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RECUEIL POETIQUE

Mon arbre.
 
 
 
Sous le mûrier platane, en été, doux asile,
 
Où l’ombre bienfaisante apaise notre exil,
 
Son feuillage éployé offre un toit protecteur,
 
Un havre rafraîchissant aux heures de chaleur.
 
 
 
De son tronc vigoureux s’élèvent les ramures,
 
Comme des bras tendus, offrant leurs ombres pures.
 
Les rayons du soleil se filtrent délicats,
 
Caressant les visages, berçant les pas.
 
 
 
Les feuilles en éventail, tels des éventails d’or,
 
Dansent au vent léger, frôlant l’azur encore.
 
Le mûrier platane, gardien des beaux jours,
 
Étend ses bras puissants, sa grâce sans détour.
 
 
 
Sous son abri précieux, les rires éclatent,
 
Les amitiés se nouent, les instants se dilatent.
 
On y trouve la paix, on y tresse des rêves,
 
Dans cet écrin de vie, où chaque jour s’achève.
 
 
 
Ô mûrier platane, ami des jours brûlants,
 
Ton ombre bienfaitrice réchauffe nos instants.
 
Que tes branches s’élèvent, fières et immortelles,
 
Symboles de sérénité, gardiennes éternelles.
 
 
 
Ainsi, devant ma maison, le mûrier platane,
 
Rayonne de beauté, en gardien qui se pavane.
 
Et sous son doux ombrage, l’été nous appelle,
 
À savourer la vie, à vivre sous son aile.
 
 
 
Sainte Victoire
 
Ô Sainte-Victoire, majestueuse en son éclat,
 
Toi qui domines fièrement notre horizon,
 
Dressée dans le ciel, telle une reine, un phare,
 
Tu inspires l’âme et éveilles les passions.
 
 
 
Tes flancs de calcaire, sculptés par le temps,
 
Portent en leur sein les secrets du passé,
 
Témoin des peintres, des poètes éblouissants,
 
Qui ont contemplé ta beauté enivrée.
 
 
 
Cézanne, noble artiste aux couleurs éclatantes,
 
A posé sur toi son regard enchanté,
 
Capturant ton essence avec une main tremblante,
 
Sublimant la nature dans ses tableaux sacrés.
 
 
 
Montagne sacrée, gardienne des souvenirs,
 
Tu veilles sur les vallées, les bois et les ruisseaux,
 
Les cieux s’embrasent, lorsque le soleil s’enfuit,
 
Et ton aura demeure, un trésor précieux.
 
 
 
Ô Sainte-Victoire, source d’inspiration,
 
Tu nourris nos rêves, nos aspirations,
 
Dans ton éternité, tu deviens légende,
 
Guide-nous sur les chemins de l’excellence.
 
 
 
Que tes sommets altiers soient un appel au dépassement,
 
Et que tes vallons secrets révèlent l’harmonie,
 
En toi, ô Sainte-Victoire, réside l’enchantement,
 
Et ton aura demeure, une éternelle poésie.
 
A ma grand-mère
 
Dans l’île de beauté, terre de ma grand-mère,
 
Où les flots argentés caressent les berges claires,
 
Elle se plaisait à se baigner en la rivière,
 
Où le temps s’arrêtait, suspendu dans la lumière.
 
 
 
Sur le dos de l’âne, vaillant compagnon fidèle,
 
Elle partait chercher les courses, belle demoiselle,
 
Traversant les sentiers, entre montagnes et vallées,
 
Vers les châtaigneraies, source de félicité.
 
 
 
Les senteurs enivrantes, parmi les bois ombragés,
 
Se mêlaient aux chants doux des oiseaux enchantés,
 
Et sous le ciel azur, la Corse se dévoilait,
 
Un joyau scintillant, la nature y régnait.
 
 
 
Les châtaignes cueillies, précieux trésor d’automne,
 
Rappelaient les souvenirs d’une époque qui résonne,
 
Où la simplicité était le bonheur véritable,
 
Et le lien avec la terre, un lien inaltérable.
 
 
 
Ainsi, ma grand-mère, dans cette terre chérie,
 
Au cœur de la Corse, vivait sa vie de féérie,
 
Dans la rivière et les montagnes, elle trouvait l’éclat,
 
De cette île sublime, paradis où elle était.
 
 
 
Ô Corse, île de beauté, terre de mes ancêtres,
 
Tu restes dans mon cœur, un souvenir qui persiste,
 
Ta nature généreuse et tes paysages merveilleux,
 
Sont gravés à jamais, en moi, précieux et lumineux.
 
 
 
Que les flots de tes rivières continuent à danser,
 
Que tes montagnes majestueuses continuent à veiller,
 
Et que le chant des châtaigniers porte haut tes louanges,
 
Ô Corse, île aimée, éternelle en mon langage.
 
 
 
Papa.
 
Dans le silence des jours qui ont suivi ton départ, Papa,
 
L’absence de ta voix, de ton regard, nous plonge dans le trépas.
 
