Le semeur de cendres (1901)
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Écoute. Quelqu’un chante ou soupir… Un lied dont on ne sait s’il est t… Te dénonce l’éveil de l’homme inté… Ecoute, et que ta plume attentive… A recueillir l’écho de cette voix…
Parfois, sur les confins du sommei… A l’heure où l’âme est triste et f… Un souvenir d’amour nous étreint à… Vivant et si profond qu’on en voud… Le cœur, rempli de pleurs voluptue…
Je subis la peine du dam, Je répands les sueurs sanglantes Du vieil et du nouvel Adam, Goutte à goutte, en des œuvres len… Et j’en signe l’aveu hautain
Chansons, chansons, chansons, chan… Des larmes avec des baisers... Puis vient l’automne et nous passo… L’herbe des champs a bien passé. J’ai pleuré comme font les autres
Le soir léger, avec sa brume clair… Meurt comme un mot d’amour aux lèv… Comme l’humide et chaud sourire he… Qui rêvent dans leur chair d’ancie… La ville, pacifique et lointaine,…
Stériles nuits d’hiver où ton âme… Haineuse et lâche, éparse au vent,… Fuyant l’âtre où les chats obséqui… Et le thé musical et blond des rêv… Dans la rue où l’impur amour chuch…
Ton image en tous lieux peuple ma… Quand c’est l’hiver, la ville et l… Elle s’accoude au bout de ma table… Muette, et me sourit. A la campagne, au temps où le blé…
Parfois l’esprit se perd dans la f… Inquiet, il hésite, il tâtonne, il… Dans le lierre qui tord ses nœuds… Il appelle, et sa voix retombe des… Il frissonne au contact rugueux de…
Ton cœur est fatigué des voyages ?… Pour asile un toit bas et de chaum… Un verger frais baigné d’un crépus… Où du linge gonflé de vent pende à… Alors ne va pas plus avant : Voic…
Ô jeunesse, fervent et clair foyer… Tu fais au ciel l’aveu sonore de t… Et ta flamme, luttant d’éclat avec… Aux quatre vents, pareille à la C… Mais tu n’as pas plus tôt brillé d…
J’ai croisé sur la route où je vai… La Mort qui cheminait avec la Vol… L’une pour arme ayant sa faux inas… L’autre, sa nudité. Voyageur qui se traîne, ivre de la…
La mémoire de l’homme est une pier… Et le poète y rompt son outil et s… Sans qu’il ait pu graver de stroph… Dès ce temps à jamais d’un toujour… La vie est brève ; l’art est vain.…
Saison fidèle aux cœurs qu’importu… Te voilà, chère Automne, encore d… La feuille quitte l’arbre, éclatan… Dans les forêts à jour. Les aboiements des chiens de chass…
La maison serait blanche et le jar… De bruits d’eaux vives et d’oiseau… Et le lierre du mur qui regarde l’… Broderait d’ombres les rideaux Du lit tiède où, mêlés comme deux…
Tu sommeilles ; je vois tes yeux s… Ta gorge, ainsi deux beaux ramiers… Se soulève et s’abaisse au gré de… Tu t’abandonnes, lasse et nue et t… Et ta chair amoureuse est rose de…