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À m’avouer pour son amant

A m’avouer pour son amant
Il faudra bien qu’on s’habitue.
—Du marbre pur, rose et charmant.
J’ai fait jaillir une statue.
 
J’ai taillé le bloc de façon
Que ma main s’y puisse connaître ;
Et l’on doit garder le soupçon
Que je demeurerai son maître.
 
Des bras pourront la posséder
Et fléchir sous sa blanche étreinte ;
Nul œil jaloux la regarder,
Sans qu’il y trouve mon empreinte !

L’Adieu (1873)

#ÉcrivainsFrançais

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