Mais malgré la peine qui embrase nos cœurs, ta présence demeure,
 
Comme une flamme qui brille, un amour qui jamais ne meurt.
 
 
 
Je me rappelle de ces instants complices, où tu m’apprenais tant,
 
Assis à tes côtés, je voyais le monde à travers tes yeux bienveillants.
 
Tu m’as enseigné la valeur du travail, la fierté d’un labeur accompli,
 
Et chaque geste, chaque parole, a gravé en moi un héritage infini.
 
 
 
Toi, le plâtrier aux mains d’or, tu donnais vie à la matière brute,
 
Modelant le plâtre avec précision, ta passion était absolue.
 
Et quand je te regardais, je voyais la magie se matérialiser,
 
Des murs solides, des espaces empreints de ton amour, illuminés.
 
 
 
Tu as porté sur tes épaules les rêves de notre humble foyer,
 
Travaillant sans relâche pour que rien ne puisse nous manquer.
 
Chaque jour, tu te levais avec courage, prêt à affronter le monde,
 
Et tu as offert à notre famille une existence digne, profonde.
 
 
 
Le destin, cruel destin, a tracé un chemin bien trop court pour toi,
 
Le cancer du poumon a volé tes forces, semant en nous le désarroi.
 
Mais je garde en moi l’image d’un homme fort, d’un combattant,
 
Qui a lutté avec bravoure, jusqu’au dernier souffle, déterminant.
 
 
 
Papa, ta force réside en moi, dans chacun de mes pas sur cette terre,
 
Tu es mon guide, mon inspiration, ma lumière éternelle, sincère.
 
Je porte fièrement ton nom, et dans mes yeux brille ton héritage,
 
Ton amour inconditionnel m’accompagne, me comble d’un doux ravage.
 
 
 
Les souvenirs que nous avons tissés sont des trésors à jamais précieux,
 
Je me nourris de ces instants, gravés dans mon cœur, merveilleux.
 
Et si parfois la tristesse m’enveloppe, je trouve réconfort dans tes bras,
 
Car ton amour, Papa, transcende le temps et les frontières ici-bas.
 
 
 
Ainsi, je poursuis ma route, guidé par ton exemple, ta bienveillance,
 
Et je fais face aux épreuves en puisant dans ta force, ta résilience.
 
Ton âme de plâtrier restera à jamais gravée dans ma mémoire,
 
Et je te porte avec moi, Papa, dans chaque instant de ma propre histoire.
 
 
 
Ville de mon enfance.
 
Dans l’intimité de mes pensées, je me laisse aller,
 
À dévoiler les émotions que Marseille a su éveiller.
 
Ville chère à mon cœur, témoin de mes premiers pas,
 
Je te livre mes mots, mes souvenirs les plus vrais.
 
 
 
Marseille, douce compagne de mon enfance éclairée,
 
Tes rues résonnent encore des rires et des pleurs partagés.
 
Baignée par la Méditerranée, ta lumière m’enveloppait,
 
Et mes rêves, vers l’ailleurs, ton port les emmenait.
 
 
 
Dans tes quartiers cosmopolites, où se croisent les vies,
 
J’ai appris la richesse de la diversité, une leçon infinie.
 
Les accents chantants, les cultures enchevêtrées,
 
Ont façonné mon identité, m’ont aidé à m’épanouir.
 
 
 
Au lycée Nord, devant les fenêtres ouvertes sur la mer,
 
Je m’évadais, en laissant mon esprit vagabonder, se perdre.
 
Les vagues murmuraient leurs histoires, leurs secrets,
 
Et je me sentais libre, prêt à partir vers d’autres sommets.
 
 
 
Marseille, dans tes ruelles, j’ai trouvé des repères,
 
Des lieux où les souvenirs se sont ancrés, sincères.
 
Les cafés animés, les discussions enflammées,
 
Ont tissé des liens profonds, des amitiés sacrées.
 
 
 
Et puis, il y avait toi, ô Méditerranée envoûtante,
 
Ta mer bleue azur, caressant mon âme débordante.
 
Dans tes bras salés, je me suis laissé emporter,
 
Vers des horizons lointains, vers des mondes à explorer.
 
 
 
Intime Marseille, gardienne de mes aspirations,
 
Tu restes un écho vibrant dans mes plus douces sensations.
 
Et lorsque mes pensées s’envolent vers le passé,
 
Je ressens à jamais ton amour, ancré, jamais effacé.
 
 
 
Que la vie est belle...
 
 
 
Dans l’intimité de ma vie, laissez-moi vous conter,
 
Le récit de ma maladie, qui ne cesse de me hanter.
 
Mes deux reins m’ont quitté, laissant un vide en mon être,
 
Mais je me lève chaque jour, prêt à les reconnaître.
 
 
 
La dialyse, trois fois par semaine, un rendez-vous imposé,
 
Quatre heures qui semblent une éternité, à supporter.
 
