Printemps, que me veux-tu ? pourqu… Ces fleurs dans tes cheveux et ces… Pourquoi dans les bosquets cette v… Et du soleil d’avril ces rayons ca… Printemps si beau, ta vue attriste…
Souvent à la clarté rouge d’un rév… Dont le vent bat la flamme et tour… Au coeur d’un vieux faubourg, laby… Où l’humanité grouille en ferments… On voit un chiffonnier qui vient,…
Ô doux regards, ô yeux pleins de b… Petits jardins pleins de fleurs am… Où sont d’Amour les flèches dange… Tant à vous voir mon oeil s’est ar… Ô coeur félon, ô rude cruauté,
“ Va-t’en, chétif insecte, excréme… C’est en ces mots que le Lion Parlait un jour au Moucheron. L’autre lui déclara la guerre. “ Penses-tu, lui dit-il, que ton t…
Je te l’ai dit pour les nuages Je te l’ai dit pour l’arbre de la… Pour chaque vague pour les oiseaux… Pour les cailloux du bruit Pour les mains familières
De deux choses lune l’autre c’est le soleil les pauvres les travailleurs ne vo… leur soleil c’est la soif la pouss… et s’ils travaillent en plein sole…
Ce spectre singulier n’a pour tout… Grotesquement campé sur son front… Qu’un diadème affreux sentant le c… Sans éperons, sans fouet, il essou… Fantôme comme lui, rosse apocalypt…
Horloge ! dieu sinistre, effrayant… Dont le doigt nous menace et nous… Les vibrantes Douleurs dans ton c… Se planteront bientôt comme dans u… Le Plaisir vaporeux fuira vers l’…
Ma femme à la chevelure de feu de… Aux pensées d’éclairs de chaleur A la taille de sablier Ma femme à la taille de loutre ent… Ma femme à la bouche de cocarde et…
La pendule, sonnant minuit, Ironiquement nous engage À nous rappeler quel usage Nous fîmes du jour qui s’enfuit : —Aujourd’hui, date fatidique,
Comme c’est beau ce qu’on peut voir comme ça à travers le sable à travers le ve… à travers les carreaux tenez regardez par exemple
Le feu couve au brasier Les regards les attentes Tous ces visages-là penchés près d… Où se lit l’histoire simple et mag…
L’espoir divin qu’à deux on parvie… Et qu’à deux on partage, L’espoir d’aimer longtemps, d’aime… Chaque jour davantage ; Le désir éternel, chimérique et to…
Un Savetier chantait du matin jus… C’était merveilles de le voir, Merveilles de l’ouïr ; il faisait… Plus content qu’aucun des Sept Sa… Son voisin, au contraire, étant to…
Contrerime XIV. Le coucou chante au bois qui dort. L’aurore est rouge encore, Et le vieux paon qu’Iris décore Jette au loin son cri d’or.
Ayant poussé la porte étroite qui… Je me suis promené dans le petit j… Qu’éclairait doucement le soleil d… Pailletant chaque fleur d’une humi… Rien n’a changé. J’ai tout revu :…
Si chétive, une haleine, une âme, L’orpheline du porte-clés Promenait dans la cour infâme L’innocence en cheveux bouclés. Elle avait cinq ans ; son épaule
Ma sœur, écoute-moi ! je vais t’ou… Mais détourne un instant ton regar… Pour mes quinze printemps, ne sois… Tu promis de m’aimer à notre vieil… Un ange aux blonds cheveux déjà te…
Il ne se faut jamais moquer des mi… Car qui peut s’assurer d’être touj… Le sage Ésope dans ses fables Nous en donne un exemple ou deux. Celui qu’en ces vers je propose,
Il y a de grandes flaques de sang… où s’en va-t-il tout ce sang répan… est-ce la terre qui le boit et qui… drôle de soûlographie alors si sage... si monotone...
