Poésies nouvelles (1850)
#ÉcrivainsFrançais
Depuis qu’Adam, ce cruel homme, A perdu son fameux jardin, Où sa femme, autour d’une pomme, Gambadait sans vertugadin, Je ne crois pas que sur la terre
Va dire, Amour, ce qui cause ma p… A mon seigneur, que je m’en vais m… Et, par pitié, venant me secourir, Qu’il m’eût rendu la Mort moins i… A deux genoux je demande merci.
Vous connaissez que j’ai pour mie Une Andalouse à l’oeil lutin, Et sur mon coeur, tout endormie, Je la berce jusqu’au matin. Voyez-la, quand son bras m’enlace,
De ta source pure et limpide Réveille-toi, fleuve argenté ; Porte trois mots, coursier rapide… Amour, patrie et liberté ! Quelle voile, au vent déployée,
(Vers écrits au-dessous d’une tête… Qui que tu sois, je t’en conjure, Mets ton lit de l’autre côté. Ne traîne pas ta couverture Sur le sein déjà maltraité
Sonnet. Sous ces arbres chéris, où j’allai… Pour cueillir, en passant, seul, u… Sous ces arbres charmants où votre… Disputait au printemps tous les pa…
Je vis d’abord sur moi des fantôme… Traîner de longs habits ; Je ne sais si c’étaient des femmes… Leurs manteaux m’inondaient avec l… De nacre et de rubis.
Sonnet. Je vous ai vue enfant, maintenant… Fraîche comme une rose et le cœur… Je vous ai vu bambin, boudeur et p… Vous aimiez lord Byron, les grand…
Avez-vous vu, dans Barcelone, Une Andalouse au sein bruni ? Pâle comme un beau soir d’automne… C’est ma maîtresse, ma lionne ! La marquesa d’Amaëgui !
Sonnet. Ainsi, quand la fleur printanière Dans les bois va s’épanouir, Au premier souffle du zéphyr Elle sourit avec mystère ;
De tant de jours de deuil, de crai… De tant d’efforts perdus, de tant… En es-tu lasse enfin, pauvre terre… Et de tes vieux enfants l’éternell… Laissera-telle un jour le calme à…
Sonnet. Ô Rhin, sais-tu pourquoi les amant… Abandonnant leur âme aux tendres r… Par tes bois verdoyants, par tes l… S’en vont par leur folie incessamm…
Rondeau. Il est aisé de plaire à qui veut p… D’un ignorant un bavard écouté, D’un journaliste un rimailleur van… Sans nulle peine y trouvent leur a…
Qu’un jeune amour plein de mystère Pardonne à la vieille amitié D’avoir troublé son sanctuaire. D’une belle âme qui m’est chère Si j’ai jamais eu la moitié,
(Après la mort de sa fille.) Quel est donc ce chagrin auquel je… Nous nous étions connus par l’espr… Nous n’avions fait que rire, et ca… Quand sa vivacité coudoya ma pares…