Des machines qui ronronnent, s’accrochant à mon existence,
 
Pour prolonger ma vie, une lutte sans résistance.
 
 
 
Les aiguilles pénètrent ma peau, symbole de mon combat,
 
Le sang s’en échappe, filtre à travers des tuyaux d’ébats.
 
Les heures s’écoulent lentement, rythmées par le tic-tac,
 
Mais je garde en moi l’espoir, un souffle d’air qui ne se débat.
 
 
 
Je profite de chaque instant, à cent pour cent je m’épanouis,
 
Car je sais combien la vie est précieuse, un don infini.
 
La douleur qui m’accompagne devient ma muse, mon inspiration,
 
Et je transforme la souffrance en une belle création.
 
 
 
Chaque souffle est une victoire, une danse avec la vie,
 
Je puise ma force dans l’obscurité, j’en fais ma poésie.
 
Mes reins manquants sont une part de moi, une empreinte profonde,
 
Mais je refuse de me laisser définir par cette onde.
 
 
 
Je savoure le soleil qui caresse ma peau, les sourires qui m’entourent,
 
Les petits plaisirs du quotidien, que je chéris jour après jour.
 
Car c’est dans ces moments simples que la vie prend tout son sens,
 
Et je remercie mon handicap d’avoir ouvert mes sens.
 
 
 
Alors je poursuis mon chemin, avec courage et détermination,
 
Car je suis plus qu’un handicap, une belle constellation.
 
Ma maladie ne me détruit pas, elle me sculpte avec passion,
 
Et je continuerai à vivre, à aimer, avec une infinie dévotion.
 
 
 
Dans l’intimité de ma vie, je trouve ma force, ma résilience,
 
Et je vous invite à partager cette intime existence.
 
Car malgré les épreuves, je reste debout, fort et plein d’espoir,
 
Et je savoure chaque instant, car la vie est un précieux miroir.
 
 
 
Nostalgie.
 
 
 
Dans les méandres du temps, la nostalgie s’épanche,
 
Et mes yeux s’emplissent de larmes, lourdes et franches.
 
Le passé resurgit, vibrant de douce tristesse,
 
Un écho d’instants perdus, que jamais je ne cesse.
 
 
 
Le temps de l’insouciance, éclatant et léger,
 
Se dérobe sous mes pas, cruel et éphémère.
 
Les souvenirs affluent, comme des perles d’argent,
 
Sur les fils de la mémoire, tissant un temps changeant.
 
 
 
Ô jeunesse enfuie, ô temps désormais lointain,
 
Les souvenirs s’estompent, doux refrain incertain.
 
Jadis, nos cœurs battaient, fiers et invulnérables,
 
Prêts à défier le monde, intrépides et aimables.
 
 
 
Mais les jours ont passé, emportant avec eux,
 
L’insouciance radieuse, l’espoir audacieux.
 
Et mes larmes coulent, gouttelettes de regrets,
 
S’écrasant sur les pierres du passé, indélébiles reflets.
 
 
 
Le passé ressuscite, brûlant dans ma poitrine,
 
Et je me sens submergé par la douceur chagrine.
 
Les éclats de bonheur se mêlent à l’amertume,
 
Comme une danse éternelle, en des temps révolus.
 
 
 
La nostalgie est un voyage, tortueux et poignant,
 
Où les larmes deviennent les fleuves du temps.
 
Elle rappelle la fragilité des jours heureux,
 
Et le charme évanoui, étreint par les adieux.
 
 
 
Mais malgré les larmes et le passé envolé,
 
Un doux écho demeure, prêt à consoler mes pensées.
 
Car dans chaque souvenir, une étincelle subsiste,
 
Et la nostalgie devient une douce complice.
 
 
 
Elle réchauffe mon cœur, éclairant le chemin,
 
Mêlant les souvenirs aux promesses du matin.
 
La nostalgie, en son sein, renferme un trésor,
 
Un rappel précieux de ces instants en or.
 
 
 
Jours de pluie.
 
Dans l’azur du matin, les nuages s’accumulent,
 
La pluie s’éveille enfin, sa mélodie postule,
 
Elle danse en doux murmure sur les toits éclaboussés,
 
Et réveille la nature endormie, comme enchantée.
 
 
 
Les gouttes perlent, légères, sur les feuilles alanguies,
 
Elles dévoilent leur éclat, leur douceur infinie,
 
Chaque brin d’herbe, frémissant, se pare de joyaux,
 
Comme si la pluie offrait un spectacle tout nouveau.
 
 
 
Le ciel, teinté de gris, abrite une symphonie,
 
Les arbres se balancent, leurs branches en harmonie,
 
Le parfum de la terre s’élève, envoûtant les sens,
 
Et les fleurs épanouies chantent leur renaissance.
 
 
 
Les oiseaux, de leurs chants, accompagnent l’averse,
 
Leur trille mélodieux charme l’univers,
 
Les grenouilles se réveillent et enchantent l’étang,
 
Dans ce concert divin, où chaque note émerge en rang.
 
