Le bois dormant (1900)
#ÉcrivainsFrançais
Salaün chantait sous les deux dole… —Las de son stérile et morne veuva… Mon cœur est parti sur la mer sauv… Avec les pluviers et les goélands. « Prends garde ! » disaient les pl…
Et tu m’as dit : Pourquoi revenir… Le golfe aux blanches eaux rit sou… Il fait si doux de vivre au bord d… Un tel apaisement coule du ciel pr… Regarde ! Les rocs noirs, effroi…
Couchants marins, orgueil des ciel… Pour mieux voir s’exalter leur lum… Viens sur la dune à l’heure où ren… Et regarde le soleil d’août, sangl… Descendre au large des Etaux.
Fraîche et rieuse et virginale, Vous m’apparûtes à Coatmer, Blanche dans la pourpre automnale Du soleil couchant sur la mer. Et la mer chantait à voix tendre
L’horloge a tinté quatre fois. Qu’est-ce donc, ces folles risées… Comme un cygne aux ailes rosées, L’aurore glisse au ras des bois. Ce sont les filles de Pont-Croix
Ne retire pas ta douce main frêle… Laisse sur mes doigts tes doigts f… On entend là-bas une tourterelle Gémir sourdement dans les violiers… Si près de la mer que l’embrun les…
Vallée-aux-Loups, frais ermitage Qu’élut un jour Chateaubriand, Son grand cœur est resté l’otage De ton décor simple et riant. Sous les tulles des soirs d’octobr…
Hélas ! Pourquoi nos cœurs se son… Vos cheveux blonds, voilà qu’on vo… Votre bouche est pareille aux rose… Et vos yeux, vos yeux froids comme… Vous ne les levez plus de votre ch…
Allez, mes vers, de branche en bra… Vers la dame des Trawiéro, Qu’on reconnaît à sa main blanche Comme la moelle du sureau. Elle est assise à sa croisée,
Je suis revenu seul par Landrelle… Qu’au soir tombant l’ajonc s’est e… Et qu’à force d’errer dans le vent… Si tard, sous ce ciel bas fouetté… Et d’entendre à mes pieds sur le v…
Maître très cher, s’il vous plaît, Écoutez ma patenôtre. Voici ma « Payse »: elle est Bien peu digne de la vôtre. Celle que chantaient vos vers
Tes pieds sont las de leurs course… Voici le temps des regrets. L’automne a troublé les sources Et dévêtu les forêts. Toutes les fleurs que tu cueilles
À lutter contre toi d’où vient que… Ô sang celte qui bats en ma veine… Si, pour rendre à ton flot sa nati… Il m’a suffi de voir au fond du cr… Comme au fond d’un immense et brum…
Jolis rayons d’aube, entrez dans m… Elle a tant besoin de revoir le jo… —Sait-on ce qui dort dans des yeux… Si c’est la colère ou si c’est l’a… Ô rayons jolis, sous votre caresse…
Tel que ces fines cassolettes Des bazars de Smyrne et d’Oran, Où court en minces bandelettes Une sourate du Coran : Du sachet vidé sur la flamme