Sous le rapide vol du temps, Déjà le cercle de l’année Va se fermer dans peu d’instants ! Bientôt sa sœur nouvelle est née ! Devant nous s’ouvre l’avenir ;
Par nos premiers regards sous les… Par nos premiers aveux dont mon cœ… Par nos premiers baisers, et ces b… Où notre amour passé pour mourir s… Par les sentiers, les bois, les co…
Étranges étrangers Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel hommes des pays loin
Rappelez-vous l’objet que nous vîm… Ce beau matin d’été si doux : Au détour d’un sentier une charogn… Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l’air, comme une fem…
Nous regardions nos arbres, c’étai… De la terrasse qui nous fut chère,… Se tenait près de nous cette fois… Mais en retrait, hôte silencieux Au seuil de la maison en ruines, q…
Celui-là, c’est le cheval qui vit tout seul quelque part très loin dans une ilé. Il mange un peu d’herbe ; derrière lui, il y a un bateau ; c’est le bateau sur lequel le cheval est venu...
Dans les vieilles forêts où la sèv… Court du fût noir de l’aulne au tr… Bien des fois, n’est-ce pas ? à tr… Pâle, effaré, n’osant regarder en… Tu t’es hâté, tremblant et d’un pa…
La rue assourdissante autour de mo… Longue, mince, en grand deuil, dou… Une femme passa, d’une main fastue… Soulevant, balançant le feston et… Agile et noble, avec sa jambe de s…
Porte ta vie ailleurs, ô toi qui f… Verse ailleurs ce trésor que j’ava… Va chercher d’autres lieux, toi qu… Va fleurir, ô soleil, ô ma belle c… Fais riche un autre amour et souvi…
Si j’étais le Zéphyr ailé, J’irais mourir sur votre bouche. Ces voiles, j’en aurais la clé Si j’étais le Zéphyr ailé. Près des seins pour qui je brûlai
Sous les lueurs des plantes rares les joues roses des cerisiers les diamants de la distance Et les perles dont elle se pare Sous les lustres des flaques tiède…
L’amour nous fait trembler comme u… Car chacun de nous deux a peur du… « Mon bien-aimé, dis-tu très bas,… Laisse... Ferme les yeux... Ne pa… Je te devine proche au feu de ton…
À Madame L. sur son album. Amitié, doux repos de l’âme, Crépuscule charmant des cœurs, Pourquoi dans les yeux d’une femme As-tu de plus tendres langueurs ?
Aloys, songes-tu quelquefois au po… Qui t’attirait naguère entre ses d… Et, mettant un baiser sur tes chev… Admirait ton teint frais et ton ri… Lui se souvient de toi. Devant ta…
La courbe de tes yeux fait le tour… Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne… Et si je ne sais plus tout ce que… C’est que tes yeux ne m’ont pas to…
Dans la salle à manger brune, que… Une odeur de vernis et de fruits,… Je ramassais un plat de je ne sais… Belge, et je m’épatais dans mon im… En mangeant, j’écoutais l’horloge,…
Un soir, l’âme du vin chantait dan… « Homme, vers toi je pousse, ô che… Sous ma prison de verre et mes cir… Un chant plein de lumière et de fr… Je sais combien il faut, sur la co…
Et ce soir-là, je ne sais, Ma douce, à quoi tu pensais, Toute triste, Et voilée en ta pâleur, Au bord de l’étang couleur
Ô muse de mon coeur, amante des pa… Auras-tu, quand Janvier lâchera s… Durant les noirs ennuis des neigeu… Un tison pour chauffer tes deux pi… Ranimeras-tu donc tes épaules marb…
En Afrique, il existe beaucoup d’antilopes ; ce sont des animaux charmants et très rapides à la course. Les habitants de l’Afrique sont les hommes noirs, mais il y a aussi des hommes bl...
