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À quiconque voit le ciel

Bien loin est un monde trépât
Car bien triste est l’Univers sans lune ni étincelle
Bien triste est l’âme qui jamais ne te verra
Ô lune, invisible ou toi que je vois
 
Malheureuse est la Terre sans Soleil
L’Univers sans merveilles
Ah ! comme j’ai pitié de l’être qui jamais ne courût sous tes rayons
Et ne vit la végétation
 
Ô vous ! Hommes en ce monde, Univers
Criez donc votre reconnaissance sincère
Car vous êtes nés en la lumière
Ici ou en une autre Terre
 
Voyez les astres en ce ciel si grand
Vous mes frères ! comme ils sont brillants
Car bien triste est un Univers sans Soleil ni étincelle
Où règne une nuit éternelle




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