 
 
Les jours de pluie révèlent une beauté unique,
 
Un éveil enchanteur qui réchauffe l’âme pudique,
 
Car dans ces instants-là, où l’eau tombe du ciel,
 
La nature se dévoile, dans un tableau éternel.
 
 
 
Alors, laissons-nous emporter par ces jours de pluie,
 
Ouvrons nos cœurs, nos yeux, et contemplons la magie,
 
Car dans chaque goutte d’eau, dans chaque rayon de vie,
 
La beauté se révèle, offrant un bonheur infini.
 
 
 
J’espère que ce poème évoque avec justesse la beauté des jours de pluie qui réveillent la nature.
 
 
 
Doux réveil.
 
 
 
Au lever du jour, les oiseaux s’éveillent,
 
Leur chant mélodieux dans l’air se répand,
 
Telle une symphonie qui nous émerveille,
 
Doucement, ils viennent caresser nos sens.
 
 
 
En doux refrains, leur musique s’élance,
 
Accompagnant l’aube d’une douce clarté,
 
Dans le ciel, leurs ailes dansent en cadence,
 
Un concert divin, un pur enchantement.
 
 
 
Les rayons du soleil effleurent la terre,
 
Les oiseaux chanteurs célèbrent la vie,
 
Leur mélodie apaise toutes les colères,
 
Et dans nos cœurs, fleurissent les harmonies.
 
 
 
Ils sont les poètes du matin naissant,
 
Leurs chants tissent des rêves d’éternité,
 
Éveillant en nous des émotions troublantes,
 
Face à leur chant, nos âmes sont en beauté.
 
 
 
De branche en branche, leurs voix s’entrelacent,
 
Un ballet céleste, une symphonie d’or,
 
Et chaque note, comme une étoile qui passe,
 
Nous transporte au-delà des temps et des remords.
 
 
 
Dans ce doux éveil où l’esprit se libère,
 
Le chant des oiseaux nous porte en apesanteur,
 
Nous offrant un instant de paix éphémère,
 
Avant que le tumulte ne reprenne son labeur.
 
 
 
Alors, profitons de ces instants magiques,
 
Où le chant des oiseaux berce notre réveil,
 
Dans la douceur du jour qui devient féerique,
 
La beauté de la vie nous livre son éveil.
 
 
 
Aude à la vie.
 
 
 
Dans un monde où le temps s’envole,
Où les rêves se dévoilent,
Un doux refrain de l’âme s’élève,
Et dans mes vers, il se relève.
Les étoiles dansent avec ferveur,
Leur éclat brille avec lueur,
La lune chante sa douce mélodie,
Tissant des rêves à l’infini.
Les océans murmurent en chuchotant,
Les secrets des temps anciens,
Le vent caresse ma joue,
Cherchant la poésie en moi
Les montagnes s’élèvent vers le ciel,
Portant les espoirs de mon pinceau,
Les fleurs éclosent avec grâce,
Offrant des parfums en audace.
Dans les champs verdoyants et doux,
La nature chante pour nous,
Et dans chaque souffle de vie,
La poésie prend son envol infini.
Ainsi, je trace ces mots sur la page,
Unissant le passé et le présent en hommage,
Et dans les lignes de ce poème,
Un monde de beauté et de rêves se déploie, je l’aime.
 
 
 
Le temps.
 
 
 
Le temps s’enfuit, impétueux, comme un torrent fougueux,
Telle une danse éternelle, il trace son chemin sinueux.
De ses ailes légères, il effleure nos vies éphémères,
Emportant avec lui les instants, les rires, les chimères.
Tel un horloger invisible, il sculpte les rides sur nos visages,
Témoin silencieux de notre histoire, gardien des âges.
Les jours s’envolent, telles des notes d’une mélodie oubliée,
Et nos souvenirs s’estompent, comme des fleurs fanées.
Le temps, tel un poète habile, compose son poème infini,
Il tisse les saisons, les cycles, sans jamais faire de répit.
Il griffe les arbres de ses empreintes, marqueurs du passé,
Et dans les cieux étoilés, il dessine une éternité.
Mais ne soyons point captifs de son écoulement sans fin,
Saisissons chaque seconde, chaque instant, telle une main.
Car dans ce flux inéluctable, se cachent des trésors éclatants,
Des moments précieux, des rencontres, des baisers enivrants.
Ainsi, que le temps soit notre allié, notre complice inspiré,
Et que nous en fassions un ami, un compagnon à jamais.
Car dans chaque battement d’horloge, chaque aube qui se lève,
Nous trouvons la beauté fragile de la vie, l’espoir qui s’achève.
Le temps, il passe, inéluctablement, mais il nous reste à choisir,
De le vivre pleinement, de le chérir, de l’aimer sans réticence.
Car dans chaque seconde qui s’égrène, nous trouvons la quintessence,
La magie de l’instant présent, un trésor qui ne cesse de fleurir.
 
