Au jardin de l’infante (1893)
#ÉcrivainsFrançais
Ardagôn le boucher, à la rouge enc… Un grand couteau luisant passé dan… Pousse hors de l’étable et conduit… Le bœuf sur qui la vache attache u… Les enfants du village, et Psyllé…
Le silence descend en nous, Tes yeux mi-voilés sont plus doux… Laisse mon cœur sur tes genoux. Sous ta chevelure épandue De ta robe un peu descendue
Les Sirènes chantaient... Là-bas,… Une harpe d’amour soupirait, infin… Les flots voluptueux ruisselaient… Et des larmes montaient aux yeux d… Les Sirènes chantaient... Là-bas,…
Myrtil et Palémone, enfants chers… Se poursuivent dans l’herbe épaiss… Et font fuir devant eux, en de bru… La file solennelle et stupide des… Or Myrtil a vaincu Palémone en se…
Sa robe était de tulle avec des ro… Et rose pâle était sa lèvre, et se… Froids et bleus comme l’eau qui rê… La mer Tyrrhénienne aux langueurs… Berçait sa vie éparse en suaves pé…
Le fleuve au vent du soir fait cha… Seul je m’en suis allé.—J’ai déno… Puis je me suis couché dans ma jon… Sans bruit, de peur de faire envol… Et nous sommes partis, tous deux,…
Les jardins odorants balancent leu… L’eau miroite au soleil, et le cie… Mon cœur, tu peux rentrer dans l’o… Ton impuissance insulte au monde v… Dans un tressaillement qui fait cr…
J’ai secoué du rêve avec ma chevel… Aux foules où j’allais, un long fr… Me suivait, comme un bruit de feui… Et ma beauté jetait des feux comme… Au large devant moi les cœurs fuma…
L’amour, dont l’autre nom sur terr… De ton sein fit jaillir une source… Et ta voix était triste et ton âme… Et de toi la pitié divine eût fait… Ivresse ou désespoir, enthousiasme…
Dans la lente douceur d’un soir de… La ville haletante exhale ses fumé… Frère de nonchaloir, le fleuve aux… Roule un flot de légende au pied d… Le peuple, regagnant sans hâte sa…
Au vent frais du matin frissonne l… Une vapeur légère aux flancs de la… Flotte ; et dans les taillis d’arb… Brillent, encore intacts, de longs… Près d’une onde ridée aux brises m…
Sonnet. Vers l’archipel limpide, où se mir… L’Hermaphrodite nu, le front cein… Épuise ses yeux verts en un rêve s… Et sa souplesse torse empruntée au…
Sonnet. Pâle comme un matin de septembre e… Elle avait la douceur magnétique d… Tout s’apaisait près d’elle en un… Comme le bruit des pas s’étouffe d…
Le cortège léger glisse aux plaine… Une rose lueur teinte le flot chan… C’est la jeune Amphitrite, en sa… Qui passe sur la mer avec ses Nér… L’archipel a surgi vers les lointa…
Ô nuit magicienne, ô douce, ô soli… Le paysage avec sa flûte de roseau T’accueille ; et tes pieds nus pos… Font tressaillir le cœur fatigué d… Laissant fuir de ses doigts sa gui…