Poésies nouvelles (1835)
#ÉcrivainsFrançais
Si peu nombreux encore, tes jours… Jeune année, et ton front est enve… De ces nuages noirs, qui déguisent… Descendant les frimas à flots sile… Comme le froid chagrin sur une âme…
Humble et chétive fleur, par le so… Sur le flanc d’un volcan pourquoi… Qu’as-tu fait à ce sort, dont l’in… Te refusa l’enclos d’un rustique j… Au gré de sa faveur, ta grâce soli…
Le temps ce soir est gros d’orage… Déjà, sous cet épais nuage, Il gronde là-bas faible et sourd : L’éclair est pâle, le ciel lourd, Et l’air muet, qu’en vain j’implor…
Ils étaient là tous trois ! A tra… La lune révélait sur leurs mâles v… D’un héroïque espoir les présages… Sous leurs habits grossiers battai… Un serment généreux sort de ces bo…
Déjà tu la connais, tu grandis sou… Jeune enfant aux yeux noirs ; deme… Les fils de l’Hélicon, de leurs p… A tes heureuses mains ont livré le… Mais toi, brillant rameau d’une ti…
Mon œil rêveur suit la barque loin… Qui vient à moi, faible jouet des… J’aime à la voir déposer sur l’arè… D’adroits pécheurs, de joyeux mate… Mais à ma voix, nulle voix qui rép…
Charme puissant qui nous maîtrise, Esprit léger, Pareil au duvet, que les brises Font voltiger ; Pauvre de tes douceurs absentes,
Sur les monts vaporeux la nuit jet… Mon œil suit lentement sa marche d… Et je vois s’avancer, resplendissa… Son char silencieux. Le vent du soir émeut les feuilles…
Oui, si dans mes beaux jours, comm… Vous m’étiez apparu, mains jointes… Vous alors, à mes yeux, ange, sain… J’aurais courbé la tête Et fléchi les genoux.
Je connais dans les bois, sur le f… La fleur qui sert d’asile aux song… Cours, ô jeune beauté, dépouille l… Que leurs dons parfumés s’assemble… Hâtons-nous de former la guirlande…
Qui la méconnaîtrait cette terre s… Si chère à la valeur, des beaux-ar… Qu’un rayon du soleil, un seul cri… Couvre soudain de fleurs, de fruit… Qui, pareille à l’épi courbé par l…
Dans le vaste manoir tout se tait… Tout, hormis la fontaine au murmur… Ou le vent, messager des roses qu’… Mêlant au bruit de l’eau quelque s… Il est plus de minuit. D’une huil…
Qu’elle est gracieuse et belle ! Est-il rien d’aussi beau qu’elle ? Me diras-tu, matelot, Sur ta galère fidèle, Si la galère, ou le flot,
Le jour fuit, la nuit tombe, et se… Ajoutent leur tristesse à mes tris… Pour moi, tout est besoin, souffra… Mon feu s’éteint, mon corps langui… J’ai froid, j’ai faim. Pourtant d…
Verts gazons où fleurit la blanche… Ombrage qu’au printemps la violett… Vallons, bocage, humble sentier, Dont la mousse reçoit cette pluie… Qui tombe au gré des vents du fron…