#ÉcrivainsMartiniquais
à Léopold Sedar Senghor Ah !
Et maintenant que les vastes oiseaux se suiciden… que les entrailles des animaux noi… du sacrifice que les prêtres se plantent une vo…
Les rizières de mégots de crachat… de ma simplicité se tatouent de pi… Les mots perforés dans ma salive r… d’écluse ouverte, plus pâle sur le… O les villes transparentes montées…
La mise en train ne se fait pas au… Elle reste empêtrée dans le commen… Et son ordinaire accoutrement de b… La collusion du silence s’est char… C’est un peuple de cris sous le ta…
à Benjamin Péret à même le fleuve de sang de terre à même le sang de soleil brisé
nous les chiffonniers de l’espoir les porteurs du fameux chromosome qui fait les écouteurs de géodes e… nous de la dernière glane et des o… s’il a attendu
le tronc enserré de liens l’eau lance de brutaux surgeons dans l’aire avide du courant ce sont surgeons aveugles d’être affamés affamés et claustrés de D…
O montagne ô dolomies cœur d’oisea… mains d’enfant ô icebergs ô revenants vieux dieux… gloire et quand même autour du feu… couronné d’un cercle vibrant de ti…
à Jacqueline Leiner rumeur de remugle de mangles de coques dé…
de moi-même à moi-même hors toute constellation en mes mains serré seulement le rare hoquet d’un ultime spasme…
Tu n’es pas un toit. Tu ne supportes pas de couvreurs. Tu n’es pas une tombe. Tu ignores tout silo dont tu n’écl… Tu n’es pas une paix.
à René Depestre C’est une nuit de Seine
j’ai de ma salive étroite tenu liq… l’empêchant de se perdre aux squam… j’ai chevauché sur des mers incert… les dauphins mémorants inattentif à tout
il m’arrive de le perdre des semaines c’est ma créature mais rebelle un petit mot couresse un petit mot crabe-c’est-ma faute
nous savoir dans la pluie dans les cendres dan… nous savoir qui rêvâmes sans chiff… rué par monts et vaux nous savoir ce cœur lourd