Sonnet. Nos yeux se sont croisés et nous n… Née au siècle où je vis et passant… Dans le double infini du temps et… Tu ne me cherchais point, tu ne m’…

Sonnet. Dans les verres épais du cabaret b… Le vin bleu coule à flots et sans… Dans les calices fins plus raremen… Un vin dont la clarté soit digne d…

Sonnet. Ami, la passion du Verbe et de se… Nous obsède tous deux. Toi, d’une… Tu scrutes savamment le son déposi… Du génie et du cœur des hommes d’a…

Elle est si douce, la pensée, Qu’il faut, pour en sentir l’attra… D’une vision commencée S’éveiller tout à coup distrait. Le cœur dépouillé la réclame ;

Dans un flot de gaze et de soie, Couples pâles, silencieux, Ils tournent, et le parquet ploie, Et vers le lustre qui flamboie S’égarent demi-clos leurs yeux.

Le meilleur moment des amours N’est pas quand on a dit : « Je t… Il est dans le silence même À demi rompu tous les jours ; Il est dans les intelligences

Va, ne nous plaignons pas de nos h… Un trop facile amour n’est pas san… Le bonheur se flétrit, comme une f… Dès qu’on veut l’incliner vers soi… Regarde autour de nous ceux qui pl…

À François Coppée. Ô senteur suave et modeste Qu’épanchait le front maternel, Et dont le souvenir nous reste Comme un lointain parfum d’autel,

Sonnet. Tant que vous marcherez sous le so… Par les mauvais chemins poussant l… Ô frères, dont les rois ne savent… Et qui ne savez rien de leurs subt…

Un soir, vaincu par le labeur Où s’obstine le front de l’homme, Je m’assoupis, et dans mon somme M’apparut un bouton de fleur. C’était cette fleur qu’on appelle

Sonnet. Nature, accomplis-tu tes œuvres au… Sans raisonnable loi ni prévoyant… Ou bien m’as-tu donné par cruelle… Des lèvres et des mains, l’ouïe et…

Sonnet. Quand, pourpre de plaisir, Mars e… Ô Vénus, et, laissant retomber son… Livre au coussin sa tête olympienn… Il s’endort, brute et dieu, ton ég…

x<… Le soleil fut avant les yeux, La terre fut avant les roses, Le chaos avant toutes choses. Ah ! que les éléments sont vieux

Quand l’être cher vient d’expirer, On sent obscurément la perte, On ne peut pas encor pleurer : La mort présente déconcerte ; Et ni le lugubre drap noir,

On ne songe à la Mort que dans so… Au sépulcre éloquent d’un être qui… J’ai, pour m’en pénétrer, fait un… Et je pèse aujourd’hui ma tristess… Je veux, à mon retour de cette som…