Cris muets Taffetas noirs Redingo… Tous les mannequins ont le même re… Mais ce lord a dansé dans un bouge… Il a des dents d’or et des favoris Sales
Les bêtes qui descendent des faubo… Les oiseaux qui secouent leurs plu… Les terribles ciels jaunes, les nu… Ont, en toute saison, fêté cette s… Elle est belle, statue vivante de…
La tribu prophétique aux prunelles… Hier s’est mise en route, emportan… Sur son dos, ou livrant à leurs fi… Le trésor toujours prêt des mamell… Les hommes vont à pied sous leurs…
Il me semble parfois que mon sang… Ainsi qu’une fontaine aux rythmiqu… Je l’entends bien qui coule avec u… Mais je me tâte en vain pour trouv… À travers la cité, comme dans un c…
Je t’adore à l’égal de la voûte no… Ô vase de tristesse, ô grande taci… Et t’aime d’autant plus, belle, qu… Et que tu me parais, ornement de m… Plus ironiquement accumuler les li…
Demain, dès l’aube, à l’heure où b… Je partirai. Vois-tu, je sais que… J’irai par la forêt, j’irai par la… Je ne puis demeurer loin de toi pl… Je marcherai les yeux fixés sur me…
Dans les caveaux d’insondable tris… Où le Destin m’a déjà relégué ; Où jamais n’entre un rayon rose et… Où, seul avec la Nuit, maussade h… Je suis comme un peintre qu’un Di…
Ce Zoïle cagot naquit d’une Javot… Le diable,—ce jour-là Dieu permit… D’un peu de Ravaillac et d’un de… Composa ce gredin béat. Tout jeune, il contemplait, sans g…
tournant et qu’on rate un chagrin d’homme sombre paysage choses déjà vues et qui reviennent en disant c’est pas pareil c’est beaucoup mieux orchestre sanglots fantômes à tête de cœur so...
Quand je te vois passer, ô ma chèr… Au chant des instruments qui se br… Suspendant ton allure harmonieuse… Et promenant l’ennui de ton regard… Quand je contemple, aux feux du ga…
Dans ce récit je prétends faire vo… D’un certain sot la remontrance va… Un jeune enfant dans l’eau se lais… En badinant sur les bords de la S… Le Ciel permit qu’un saule se tro…
Toi qui me l’as appris, tu ne t’en… De tout ce que mon coeur renfermai… Quand, dans nuit profonde, ô ma be… Je venais en pleurant tomber dans… La mémoire en est morte, un jour t…
Je vis d’abord sur moi des fantôme… Traîner de longs habits ; Je ne sais si c’étaient des femmes… Leurs manteaux m’inondaient avec l… De nacre et de rubis.
Oh ! vous dont le travail est joie… Vous qui n’avez pas d’autre proie Que les parfums, souffles du ciel, Vous qui fuyez quand vient décembr… Vous qui dérobez aux fleurs l’ambr…
J’avais douze ans ; elle en avait… Elle était grande, et, moi, j’étai… Pour lui parler le soir plus à mon… Moi, j’attendais que sa mère sortî… Puis je venais m’asseoir près de s…
Les paupières des fleurs, de larme… Ces visages brumeux qui, le soir,… Dessinent les vapeurs qui vont se… Ces profils dont l’ébauche apparaî… Ces yeux mystérieux ouverts sur le…
Elle a mis, depuis que je l’aime (Bien longtemps, peut-être toujour… Bien des robes, jamais la même ; Palmire a dû compter les jours. Mais, quand vous êtes revenue,
C’est le chapitre .. c’est le tex… La scène .. l épisode de la rue… Le poète Alain l avait écrit en 2… C’est l absence de la fortune . La galère .. quand tu n as plus d…
Sonnet. Il faut, dans ce bas monde, aimer… Pour savoir, après tout, ce qu’on… Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’a… Les femmes, les chevaux, les lauri…
L’oiseau qui chante dans ma tête Et me répète que je t’aime Et me répète que tu m’aimes L’oiseau au fastidieux refrain Je le tuerai demain matin.