif… Doublent encore la fatigue du soir… L’heure s’avance, et déjà du manoi… Les murs épais sont enveloppés d’o…
Chute superbe, fin si douce, Oubli des luttes, quel délice Que d’étendre à même la mousse Après la danse, le corps lisse ! Jamais une telle lueur
Le jeune homme dont l’oeil est bri… Le beau corps de vingt ans qui dev… Et qu’eût, le front cerclé de cuiv… Adoré, dans la Perse, un Génie in… Impétueux avec des douceurs virgin…
C’est comme si, il était dur voir impossible de me mentir à travers le regard précédent. Je sens tant de bonnes choses mais également ce côté tranchant. Ce serait si bon de ne pouvoir l...
Si je regarde tout à coup n’a véri… subir cette parole intérieure sans… éphémères ; et cette infinité d’en… facilité, qui se transforment l’un… elles. Incohérente sans le paraîtr…
Assise, la fileuse au bleu de la c… Où le jardin mélodieux se dodeline… Le rouet ancien qui ronfle l’a gri… Lasse, ayant bu l’azur, de filer l… Chevelure, à ses doigts si faibles…
Dès l’aube, chers rayons, mon fron… À peine il se redresse, il voit d’… Sur le marbre absolu, le temps pâl… L’heure sur moi descendre et croît… *
Sur l’onde saturée, Elle marchait. Convaincue que personne Ne la devinerait. Et la neige
La Cigale, ayant chanté Tout l’été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau
La Nature est un temple où de viv… Laissent parfois sortir de confuse… L’homme y passe à travers des forê… Qui l’observent avec des regards f… Comme de longs échos qui de loin s…
Le plaisir à chaque gorgée . J adore sucer le gland crémeux . Le jus du mâle .. le lait des hom… J ai la gorge profonde pour les am… Le plaisir de branler la bite d am…
(Sur la mort d’Iris en 1654.) Parmi les doux transports d’une am… Je voyais près d’Iris couler mes… Iris que j’aime encore, et que j’a… Brûlait des mêmes feux dont je brû…
Prestige, disais-tu, de notre lamp… Ces hôies de nos soirs. Ils tirent jusqu’à nous leurs barq… Ils connaisseni notre désir de l’é… La nuit parfaite dans le ciel cria…