 
 
 
 
Amour perdu.
 
 
 
Dans les méandres du temps, un amour perdu,
S’épanouissait jadis, un rêve suspendu.
En alexandrins doux, je vais conter l’histoire,
D’une passion brisée, d’une peine illusoire.
Dans mon cœur en lambeaux, souffle un vent de regrets,
Les échos du passé, des souvenirs muets.
Les jours sont déserts, les nuits sont sans étoiles,
Et mon âme, en silence, erre dans les dédales.
Nos regards autrefois, se cherchaient, se trouvaient,
Nos mains entrelacées, nos cœurs enlacés.
Mais le destin cruel a rompu notre étreinte,
Laissant derrière nous des larmes et des plaintes.
Les mots doux que nous disions se sont évanouis,
Comme des fleurs fanées, emportées par l’oubli.
Le parfum de ta peau, la chaleur de tes bras,
Sont devenus des ombres, des souvenirs distraits.
Je me perds dans les songes, cherchant ton visage,
Le goût de tes baisers, l’éclat de ton corsage.
Mais tu n’es plus là, tu t’es évanouie,
Laissant un vide immense, une absence infinie.
Pourtant, malgré la peine, je garde l’espoir fou,
Que nos chemins se croisent à nouveau un jour doux.
Car un amour perdu peut renaître de ses cendres,
Et rallumer la flamme, brisant les chaînes tendres.
Ainsi, dans cet alexandrin, j’exprime ma détresse,
Mais aussi ma conviction, ma foi dans la tendresse.
Car même si l’amour s’égare parfois en chemin,
Il peut revenir, vibrant, réchauffant nos destins.
Dans les vers de ce poème, j’ai versé mes tourments,
Pour exorciser cette douleur qui me tourmente.
Espérons qu’un jour viendra, où l’amour retrouvé,
Nous réunira à nouveau, pour l’éternité.
 
 
 
 
 
 
 
Jalousie.
 
 
 
Dans les dédales sombres de la jalousie,
S’égare un cœur, tourmenté par l’envie.
Il voit l’amour d’autrui, tel un feu brûlant,
Et s’enlise en des pensées empoisonnantes.
Tel un serpent venimeux, l’envie se glisse,
Et ronge le bonheur, telle une étrange malice.
Les regards furtifs, les soupçons incessants,
La jalousie s’insinue dans les tourments.
Elle dévore l’âme, telle une bête sauvage,
Et fait naître des tempêtes de rage.
Le cœur se consume dans une fièvre ardente,
Face à l’objet d’amour, éternelle tourmente.
Mais ô combien triste est cette jalousie,
Qui nous éloigne de l’amour et de la vie !
Laissons s’envoler ces chaînes oppressantes,
Et cultivons plutôt des pensées bienveillantes.
Car l’amour vrai ne craint pas la comparaison,
Il est généreux, libre de toute prison.
Sachons chasser ces ombres de notre esprit,
Et laissons la jalousie mourir dans l’oubli.
Ainsi, libérés de cette sombre emprise,
Nous pourrons goûter à l’amour sans artifice.
La jalousie, telle une ombre dissipée,
Laisse place à la lumière de la confiance retrouvée.
 
 
 
 
 
Jalousie (suite)
 
 
 
Dans les lueurs du jour, la jalousie se glisse,
Tel un venin secret, une ombre qui divise.
Elle s’éveille en l’âme, tel un brasier brûlant,
Consumant les pensées, l’amour en tourment.
Telle une fleur fanée, elle se pare de masques,
Cachant sa laideur sous des atours fantasques.
Elle murmure à l’oreille, semant les doutes vains,
Dans les cœurs épris, les liens incertains.
La jalousie, marâtre aux mille visages,
Sème l’amertume, engendre des ravages.
Elle nourrit les peurs, attise les soupçons,
Et bâtit des murailles dans les belles unions.
Elle est l’écho perfide de l’amour qui vacille,
Un poison qui corrompt et l’amitié, et la famille.
Elle dévore l’esprit, déchire les sourires,
Enflamme les querelles, fait naître les déchirements.
Mais ô noble esprit, résiste à sa tentation,
Éveille la raison, chasse cette obsession.
Car la jalousie est un piège qui se referme,
Emprisonnant l’amour, brisant les doux anneaux.
Cultive la confiance, l’échange et la tendresse,
Car ce sont les remparts de l’amour en détresse.
Laisse la jalousie s’évaporer dans l’oubli,
Pour que l’amour resplendisse, libre et épanoui.
Dans le jardin des cœurs, la jalousie s’efface,
Laissant place à la paix, à l’amour qui dépasse.
Et dans l’harmonie retrouvée des âmes sœurs,
Éclatent les bonheurs, comme autant de douces fleurs.
 
 
 
 
 
 
Passion.
 
