Poésies complémentaires
#ÉcrivainsFrançais
Le rideau de ma voisine Se soulève lentement. Elle va, je l’imagine, Prendre l’air un moment. On entr’ouvre la fenêtre :
Telle de l’Angelus, la cloche mat… Fait dans les carrefours hurler le… Tel ton luth chaste et pur, trempé… Ô George, a fait pousser de hideux… Mais quand les vents sifflaient su…
Rondeau. Il est aisé de plaire à qui veut p… D’un ignorant un bavard écouté, D’un journaliste un rimailleur van… Sans nulle peine y trouvent leur a…
Jamais, avez-vous dit, tandis qu’a… Résonnait de Schubert la plaintiv… Jamais, avez-vous dit, tandis que,… Brillait de vos grands yeux l’azur… Jamais, répétiez-vous, pâle et d’u…
Je vis d’abord sur moi des fantôme… Traîner de longs habits ; Je ne sais si c’étaient des femmes… Leurs manteaux m’inondaient avec l… De nacre et de rubis.
Le carnaval s’en va, les roses von… Sur les flancs des coteaux déjà co… Cependant du plaisir la frileuse s… Sous ses grelots légers rit et vol… Tandis que, soulevant les voiles d…
(Chanson.) Quand on perd, par triste occurren… Son espérance Et sa gaieté, Le remède au mélancolique,
Sonnet. Non, quand bien même une amère sou… Dans ce cœur mort pourrait se rani… Non, quand bien même une fleur d’e… Sur mon chemin pourrait encor germ…
Va dire, Amour, ce qui cause ma p… A mon seigneur, que je m’en vais m… Et, par pitié, venant me secourir, Qu’il m’eût rendu la Mort moins i… A deux genoux je demande merci.
Sonnet. C’est mon avis qu’en route on s’ex… Au vent, à la poussière, et qu’on… S’éveiller chiffonnée avec un mauv… Et qu’à la longue, en poste, un tê…
Tu te frappais le front en lisant… Edouard, tu pâlissais comme un jou… Le frisson te prenait, et la foudr… Tombant dans ta poitrine, T’épouvantait toi-même en traversa…
Depuis qu’Adam, ce cruel homme, A perdu son fameux jardin, Où sa femme, autour d’une pomme, Gambadait sans vertugadin, Je ne crois pas que sur la terre
Non, mon cher, Dieu merci ! pour… Je ne me suis pas fait poète satir… Mon silence n’est pas, quoiqu’on p… Une prétention de me faire écouter… Je puis bien, je le crois, sans cr…
Ainsi, mon cher, tu t’en reviens Du pays dont je me souviens Comme d’un rêve, De ces beaux lieux où l’oranger Naquit pour nous dédommager
Ô ciel ! je vous revois, madame, De tous les amours de mon âme Vous le plus tendre et le premier. Vous souvient-il de notre histoire… Moi, j’en ai gardé la mémoire :