La symphonie des vingt ans (1867)
#ÉcrivainsFrançais
Bois où je voudrais vivre, il faut… Depuis l’aube égayant les moissons… Jusqu’au soleil pâli des vendanges… J’ai voulu contempler la grande œu… Au bois j’ai vu passer, avec ma rê…
L’hiver est sorti de sa tombe, Son linceul blanchit le vallon ; Le dernier feuillage qui tombe Est balayé par l’aquilon. Nichés dans le tronc d’un vieux sa…
Nature féconde en merveilles, Nature, mère des humains, Qui nous allaites, qui nous veille… Et qui nous berces de tes mains, À mes pieds effeuille une rose,
Chanson. C’est le soir, l’heure du poète, Le laboureur quitte son champ, La nature devient muette Aux splendeurs du soleil couchant.
Chanson. Elle passe comme le vent, Ma jeunesse douce et sauvage ! Ma joie est d’y penser souvent : Elle passe comme le vent,
Adieu, Paris, adieu, ville où le… Je reconnais le chemin vert Où j’ai quitté trop tôt ma plus do… Salut, vieux mont de bois couvert… J’ai perdu dans ces bois les ennui…
Chanson. La nuit avec amour se penche sur l… Le ciel de juin s’enflamme à l’hor… Et la rosée argente le gazon. Toute ramée en fleur abrite un dou…
Chanson. Jeanne est si blonde, qu’elle est… Le jour de Pâques elle s’en va Cueillir l’aubépine qui pousse, Qui pousse, pousse et fleurira.
Chanson. Un rayon de soleil se brise Sur la branche et sur les buissons… Je m’assieds à l’ombre, où la bris… M’apporte parfums et chansons :
Chanson. On entend au loin la chanson des m… Ô ménétrier ! prends ton violon. Les gais rossignols égrènent des p… Quel beau soir ! Dansez, filles d…
Quand la faux va crier dans les fo… Fuyez, poètes ennuyés ; Libres de tout souci, prenez le vo… Fuyez l’autre Babel, fuyez ! Allez vous retremper dans quelque…
La vie est le chemin de la mort.… N’est d’abord qu’un sentier fuyant… Où la mère conduit son enfant par… En priant la Vierge Marie. Aux abords du vallon, le sentier d…
J’ai vu sur la colline, Pieds nus, cheveux au vent, Aline Qui s’en allait rêvant. Les roses éphémères
Il est une claire fontaine, Qui murmure nonchalamment Non loin d’un cabaret flamand. Le soir, dès que l’ombre incertain… A jeté ses voiles flottants
Chanson. Qui l’a donc sitôt fauchée, La fleur des moissons ? Qui l’a donc effarouchée, La Muse aux chansons ?