 
 
Dans les méandres ardents de la passion,
S’éveille un feu qui consume les saisons.
Telle une flamme brûlante au cœur des amants,
Elle éclaire les cieux, enchante les instants.
Elle est l’élan fougueux qui fait vibrer les êtres,
Un torrent impétueux où se perdent les maîtres.
Elle chante en symphonie, en notes envoûtantes,
Dans le souffle frémissant des âmes vibrantes.
La passion, torrent d’émotions qui se déchaîne,
Embrase les cœurs, folle et indomptable reine.
Elle consume les doutes, les peurs éphémères,
Et nourrit les désirs, les rêves de lumière.
Elle est la force vive qui guide nos destinées,
Un lien indéfectible tissé d’éternité.
Elle unit les amants, enlace leurs étreintes,
Dans une danse enflammée où les corps se peignent.
La passion est un feu qui ne saurait faiblir,
Elle consume tout, ne cesse de grandir.
Elle est douleur et extase, mélange d’ivresse,
Elle emplit nos vies d’une magie sans cesse.
Ô passion, torrent divin, élan suprême,
Éclaire nos chemins, embrase nos poèmes.
Dans tes flammes brûlantes, nous trouvons le sublime,
Et c’est ainsi qu’en toi, nos âmes s’animent.
 
 
 
 
Rencontre.
 
 
 
Dans la rue, un regard qui m’enivre soudain,
Une fille passe, éclatant éclat divin.
Ses yeux comme des perles, des astres en éveil,
Captivent mon âme, suscitent un merveilleux éveil.
Dans leur profondeur, une lueur mystérieuse,
Un mélange subtil de candeur et d’audace soyeuse.
Son regard, une énigme, une quête sans fin,
Qui me transporte au-delà des simples destins.
Ses pupilles miroitent, reflétant mille histoires,
Des fragments de bonheur, d’amour et de gloire.
Dans leur éclat, je vois des rêves épanouis,
Des espoirs qui dansent, des promesses infinies.
Ce regard qui croise le mien, éphémère instant,
Éveille en moi des émotions, tel un enchantement.
Il m’effleure l’âme, me fait chavirer le cœur,
Et dans mes pensées, il dessine une douce lueur.
Quelle est cette fille au regard ensorcelant ?
Un ange de passage, un miracle fascinant.
Je voudrais la connaître, déchiffrer son mystère,
Et dans son univers, m’aventurer sans barrière.
Mais voilà, elle s’éloigne, emportant son éclat,
Iaissant derrière elle un soupçon de regret, d’émoi éclatant.
Son regard, une brève rencontre, une étoile filante,
Mais gravée à jamais, dans ma mémoire palpitante.
Dans la rue, ce regard a illuminé ma journée,
Éveillant en moi des rêves, une folle envolée.
Et si par chance, nos chemins se recroisaient un jour,
Ce serait un miracle, un poème d’amour.
 
 
 
 
 
Nuit.
 
Au cœur de la nuit, quand les étoiles s’éveillent,
Se dévoilent des mystères que le jour sommeille.
Les ténèbres se parent d’un voile mystérieux,
Où les secrets du monde se cachent avec ardeur.
La lune, tel un phare, éclaire le firmament,
Révélant des paysages à l’éclat étincelant.
Les étoiles scintillent, comme des diamants purs,
Guidant les rêveurs vers des horizons obscurs.
Les ombres dansent en silence, créant des tableaux,
Et le vent murmure des histoires aux mots si beaux.
Les astres témoignent d’un univers infini,
Où se mêlent les rêves des amants épris.
La nuit est une toile où l’imagination s’enivre,
Où les pensées vagabondent, libres de tout suivre.
Les énigmes se dévoilent, éveillant notre curiosité,
Comme un défi lancé à notre soif de vérité.
Mais la nuit, ô merveille, recèle aussi ses secrets,
Des instants fugaces, des rencontres aux reflets.
Dans l’obscurité, les âmes se trouvent, se confient,
Et l’amour s’épanouit, sans peur ni contrainte.
La nuit, complice des amants, sème des passions,
Elle enveloppe leurs ébats de douces sensations.
Et dans les bras de Morphée, le monde s’endort,
Se reposant pour mieux affronter un nouveau décor.
Ainsi, la nuit dévoile son voile mystérieux,
Offrant à nos rêves un espace merveilleux.
Elle nous invite à explorer des mondes inconnus,
À embrasser les mystères qui se cachent en nous.
 
 
 
 
 
 
 
Ombre et lumière.
 
