Le bois dormant (1900)
#ÉcrivainsFrançais
LUI Qui donc es-tu, toi qui ressembles… Et dont les yeux ont l’air de sole… Dans le val de Tristesse où mes p… Tes soupirs et les miens ne se son…
Hélas ! tu n’es plus une paysanne… Le mal des cités a pâli ton front, Mais tu peux aller de Paimpol à V… Les gens du pays te reconnaîtront. Car ton corps n’a point de grâces…
À Paimpol, un soir, tandis que la… Éveillait au large un chant de mar… Nous avons tous deux cueilli sur l… Ces touffes de menthe et de romari… Et ces œillets-ci, c’est un soir,…
Quand tu m’es apparue au seuil de… Avec tes cheveux d’or et ton geste… Déesse, il m’eût semblé que c’étai… D’effleurer du regard le bout de t… Mais ta voix m’appelait et ta voix…
On entendait chanter d’invisibles… La mer montait. Des feux luisaien… À l’horizon, baigné de vapeurs vio… Le soir d’automne ouvrait ses yeux… Et raidis par l’extase à l’avant d…
Laisse tes yeux s’emplir des prest… Attends à ton balcon, gouache d’un… Que la noire alchimiste ait versé… Goutte à goutte, son élixir phosph… Tu le rapporteras, étincelant et s…
Les jours lumineux de nos fiançail… Les beaux jours que rien n’est ven… Mon cœur, ô mon cœur, comme tu tre… À leur souvenir ! Ô la triste vie, ô la vie amère,
Vous m’avez montré dans votre anti… Luxueux fouillis d’objets d’entrep… Un grand lit de Scaër aux tons de… Mué par votre art en porte-chapeau… Mais les lits sculptés de Basse-B…
Comme elle a le cœur épris De la tristesse des grèves, Je crois souvent dans mes rêves Qu’elle n’est plus à Paris. Je lui vois la coiffe blanche
Je suis revenu seul par Landrelle… Qu’au soir tombant l’ajonc s’est e… Et qu’à force d’errer dans le vent… Si tard, sous ce ciel bas fouetté… Et d’entendre à mes pieds sur le v…
Ce premier soir, pourquoi, pourquo… M’avais-tu dit, tout abattue, Qu’avant de te donner à moi Un autre que moi t’avait eue ? Et comment, comment, ce soir-là.
Ainsi c’est vous que l’on marie Au mois prochain ? Qui donc épousez-vous, Marie ? Chose ou Machin ? Chose ou Machin, il ne m’importe.
J’ai vécu. Ce n’est pas que la mo… Mais en sondant mon cœur j’ai vu q… La fleur de poésie était toujours… Dieu bon ! et que jamais sur sa ti… N’avaient autant germé de boutons…
Le marais dort, crispé d’un gel ta… Dans la brume qui s’épaissit et se… Tour à tour, la Sologne étend sa… Nous sommes là depuis une heure, l… Et tout à coup, tandis qu’une étoi…
Une aube de douceur s’éveille sur… Le printemps de Bretagne a fleuri… Les cloches de Ker-Is l’ont dit j… Aux pâles « En-Allés » qui ne rev… Nous aussi qui vivons et qui mourr…