Les poèmes dorés (1873)
#ÉcrivainsFrançais
Sous les branches de saule en la v… Un peuple impur se tait, glacé dan… Tandis qu’on voit sur l’eau de grê… Fuir vers les nymphéas que voile u… Mais, planant sur ce monde où la v…
C’était la nuit ardente et le reto… Vaincue et triomphante et chasteme… Elle disait d’un ton de bien-être… Les roses s’effeuillaient sur sa t… Où murmurait encor l’âme des violo…
Sonnet. Elle a des yeux d’acier ; ses chev… Ont le lustre azuré des plumes d’h… Blanche à force de nuit amassée au… Elle erre sur les monts et dans le…
Ô vous qui, dans la paix et la grâ… Animez et les champs et vos forêts… Enfants silencieux des races végét… Beaux arbres, de rosée et de solei… La Volupté par qui toute race ani…
Vous souvient-il, cocodette un peu… Qui gobergez vos flemmes de bourge… Du temps joli quand, gamine un peu… Tu m’écoutais, blanc-bec fou qui d… Gardâtes-vous fidèle la mémoire,
Le noir château, couvert de chiffr… Et ceint des froides fleurs dorman… En un doux ciel humide effile ses… Dans le parc, où jadis on vit flot… Les Nymphes, par le lierre en leu…
Cette outre en peau de chèvre, ô b… De l’esprit éloquent des vignes qu… Se tordant sur les flots, noire, d… Étendit au puissant soleil qui les… Théra ne s’orne plus de myrtes ni…
Aux vapeurs du matin, sous les fau… Que le vent automnal emplit de lon… Les rivaux, les deux cerfs luttent… Depuis l’heure du soir où leur fur… Les entraîna tous deux vers la bic…
Il est, non loin des tièdes syrtes Où bleuit la mer en repos, Un bois d’orangers et de myrtes Dont n’approchent point les troupe… Là, sous l’ombre antique d’un arbr…
Tout dans l’immuable Nature Est miracle aux petits enfants : Ils naissent, et leur âme obscure Éclôt dans des enchantements. Le reflet de cette magie
Sonnet. Si la vierge vers toi jette sous l… Le rire par sa mère à ses lèvres a… Si, tiède dans son corps dont elle… Le désir a gonflé ses formes demi-…
Je sais la vanité de tout désir pr… A peine gardons-nous de tes amours… Femme, ce que la fleur qui sur ton… Y laisse d’âme et de parfums. Ils n’ont, les plus beaux bras, qu…
À Étienne Charavay. Cette relique exhale un parfum d’é… Car la reine d’Écosse, aux lèvres… Qui récitait Ronsard et le missel… Y mit en la touchant un peu de sa…
Au fond de la chambre élégante Que parfuma son frôlement, Seule, immobile, elle dégante Ses longues mains, indolemment. Les globes chauds et mâts des lamp…
Sonnet. Maître Laurent Coster, cœur plein… Quitte les compagnons qui du matin… Vignerons de l’esprit, font gémir… Et Coster va rêvant selon sa fant…