 
 
Dans l’éternel ballet de l’ombre et de la lumière,
Deux forces s’entrelacent, mystérieuses et fières.
L’ombre, en son manteau noir, se glisse doucement,
Semant des reflets sombres aux contours déroutants.
Elle cache les secrets dans ses recoins obscurs,
Joue avec nos perceptions, suscite les murmures.
Elle est le compagnon des songes et des mystères,
Et dévoile parfois ce que l’on préfère taire.
Mais la lumière, elle, brille d’une flamme éclatante,
Éclairant le monde, le rendant plus captivant.
Elle illumine les cœurs, dissipe les ténèbres,
Révélant la beauté, les couleurs, l’âme célèbre.
Dans leur danse infinie, elles se cherchent, s’opposent,
Comme deux amants liés par un amour grandiose.
Car l’ombre sans la lumière n’a point de contraste,
Et la lumière sans l’ombre serait bien trop vaste.
Ensemble, elles créent l’harmonie de l’univers,
Un équilibre subtil, un dialogue sincère.
Dans cet équilibre fragile, la vie trouve sa voie,
Et l’ombre et la lumière se célèbrent en émoi.
Ainsi va leur histoire, liée par un destin,
Dans ce monde éphémère où tout s’éteint enfin.
L’ombre et la lumière, deux facettes de notre être,
Nous rappellent que la vie est un éternel renaître.
 
 
 
 
 
 
Provence chérie.
 
 
Dans ma Provence aux senteurs enchanteresses,
Se déploie un paysage, une divine richesse.
Les champs de lavande, tapis violets célestes,
Embaument l’air de parfums en notes célestes.
Au rythme du soleil, les cigales s’éveillent,
Leur chant vibrant résonne et les âmes émerveillent.
Symphonie envoûtante, mélodie de l’été,
Qui caresse les cœurs de ses trilles enchantées.
Sous le ciel azuré, la nature s’épanouit,
Les oliviers, les vignes dansent de vie.
Les montagnes, les vallons offrent leur spectacle,
Tels des tableaux d’or, un paysage féérique.
Les villages perchés, témoins d’un passé glorieux,
Racontent les histoires de siècles merveilleux.
Leurs ruelles étroites, leurs façades colorées,
Captivent les regards, promesse d’éternité.
Et puis, la mer Méditerranée, azur infini,
Accueille les âmes en quête de paradis.
Ses calanques majestueuses, rochers dentelés,
Sont un havre de paix où l’âme se ressource.
Ô Provence chérie, terre d’émerveillement,
Dans ton écrin de beauté, tout est enchantement.
Le cœur s’enivre de ta magie et de ta splendeur,
Toi qui éclaires le monde de ta douce lueur.
Que les lavandes dansent et les cigales chantent,
Que les souvenirs s’inscrivent, intemporels et touchants.
Car ta Provence, ô mon amour indéfectible,
Restera gravée à jamais, un trésor inestimable.
 
 
 
 
 
Rêves et cauchemars.
 
 
 
Dans les méandres de la nuit, les rêves s’épanouissent,
Tel un ballet céleste où l’imaginaire se nourrit.
Ils nous portent vers des mondes où tout est permis,
Où la réalité se mêle à l’illusion qui se hisse.
Les songes enchanteurs se déploient tels des ailes,
Emportant nos esprits vers des horizons d’azur,
Là où l’on peut toucher les étoiles sans murmure,
Et effleurer l’infini en des escales éternelles.
Mais au-delà de ces rêves, sombres cavaliers surgissent,
Les cauchemars, créatures des abîmes profonds.
Ils déversent leurs ombres en sombres tourbillons,
Semant l’effroi et la terreur, là où tout s’évanouit.
Dans ces sombres reflets, les peurs se manifestent,
Les démons intérieurs surgissent sans merci,
Et la nuit devient un théâtre où l’on frissonne, asservi,
Dans une danse infernale, où l’âme se détresse.
Mais même dans ces nuits sombres et oppressantes,
Un espoir subsiste, une lueur dans l’obscurité,
Car les rêves, tels des héros, viennent à la rescousse,
Apportant la quiétude et dissipant les tourments.
Ainsi, les rêves et les cauchemars entrelacés,
Sont les reflets d’une âme cherchant son équilibre,
Dans les méandres de la nuit, ils tissent leur vibrant fil,
Éveillant en nous la force de surmonter l’inexorable passé.
 
 
 
Au fil de l’eau.
 
Dans la baie de la Ciotat, joyau azuré,
Le voilier s’élève, harmonie chantée.
Avec d’autres handicapés, nous prenons le large,
Le plaisir éclatant d’une aventure en charge.
 
Sur les flots caressés par la brise légère,
Nous glissons, impatients, dans la clarté sincère.
Le sens du vent nous guide vers l’inconnu,
Vers des horizons bleus, aux promesses suspendues.
 
Le voilier, tel un danseur, s’anime et s’envole,
Porté par l’énergie, tel un fier symbole.
Il fend les flots, s’incline, gîté par le vent,
Et nos cœurs s’enflamment, vibrant intensément.
 
Les vagues nous bercent, nous enveloppent d’émoi,
La liberté nous gagne, elle est notre émoi.
Dans cet instant unique, où le monde s’efface,
Nous goûtons le bonheur, cette ivresse fugace.
 
La mer devient complice, elle nous murmure,
Les secrets des marins, les histoires les plus pures.
Et nous, navigateurs, fiers et déterminés,
Nous brisons les barrières, nos âmes libérées.
 
