Derniers poèmes (1895)
#ÉcrivainsFrançais
Sur les continents morts, les houl… Où le dernier frisson d’un monde a… S’enflent dans le silence et dans… Et le rouge Sahil, du fond des nu… Seul flambe, et darde aux flots so…
Ai-je dormi ? Quel songe horrible… Oh ! Ces spectres, ces morts, un… Surgis par millions du sol ensangl… Et qui dardaient, dans une ardente… Leurs prunelles farouches !
La nuit enveloppait les sept Mont… Dans l’oratoire clos, le Pape Inn… Mains jointes, méditait, vêtu de b… Ou se détachait l’or pectoral de l… Du dôme surbaissé, seule, une lamp…
Une eau vive étincelle en la forêt… Dérobée aux ardeurs du jour ; Et le roseau s’y ploie, et fleuris… L’hyacinthe et la violette. Ni les chèvres paissant les cytise…
C’est l’an de grâce mil six cent d… De juillet, en un vaste et riche d… Primatial. Le ciel est pur et ray… Bourdons et cloches vont sonnant e… La ville en fête rit au clair sole…
Une nuit noire, par un calme, sous… Le Temps, l’Étendue et le Nombre Sont tombés du noir firmament Dans la mer immobile et sombre. Suaire de silence et d’ombre,
Par la chaîne d’or des étoiles viv… La Lampe du ciel pend du sombre a… Sur l’immense mer, les monts et le… Dans la molle paix de l’air tiède… Bercée au soupir des houles pensiv…
Dors, Maître, dans la paix de ta… Cerveau prodigieux, d’où, pendant… Jaillit l’éruption des concerts éc… Va ! la mort vénérable est ton apo… Ton Esprit immortel chante à trav…
Hideux siècles de foi, de lèpre et… Que le reflet sanglant des bûchers… Siècles de désespoir, de peste et… Où le Jacque en haillons, plus vi… Geint lamentablement sa pitoyable…
Elle passe, tranquille, en un rêve… Sur le bord du plus frais de tes l… Le sang rose et subtil qui dore so… Est doux comme un rayon de l’aube… Au murmure indécis du frêne et du…
Bien au delà des jours, des Ans m… Du vertige des Temps dont la fuit… Voici ce que j’ai vu, dans l’immua… Qui me hante, depuis les songes ou… J’errais, seul, sur la Terre. Et…
Gallus Chanteurs mélodieux, habitants des… Le ciel pâlit, Vénus à l’horizon… Cynthia vous écoute, enivrez son o… Versez-lui le flot d’or de vos bel…
Dans l’immense Prairie, océan san… Houles d’herbes qui vont et n’ont… Cent rouges cavaliers, sur les mus… Pourchassent le torrent farouche d… La plume d’aigle au crâne, et de l…
L’orbe d’or du soleil tombé des ci… S’enfonce avec lenteur dans l’immo… Et pour suprême adieu baigne d’un… Le givre qui pétille à la cime des… En un mélancolique et languissant…
Dompteur à peine né, qui tuais dan… Les Dragons de la Nuit ! Cœur-de… Qui perças l’Hydre antique au sou… Dans la livide horreur des brumes… Et qui, sous ton œil clair, vis ja…