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Corbeau !

Corbeau !
 
 
Corbeau, Tu m’observes en planant de tout là-haut,
Scrutant mes moindres gestes, comme font tous les oiseaux,
Dans un calme inégalé, parfois immobile,
Ta patience se révèle bien habile.
 
Tel un charognard, tu m’épies, prêt à bondir,
Espérant de voir la lassitude m’envahir,
Que je baisse la garde, sans y prêter attention,
Sur moi tu t’élancerais sans hésitation.
 
Corbeau ! Je ne peux pas t’interdire de voler,
Même de me narguer ou de me tourmenter,
En revanche, tu échoueouras à me conquérir,
Sur ma tête te prélasser voir même y dormir.
 
Vilaine créature, oublies d’aller à tes fins,
N’ai aucun espoir d’accomplir tes plans malsains,
Confiant, je me braque contre tes projets de malheur,
Face à ton arrogance se dresse ma vraie valeur...
 
 
16.02.2024

«on ne peut empêcher les oiseaux de voler au-dessus de nos têtes, mais n peut les empêcher d’y faire leur nid». Proverbe chinois.

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