Dans la baie de la Ciotat, sur l’onde enchantée,
Le voilier nous offre cette grâce tant aimée.
Le plaisir infini de naviguer en accord,
Avec la nature, avec l’éternel accord.
 
Que le vent nous emporte, que les flots nous portent,
Sur cette mer d’espoir, où tous les rêves escortent.
Et que chaque instant passé sur ce noble bateau,
Ressuscite en nos cœurs le plaisir du flambeau.
 
Le voilier, fier vaisseau, symbole de résilience,
Nous rappelle sans cesse que l’espoir n’a point d’absence.
Dans la baie de la Ciotat, unis par l’océan,
Nous savourons la vie, envoûtés par l’élan.
 
Entre amis.
 
Sous l’ombre des arbres, un doux repas d’été,
Chez Yves et son épouse, amis réunis,
Les voiles au large, notre passion, notre gaieté,
Un moment privilégié, ensemble épanouis.
 
Le soleil éclatant, impitoyable et brûlant,
Mais la chaleur ne peut éteindre notre enthousiasme,
Autour de la table, des rires et des chants,
La voile, notre compagne, notre catachrisme.
 
Les cigales chantaient leur mélodie envoûtante,
Accompagnant nos voix, emplissant l’air de magie,
Voilà notre association, unie et vibrante,
Dans cet instant précieux, où s’envole l’ennui.
 
Nous avons échangé sur nos voiliers chéris,
Leurs voiles gonflées par les vents de l’aventure,
Partageant nos rêves, nos projets infinis,
Un avenir radieux, tel un voilier qui endure.
 
Yves, son épouse, et leur fils Patrick si chers,
Des hôtes généreux, au cœur chaleureux,
Ensemble, nous avons trinqué, fait revivre la mer,
Tissant des liens solides, sincères et heureux.
 
Que ce déjeuner reste à jamais gravé,
Dans nos souvenirs, dans nos cœurs à l’unisson,
Voiles au large, notre passion partagée,
Une belle journée qui célèbre notre union.
 
Que les vents nous portent vers de nouveaux horizons,
Que l’association prospère, grandisse en éclat,
Et que ces moments d’amitié, tels des dons,
Nous guident sur les flots, vers des vies en éclat.
 
Voilà le tableau de ce déjeuner estival,
Chez Yves et sa famille, entre amis sincères,
La voile et l’amitié, deux forces vitales,
Qui nous emportent vers des terres légendaires.
 
 
 
 
Espoir.
 
Sur notre globe bleu, un souffle alarmant s’élève,
Le réchauffement frappe, une ombre se soulève.
Les humains, autrefois, ont allumé la flamme,
Ignorant que leurs actes enchaîneraient les drames.
 
Les glaces, majestueuses, fondent sous le soleil,
Le climat se dérègle, un sombre éveil se réveille.
Les océans s’emportent, déchaînant leurs courroux,
Vagues monstrueuses engloutissent des hameaux.
 
Les saisons se confondent, un chaos s’installe,
La faune et la flore luttent, leur destin en rafale.
Les oiseaux perdent leur voie, égarés dans le ciel,
Les forêts brûlent, pleurant des arbres à l’appel.
 
Les ours blancs échouent, leur banquise s’éteint,
Les pandas se languissent, leur bambou devient frein.
Le corail, joyau vibrant, pâlit sans un regard,
Le monde en apnée pleure la mort du hasard.
 
Pourtant, l’espoir persiste, un avenir à bâtir,
Chaque pas en avant, une chance de grandir.
Préservons notre Terre, éteignons ce brasier,
Réchauffons nos cœurs, pour un monde apaisé.
 
Mon amour
 
Dans l’antre des chiffres, où comptes s’entrelacent,
Je vis briller l’étoile, douce et audacieuse.
Aline, secrétaire en ce lieu d’effervescence,
Étincelle de vie dans la froide révérence.
 
Midi sonnait la trêve, la pause s’épanouissait,
Parmi les bavardages, nos regards s’entremêlaient.
Première rencontre, timide et captivante,
Destin en éveil, douceur enivrante.
 
Aux portails de sortie, chaque soir j’attendais,
Ta présence éclairant l’horizon des jours passés.
Chaque mot échangé était un trésor volé,
Des ébauches de rêves, nos cœurs se sont liés.
 
Le temps tissait sa toile, entre rires et confidences,
De chaque instant volé, naissait une évidence.
Le rendez-vous obtenu, le chemin était clair,
Une histoire d’amour naissait, solide et sincère.
 
Années ont passé, et la vie a souri,
Un mariage béni, une famille épanouie.
Cédric, doux trésor, fruit de notre épopée,
Dans ses yeux brillent les étoiles du passé.
 
Ainsi va le récit de deux cœurs en harmonie,
Un amour qui grandit, au fil des jours, infini.
Sur les chemins du temps, main dans la main, liés,
Aline, mon amour, à jamais nous avançons, comblés.




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