Poésies nouvelles (1850)
#ÉcrivainsFrançais
Sonnet. Ainsi, quand la fleur printanière Dans les bois va s’épanouir, Au premier souffle du zéphyr Elle sourit avec mystère ;
Ulric, nul oeil des mers n’a mesur… Ni les hérons plongeurs, ni les vi… Le soleil vient briser ses rayons… Comme un soldat vaincu brise ses j… Ainsi, nul oeil, Ulric, n’a pénét…
Le poète Le mal dont j’ai souffert s’est en… Je n’en puis comparer le lointain… Qu’à ces brouillards légers que l’… Et qu’avec la rosée on voit s’évan…
De tant de jours de deuil, de crai… De tant d’efforts perdus, de tant… En es-tu lasse enfin, pauvre terre… Et de tes vieux enfants l’éternell… Laissera-telle un jour le calme à…
Telle de l’Angelus, la cloche mat… Fait dans les carrefours hurler le… Tel ton luth chaste et pur, trempé… Ô George, a fait pousser de hideux… Mais quand les vents sifflaient su…
(Après la mort de sa fille.) Quel est donc ce chagrin auquel je… Nous nous étions connus par l’espr… Nous n’avions fait que rire, et ca… Quand sa vivacité coudoya ma pares…
Il ne faudrait pourtant, me disais… Qu’une permission de notre seigneu… Pour qu’il vînt à passer quelque f… Les bosquets sont déserts ; la cha… Les vents sont à l’amour l’horizon…
Vous m’envoyez, belle Emilie, Un poulet bien emmailloté ; Votre main discrète et polie L’a soigneusement cacheté. Mais l’aumône est un peu légère,
(Vers écrits au-dessous d’une tête… Qui que tu sois, je t’en conjure, Mets ton lit de l’autre côté. Ne traîne pas ta couverture Sur le sein déjà maltraité
Ne me parlez jamais d’une vieille… Dans vos cheveux dorés quand le pr… Lui, qui vous a laissé—lui, si vit… Sa fraîcheur dans l’esprit et sa f…
Sonnet. Se voir le plus possible et s’aime… Sans ruse et sans détours, sans ho… Sans qu’un désir nous trompe, ou q… Vivre à deux et donner son coeur à…
J’ai dit à mon cœur, à mon faible… N’est-ce point assez d’aimer sa ma… Et ne vois-tu pas que changer sans… C’est perdre en désirs le temps du… Il m’a répondu : Ce n’est point a…
De ta source pure et limpide Réveille-toi, fleuve argenté ; Porte trois mots, coursier rapide… Amour, patrie et liberté ! Quelle voile, au vent déployée,
Madrid, princesse des Espagnes, Il court par tes mille campagnes Bien des yeux bleus, bien des yeux… La blanche ville aux sérénades, Il passe par tes promenades
Jusqu’au jour, ô Pologne ! où tu… Quelque désastre affreux, comme ce… Quelque Missolonghi d’une nouvell… Quoi que tu puisses faire, on ne t… Battez-vous et mourez, braves gens…